Download commentaire compose dun roman and more Lecture notes Law in PDF only on Docsity! Commentaire composé Hassna Mallouki Zola fait partie du naturalisme, ce mouvement qui prolonge le réalisme et qui tend à dépeindre la réalité en se basant sur un travail de documentation. Zola, lui, est séduit par la thèse selon laquelle les comportements humains sont déterminés par l’hérédité et l’influence du milieu. Germinal, publiée en 1885, fait partie des Rougon Maquart, Zola y raconte l’histoire d’Etienne Lantier, un ouvrier de la mine dans le nord de la France. Cet extrait, de type narratif-descriptif, situé à la cinquième partie de l’œuvre, relate la révolte des mineurs. Alors, comment Zola décrit-il la révolte des mineurs ? et en quoi consiste le paradoxe dans cette scène ? Pour cela, nous verrons, dans une première partie, la révolte des mineurs. Ensuite, dans une seconde partie, nous étudierons le contraste que représente cette scène ? Premièrement, cet extrait décrit la révolte des mineurs. A travers le champ lexical utilisé par l’auteur ; « meurt-de faim, guenilles, femelles lasses, décharnés, la faim », nous constatons la misère des mineurs qui est la source de leur révolte. Nous avons alors une relation de cause et conséquence entre la misère et la violence. L’emploi de l’oxymore « enfanter des meurt-de faim » renforce également cette misère insupportable. En plus, la multitude des hommes et des femmes appuie sur cette violence. En fait, les femmes comptent « près d’un millier » alors que les hommes sont nombreux de fois de plus « deux mille ». Nous avons aussi la présence de tous les âges « des femmes, des jeunes femmes, des vieilles ». Ce qui veut dire que tout le monde est concerné par la grève. Leur colère s’intensifie, cela est justifié dans l’utilisation de la gradation « tenaient, soulevaient, agitaient ». Zola présente cette foule comme un seul individu « une masse compacte, un seul bloc, serré, confondu ». Cette uniformité montre la solidarité des mineurs contre la bourgeoisie surtout avec l’apparition de la hache, qui symbolise la mort. Zola la présente comme un être humain « une hache passa ». En effet, nous avons un passage du général vers le particulier ;