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analyse lineaire on ne badine pas avec l amour, Study notes of Law

un bon text de ecrivain celebre alfred de musset

Typology: Study notes

2023/2024

Uploaded on 06/08/2024

malki-sajed
malki-sajed 🇹🇳

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Download analyse lineaire on ne badine pas avec l amour and more Study notes Law in PDF only on Docsity! Extrait n °4   : Acte III, scène 3 (extrait) PERDICAN, à haute voix, de manière que Camille l’entende. Je t’aime, Rosette ! toi seule au monde, tu n’as rien oublié de nos beaux jours passés ; toi seule, tu te souviens de la vie qui n’est plus ; prends ta part de ma vie nouvelle ; donne-moi ton coeur, chère enfant ; voilà le gage de notre amour. (Il lui pose sa chaîne sur le cou.) ROSETTE Vous me donnez votre chaîne d’or ? PERDICAN Regarde à présent cette bague. Lève-toi et approchons-nous de cette fontaine. Nous vois-tu tous les deux, dans la source, appuyés l’un sur l’autre ? Vois-tu tes beaux yeux près des miens, ta main dans la mienne ? Regarde tout cela s’effacer. (Il jette sa bague dans l’eau.) Regarde comme notre image a disparu ; la voilà qui revient peu à peu ; l’eau qui s’était troublée reprend son équilibre ; elle tremble encore ; de grands cercles noirs courent à sa surface ; patience, nous reparaissons ; déjà je distingue de nouveau tes bras enlacés dans les miens ; encore une minute, et il n’y aura plus une ride sur ton joli visage ; regarde ! c’était une bague que m’avait donnée Camille. CAMILLE, à part. Il a jeté ma bague dans l’eau ! PERDICAN Sais-tu ce que c’est que l’amour, Rosette ? Écoute ! le vent se tait ; la pluie du matin roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime. Par la lumière du ciel, par le soleil que voilà, je t’aime ! Tu veux bien de moi, n’est-ce pas ? On n’a pas flétri ta jeunesse ? on n’a pas infiltré dans ton sang vermeil les restes d’un sang affadi ? Tu ne veux pas te faire religieuse ; te voilà jeune et belle dans les bras d’un jeune homme. Ô Rosette, Rosette ! sais-tu ce que c’est que l’amour ? Alfred De Musset, On ne badine pas avec l’amour, (1832) Analyse : On ne badine avec l’amour d’Alfred de Musset Cette pièce en prose de trois actes a été publiée en 1834. C’est un drame romantique qui traite de  la souffrance qu’apporte l’amour non réciproque et la folie que représente le refoulement de ses sentiments. Cette œuvre est donc particulièrement intéressante pour tous les sujets qui traitent de l’amour et d’autrui, l’amour comme souffrance, mourir d’amour et l’amour et la religion. De plus, On ne Badine pas avec l’amour est un exemple qui permet de traiter de nombreux sujets. Résumé Ce drame adolescent met en scène deux cousins : Camille et Perdican s’aimant depuis l’enfance. L’action commence au retour de Camille de son couvent où elle a passé 10 ans de sa vie. Les deux cousins se retrouvent au château du Baron, où ils ont grandi et se sont aimés. Le Baron projette alors de les marier mais Camille qui a appris au couvent auprès des sœurs malheureuses en amour qu’il est dangereux d’aimer, refuse. Par orgueil, Perdican touché par ce refus séduit Rosette, une paysanne, afin de rendre jalouse Camille. Camille explique à Rosette que Perdican se joue d’elle et Rosette meurt d’amour en surprenant Camille et Perdican s’avouant leur amour. Analyse  L’orgueil est à l’origine du drame amoureux dans cette pièce. C’est son amour-propre qui amène Perdican à séduire Rosette pour rendre Camille jalouse. C’est par amour pour lui-même qu’il refuse donc d’avouer son amour qu’il pense ne pas être réciproque.  Musset fait dans cette pièce une critique de l’éducation religieuse. Celle-ci apprend aux jeunes filles à refuser l’amour, à ne pas céder à la tentation qu’il représente pour ne pas se détourner de Dieu. Or, cette pièce nous montre les conséquences dévastatrices de ce refoulement, qui crée un désir de domination de l’autre pour oublier la faiblesse qu’apporte l’amour qu’on lui porte. À la fin de cette pièce l’amour entre Perdican et Camille s’en retrouve souillé et les condamne à ne pouvoir céder à l’amour. C’est le fait de se refuser à l’amour qu’ils se portaient qui a fait de l’amour entre Camille et Perdican un amour impossible.  Dans cette pièce, l’amour est créateur et moteur de la vie. Au terme de sa vie, on ne retient que l’amour et sans lui on ne peut vivre comme en témoigne la mort de Rosette. Citations : « Je veux aimer mais je ne veux pas souffrir. Je veux aimer d’un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas » Acte II scène 5. Camille oppose par ces paroles l’amour céleste qui est un amour idéal et ne peut la heurter, à l’amour terrestre qui comme la vie en elle-même est fait de souffrance auxquelles Camille refuse de se soumettre. « Adieu Camille, retourne à ton couvent et quand on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire (…) il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : » J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » » Acte II, scène 5. La dernière tirade de Perdican laisse transparaître la critique de l’éducation religieuse de Musset, tout en justifiant auprès de Camille l’intérêt de l’amour : il est souffrance mais il est avant tout le marqueur de la vie de l’être aimant. enlacés dans les miens ; encore une minute, et il n’y aura plus une ride sur ton joli visage ; regarde ! c’était une bague que m’avait donnée Camille. Perdican metteur en scène • Les impératifs évoluent : Perdican oriente leur regard, et même leurs gestes « Regarde … Lève-toi … approchons-nous ». • Les étapes sont organisées avec le CC de temps « à présent » et la conjonction « et » : c’est un véritable spectacle pour Rosette. • Avec les démonstratifs « cette bague … cette fontaine » Perdican montre les décors et les accessoires. • Le couple est présent à travers la première personne du pluriel « approchons-nous … nous vois-tu ».⇨ Perdican organise la scène pour Rosette, mais aussi pour Camille, cachée, en position de spectatrice. Un jeu de regards complexe • Nombreux verbes associés à la vue « regarder, voir, distinguer ». • Deux questions impliquent Rosette « Nous vois-tu … Vois-tu » ? Questions rhétoriques : elle voit aussi bien que lui. En fait, cela permet indirectement d’impliquer Camille. • Le verbe « regarder » organise le spectacle. Anaphore rhétorique en tête de phrase. • Jeu complexe car les regards sont à la fois en reflet et croisés « vois-tu tes yeux ».⇨ Camille entend seulement le discours de Perdican, qui veut la rendre jalouse, en représentant son couple avec Rosette. Représenter un couple qui se forme • Le CC de lieu « dans la source » semble les plonger tous deux dans un même bain. • Perdican fait un véritable tableau du couple en jouant avec les possessifs « tes yeux … les miens » puis « sa main … la mienne ». • Les prépositions créent un effet de rapprochement « près des miens » devient tout de suite « dans la mienne ». • Les mains annoncent un mariage (demander la main de quelqu’un). • Le tableau est repris par le pronom totalisant « tout cela ».⇨ C’est alors un véritable coup de théâtre : tout ce qu’il vient de décrire disparaît d’un coup. Un véritable coup de théâtre • La didascalie « Il jette sa bague dans l’eau » intervient juste après son annonce, avec un temps de retard : il ménage ses effets. • Les deux verbes disent la même action « effacer … disparaître ». • À partir de là, il s’agit de regarder ce qui « a disparu » (le passé composé pour une action passée qui a une conséquence présente).⇨ Comme Camille, le spectateur est obligé de suivre le discours de Perdican en aveugle. Perdican raconte ce qu’il voit en temps réel • Le plus-que-parfait « s’était troublée » met au premier plan tout ce qui est décrit ensuite en temps réel. • Les verbes sont en effet au présent d’énonciation (ils se déroulent au moment où il parle) : « revient … reprend … tremblent … courent … reparaissons … distingue ». • Les préfixes « revient … reprend … reparaissons » nous font attendre la réapparition du tableau.⇨ Perdican prend son temps et ménage ses effets. Une réapparition progressive et lente • La première personne « je distingue » et l’incise « patience » obligent le spectateur à suivre cette longue description sans action. • Les CC et adverbes temporels « peu à peu … encore … de nouveau … encore une minute » prolongent la scène longuement. • La phrase est particulièrement longue avec de nombreuses virgules et points virgules qui produisent des pauses à l’oral. Une scène symbolique et prophétique ? • Le futur de l’indicatif « il n’y aura plus » qui a un aspect prophétique. • La voix pronominale « s’effacer » semble mettre de côté l’action de Perdican qui est pourtant celui qui provoque la disparition du couple. • La fontaine est un véritable miroir « à sa surface » : superficiel. • Ce qui « re-paraît » n’est donc qu’une « image », une apparence… • Les « grands cercles noirs » évoquent peut-être la mort, d’autant qu’ils regardent dans une fontaine (pas au fond d’un puits sombre !)⇨ L’image de Perdican prend un sens qui lui échappe, c’est l’ironie tragique (annonce le destin fatal des personnages à leur insu). Une scène ambivalente • Le tableau du début réapparaît, mais différent. On ne voit plus les « yeux ». Il mentionne les « bras enlacés » puis « ton joli visage ». • L’adjectif « beaux » est d’ailleurs remplacé par un adjectif plus infantilisant « joli visage ». • La négation « plus une ride » évoque une vie éternelle qui ressemble paradoxalement à une mort survenue en pleine jeunesse… • L’imparfait « c’était » insiste sur l’aspect révolu de cette action passée : pour Rosette, c’est une déclaration d’amour.⇨ Mais pour Camille qui assiste à la scène, c’est une provocation. Un geste qui est davantage adressé à Camille qu’à Rosette • La « bague » représente des fiançailles passées, • Le plus-que-parfait « que m’avait donnée » revient sur un moment très précis et émouvant de leur enfance commune. • La syntaxe retarde le prénom de « Camille » le plus possible, jusqu’à la fin de la tirade.⇨ Camille devine que Perdican a tout organisé par dépit. Troisième mouvement : Un discours sur l’amour d’une grande duplicité CAMILLE, à part. Il a jeté ma bague dans l’eau ! PERDICAN Sais-tu ce que c’est que l’amour, Rosette ? Écoute ! le vent se tait ; la pluie du matin roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime. Par la lumière du ciel, par le soleil que voilà, je t’aime ! Tu veux bien de moi, n’est-ce pas ? On n’a pas flétri ta jeunesse ? on n’a pas infiltré dans ton sang vermeil les restes d’un sang affadi ? Tu ne veux pas te faire religieuse ; te voilà jeune et belle dans les bras d’un jeune homme. Ô Rosette, Rosette ! sais-tu ce que c’est que l’amour ? La réaction de Camille nous rappelle sa présence • La didascalie « à part » précise que personne ne l’entend sur scène : la réplique est destinée aux spectateurs. • La forme exclamative souligne la surprise, peut-être aussi l’indignation de Camille. • Le pronom possessif « ma bague » rappelle que c’est un cadeau qu’elle lui a fait. • Le CC de lieu « dans l’eau » elle vient seulement de comprendre ce qui a troublé l’eau.⇨ Et en effet, tout le reste de la réplique de Perdican est un double discours à l’attention de Camille. Une question qui introduit la réplique de Perdican • La question « sais-tu ce que c’est que l’amour » est une structure clivée (Qui est séparé en plusieurs parties.) , qui met en valeur avec un présentatif « ce que l’amour est ». • La question est fermée, Rosette peut répondre par oui ou par non, mais au fond, la question de la définition de l’amour reste ouverte. • La question est à priori rhétorique : Rosette, encore jeune et naïve, ne sait pas ce que c’est que l’amour. • Cela permet à Perdican d’introduire sa déclaration d’amour, qui est au cœur de sa réplique : « Je t’aime ».⇨ Il va enseigner à Rosette qu’elle sait déjà ce que c’est que l’amour. L’amour est la voix de la Nature • L’impératif « Écoute » : il lui demande de l’écouter, lui, mais aussi la voix de la Nature « le vent se tait ». • Il s’adresse à Rosette, il l’apostrophe avec son prénom « Rosette ». • Le diminutif « Rosette » en fait une petite rosée. • Perdican commence par évoquer ces gouttes de rosée « la pluie du matin roule en perles ». • L’amour est cette métaphore du « soleil » qui « ranime » les feuilles.⇨ Rosette, paysanne proche de la Nature, comprend mieux l’amour que Camille qui écoute. Mais la métaphore est plus complexe • La rosée n’est que la pluie du « matin » : elle disparaît, « séchée » par le « soleil ». En fait, cet amour pourrait bien être néfaste à Rosette. • La métaphore met en scène plusieurs personnages : le « vent » qui se contente d’écouter, le « soleil » qui réchauffe, la feuille qui est séchée et ranimée.⇨ Cette métaphore ne donne pas vraiment le beau rôle à Rosette qui risque en effet de disparaître sous l’effet de cet amour. Perdican oppose implicitement Rosette et Camille • L’assertion « tu veux bien de moi » fait allusion au rejet de Camille. • La question rhétorique « n’est-ce pas ? » insiste sur le fait que Rosette aura les qualités qu’il faut pour ne pas le rejeter. • Rosette est capable de ressentir un amour authentique : sa jeunesse n’a pas été « flétrie » par les déceptions. Son sang est « vermeil ». • Plusieurs mots partagent le même radical « ta jeunesse, jeune et belle, jeune homme » pour insister sur la période adéquate pour l’amour.⇨ Perdican partage la vision de Rousseau : la bonté naturelle de Rosette n’a pas été pervertie par la civilisation et les institutions religieuses. Une critique indirecte des institutions religieuses • Perdican reprend le soleil comme un CC de moyen « par le soleil », mais il l’associe à « par la lumière du ciel ». • Au ciel de Camille qui veut se « faire religieuse », Perdican oppose un « ciel » sans dieu, un « soleil » qui est pour lui l’amour véritable. • Ce verbe « vouloir » encadre ce discours « tu veux bien de moi » renvoie directement à « tu ne veux pas te faire religieuse ». • Le pronom indéfini « on » représente les religieuses qui ont dissuadé Camille de vivre un amour terrestre.⇨ Cette critique des religieuses passe par plusieurs métaphores. Acte 1 Au début de l’histoire, Perdican et Camille se revoient après dix ans de séparation. Anciennement tous les deux habitants du château du Baron, la vie les ont séparés. Lui revient avec un doctorat tandis qu’elle est entrée au couvent. Les précepteurs sont également introduits. Le Baron fait rapidement comprendre qu’il espère un mariage rapide entre Camille et Perdican qui s’entendaient très bien avant. Le but ? Les garder près de lui ! Le problème, c’est qu’au couvent, Camille a entendu de mauvaises choses sur l’amour. Elle est donc glaciale et n’en a rien à faire de finir avec lui. Perdican insiste, allant jusqu’à proposer une balade pour raviver d’anciens souvenirs. N’étant pas à un râteau mis près, elle refuse encore. Bravo Cam… Pour conclure cet acte, Perdican retrouve la paysanne Rosette qu’il n’a pas vue depuis longtemps non plus. Pour se venger de Camille, il séduit la pauvre paysanne qui n’a rien demandé. Le Baron est furieux : il comprend que mariage, réconciliation et époque heureuse, ce n’est pas pour tout de suite ! Que les ennuis commencent ! Acte 2 Maître Blazius conseille à Perdican d’insister auprès de Camille. Mais cette dernière reste stoïque. Sa proximité avec des religieuses qui sont toutes entrées au couvent suite à des déceptions amoureuses l’a dégoûté. D’ailleurs, elle parle de se consacrer à Dieu. Elle demande quand même à Dame Pluche d’envoyer une invitation à Perdican pour se voir. Lui enrage, car il a vraiment des sentiments. Il se rapproche petit à petit de Rosette. Il va quand même au RDV proposé par Camille. Le gars joue à peine sur deux tableaux. 👀 Camille lui révèle qu’une amie du couvent l’a éclairée sur l’égoïsme des hommes et l’a décidée à renoncer au monde en rejoignant les religieuses. Elle ne veut pas souffrir de l’amour. Perdican réplique en attaquant l’éducation religieuse et exalte la passion qui transfigure les êtres. L’amour est le but ultime de la vie, malgré le prix à payer et les potentielles blessures et douleurs. C’est l’apologie du libertinage contre l’hypocrisie religieuse.  Ce dialogue marque un tournant et se termine par une tirade de Perdican, tirée des lettres de George Sand :  Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. Autrement dit, c’est un éloge du mariage. Nous après avoir lu la tirade Acte 3 Perdican intercepte une lettre que Camille adresse à son amie religieuse. Il lit que la belle fille est désespérée ; il réalise qu’elle l’aime quand même un peu. Piqué au vif, il s’efforce de la rendre jalouse et Camille entend les paroles d’amours qu’il adresse à Rosette. Elle fait venir son cousin et cache la paysanne derrière un rideau. Perdican finit par avouer à sa cousine qu’il l’aime. Rosette s’évanouit de douleur. Devant les reproches de Camille, il finit par épouser Rosette. Camille souffre prise à son propre piège, ne pensant pas qu’il irait au bout.  Camille, c’est grave une drama queen Courant devant l’autel, elle crie ses sentiments. Perdican l’entend. Enfin les deux jeunes gens se laissent aller à leur passion et tombent dans les bras l’un de l’autre. Et là, patatras… Rosette était cachée et a assisté à la scène. Elle meurt d’émotion. La pièce se termine par la réponse lapidaire de Camille : « elle est morte. Adieu Perdican ». Voilà, voilà, c’est joyeux comme tout. Et en même temps… On ne doit pas badiner avec l’amour !
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