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Analyse Linéaire pour le baccalauréat 2022, Essays (high school) of French

Ces fiches sont des analyse linéaires rédigés des trois textes sous le genre de "roman" pour le bac de francais de 2022. Vous pouvez y retrouve une analyse d'un extrait de Thérèse Desquieroux et trois analyses d'extraits de la princesse de clèves (l'apparition de Mlle de Chartres à la cour, la rencontre entre la princesse et le duc de Nemours et l'agonie de M de clèves)

Typology: Essays (high school)

2021/2022
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30 Points
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Uploaded on 04/09/2022

gabriella-chaccour
gabriella-chaccour 🇦🇪

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Download Analyse Linéaire pour le baccalauréat 2022 and more Essays (high school) French in PDF only on Docsity! Analyse linéaire «   Une vie   », Guy de Maupassant, 1883   : « Une vie » est un roman écrit par Guy de Maupassant et publié à Paris en 1883. Ce livre est composé de 14 chapitres dont l’histoire se déroule autour d’une jeune fille nommé Jeanne qui voit la vie la transformer peu à peu. Dans l’extrait analysé, Jeanne, qui a 17 ans, quitte le couvent de Rouen où elle est rentrée à l’âge de 12 ans. En effet au XIXème siècle, les jeunes filles de bonnes familles étudier dans ces lieus où ils apprenaient à être des bonnes mères de famille. Or, Jeanne passait son temps a rêvé d’un amour de conte de fée, d’un prince charmant, d’une vie idéale. Après avoir sortie du couvent, Jeanne rencontre le vicomte, Julien de Lamare, et décide qu’il est l’homme de ces rêves, ce qui n’était pas le cas. La pauvre Jeanne eu ses premières désillusions dès la nuit de noces où Julien était déjà irascible, avare et brutale. Mais désormais, ils sont mariés et elle n’y peut rien. La vie de Jeanne démarre donc dans une dépression que la solitude n’adoucira pas et elle voit ses rêves lui échapper sous ses yeux. À travers cet extrait, on peut voir l’image que Guy de Maupassant tient sur le mariage. En effet, ce dernier fait partie des écrivains réalistes qui reflètent la réalité dans leur œuvre tel quelle, sans l’idéaliser. Mais quelle est cette image que Maupassant tient sur la vie d’un couple, qui est d’ailleurs, reflété, dans cet extrait ? Tout d’abord on peut séparer le texte en deux mouvements. La première partie, de la ligne 1 jusqu’à la ligne 11 met l’accent sur la monotonie et le vide qui marquent la vie de Jeanne. La deuxième partie de la ligne 12, jusqu’à la ligne 25 évoque les relations entre Jeanne et Julien, du point de vue de Jeanne. En analysant ses deux parties on va pouvoir répondre à notre projet de lecture. Premièrement, dès le début, on place Jeanne dans un lieu dont les conditions favorisent sa mélancolie. Cela est représenté à travers l’emploi des adjectifs dévalorisants « froide » et « humide » qui démontrent une atmosphère désagréable et déplaisante. L’anaphore du mot « tout » ainsi que le lexique de couleurs au niveau de la ligne 10 nous donnent aussi l’impression que Jeanne est entourée de laideur et qu’aucun espoir n’est permis. C’est comme si son existence lui échappe et qu’elle est condamné à vivre dans le néant. Le cadre spatial de Jeanne favorise donc son désespoir. Deuxièmement, la vie de notre héroïne, est une succession de moments incipit. Cela est traduit par la gradation aux lignes 1 à 3, où on commence par le singulier pour finir avec le pluriel, et on commence par le jour pour finir avec le mois. En aillant recours à ce sommaire, l’auteur résume une période plutôt longue en deux lignes. Il reflète donc l’insignifiance de l’existence de Jeanne, c’est comme si ses jours ne méritent pas d’être raconté puisqu’il ne s’y passe rien d’intéressant. De plus, toutes les journées se ressemblent, on le voit à travers les trois comparaisons aux lignes 1 et 2. Jeanne vit une existence vide qu’aucun évènement ne vient bouleverser. Ce qui renforce aussi cette idée de monotonie dans sa vie est le parallélisme. Ce procédé est employé pour montrer que la « vie » de Jeanne est dominée par l’ennui et on a l’impression d’immobilité, le temps ne passe pas. Au niveau des trois premières lignes de l’extrait, on retrouve une reprise de la conjonction de coordination « et » trois fois. Cette répétition renvoie à la répétition des journées vides que jeanne est en train de vivre et donc à un espoir qui est sans-cesse déçu. Il y a un effet d’accumulation. La situation de Jeanne s’empire donc dans la durée.  En troisième lieu, notre personnage principale baisse les bras. « Peu à peu, cependant, son regret des contrées lointaines s’affaiblit », par le biais de cette phrase on comprend que Jeanne arrête de s’espérer une vie qui correspond à celui de ses rêves, en effet Jeanne rêvait qu’avec son prince charmant elle ira aux pays lointains mais dans cette phrase, on apprend que ça même, elle n’en rêve plus. La métaphore « l’habitude mettait sur sa vie une couche de résignation » nous montre aussi que Jeanne abandonne sa lutte et accepte sa défaite, elle est prisonnière de sa situation et est condamné à une vie décevante. A force d’être déçu, on retrouve en Jeanne une absence de tout désir, la négation de sa vie occupe tout sentiment positive : « Aucun; aucune, aucun », l. 8-9. L’expression « désenchantement de vivre » employé par l’auteur renvoie à l’intensité de sa mélancolie, Jeanne semble ne plus vouloir vivre et elle se laisse envahir par la mélancolie : « en elle se développait… » cette phrase exprime une action dont elle n’est pas sujet, elle n’a pas de pouvoir sur sa mélancolie. Ce sentiment semble la dévorer de l’intérieur sans qu’elle y résiste. Enfin, à la ligne 10, un lien est établi entre Jeanne et les vieux meubles, on qualifie Jeanne de vieille ce qui contraste avec le fait qu’elle est une jeune mariée. On peut donc conclure que Jeanne mène une vie, vide, privé d’espoir et de joie, et sa condition est irrémédiable. Le titre du roman « une vie » est donc très ironique puisque de ce qu’on vient de lire, Jeanne n’a pas de vie, on ne peut pas dire qu’elle vie mais plutôt qu’elle survit, et ça à peine. Mais pourquoi se trouve-t-elle dans cet état ? c’est à cause de Julien. Dans un premier temps, on sait que Jeanne pensait que Julien était l’homme de sa vie. Elle le croyait tellement qu’elle l’a épousé, mais on apprend que c’était qu’un acte. Avant de l’épouser Julien jouer le prince charmant, mais après il devient un marie ordinaire. Ce changement est reflété par la comparaison à la ligne 13. On représente Julien comme un acteur qui a prétendu être ce qu’il n’est pas, Jeanne découvre un visage de son mari qu’elle ne connaissait pas, elle se rend compte que tout ce qu’elle avait vécu avec lui était un mensonge, c’est un retour brutal à la réalité. Le verbe « Il semblait », l. 12 suggère que Jeanne ne le connait pas. Ce changement est aussi quelque chose de très soudain puisqu’on emploie le mot « subitement » à la ligne 14, on a l’impression que Jeanne n’a pas eu le temps de comprendre cette métamorphose. Puisque l’homme a changé, ses relations avec cet homme ont changé aussi, « Ses relations avec Julien avaient changé complètement », l. 12, cette idée est confirmée par « tout autre » dans la phrase suivante. Dans un deuxième temps, Jeanne décrit son mari de manière très péjorative. Dans sa description elle évoque les mains, les habits, sa barbe…et les qualifie avec des termes négatifs : l’habit est « vieil », sa barbe  « longue », « mal coupée », ses mains  « n’étaient plus soignées » … Julien a donc arrêté de mettre de l’effort dans son physique et est devenu laid « l’enlaidissait incroyablement ».
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