Docsity
Docsity

Prepare for your exams
Prepare for your exams

Study with the several resources on Docsity


Earn points to download
Earn points to download

Earn points by helping other students or get them with a premium plan


Guidelines and tips
Guidelines and tips

commentaire composé sur le dernier jour d'un condamne, Study Guides, Projects, Research of French

commentaire composé sur le dernier jour d'un condamne

Typology: Study Guides, Projects, Research

2022/2023

Uploaded on 04/20/2023

yasmina.nasser
yasmina.nasser 🇱🇧

3 documents

Partial preview of the text

Download commentaire composé sur le dernier jour d'un condamne and more Study Guides, Projects, Research French in PDF only on Docsity! Commentaire composé : Le dernier jour d’un condamné, La Préface, Victor Hugo Introduction Poète, dramaturge et prosateur romantique du XIXe siècle, Victor Hugo est considéré comme l'un des écrivains français les plus importants de son temps. Il a également été présenté comme un écrivain engagé. Cette œuvre, écrit très rapidement, raconte les dernières heures d'un condamné à mort, relatées dans son journal. Trois ans après sa parution, Victor Hugo rédige une préface dans laquelle il exprime son opinion contre la peine de mort. L'extrait étudié est tiré de cette préface, dans laquelle Hugo donne son avis sur la peine capitale. On peut alors se demander ce qui fait l'efficacité de l'argumentation de Victor Hugo. Ainsi, nous verrons d'abord que sa réfutation est rigoureuse, puis que le discours de l'auteur est polémique I)La confrontation de deux discours 1)Un échange de paroles et des idées Dans cette préface, Victor Hugo établit un dialogue avec les partisans de la peine de mort, il leur donne la parole. C'est à partir de cela qu'il construit ses propres réponses « parce qu'il importe de retrancher de la communauté… » (l.2). Le tiret en début de phrase nous montre qu'il s'agit d'un discours direct rapporté, les mots sont mis à distance : Victor Hugo veut nous faire comprendre que ce n'est pas lui qui garde ses mots. ”Ceux qui jugent et qui condamne” (l.1) : la mise à distance est renforcée par le pronom démonstratif « ceux ». Le dialogue s'étend tout au long de notre extrait « vous objectez » (l.4) le partisan de la peine de mort reprend la parole pour remettre en cause les arguments de Victor Hugo. Une personne unique au premier paragraphe : l'interlocuteur, devient ensuite une entité plus abstraite : « reprend-on » (l.9) avec le pronom personnel indéfini « on » Victor Hugo nous fait comprendre que c'est un point de vue répandu, peut-être que le « on » représente en fait plusieurs contradicteurs, qui est la communauté des partisans de la peine de mort. « Eh bien ! » (l.20) Hugo ici annonce qu'il reprend la parole. A la fin de notre extrait, « à la bonne heure » (l.43) cette exclamation sonne comme une victoire, une confirmation de raisonnement menée par Victor Hugo. 2)Décrédibiliser les partisans de la peine de mort Victor Hugo donne la parole aux partisans de la peine de mort, mais c'est pour mieux faire passer sa propre thèse. Au début, leurs arguments sont acceptés : « il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nuit et pourrait lui nuire encore » (l.2-3) l'argument est rationnel et bien justifié, mais il n'emporte pas forcément la peine de mort. « S’il ne s'agissait que de cela » (l.3). Immédiatement, pour limiter la portée de l'argument, Hugo reprend la parole : « il ne s'agit que » c'est une tournure restrictive. « Faites mieux votre ronde » (l.5) cette phrase impérative tranche le débat. Ensuite les arguments des partisans de la peine de mort sont de moins en moins rationnels. Les présupposés et les émotions prennent le pas sur la logique. « Il faut que » (l.9) cette phrase est utilisée pour introduire chacune de leurs idées. « Il faut faire des exemples » (l.15) cette tournure impersonnelle est typique pour introduire un présupposé : elle présente son complément d'objet comme un ordre « punir, se venger, faire des exemples ». Par ailleurs, « il faut que la société, que la société » (l.9), ces répétitions désordonnées donnent une impression de bégaiement qui décrédibilise celui qui parle « il faut faire » (l.15), « il faut épouvanter » (l.16). « Nous nions » (l.20) cette phrase a le même rôle dans le paragraphe suivant : « voilà bien à peu près textuellement la phrase éternelle de tous les réquisitoires » (l.18) pour réaffirmer que ce sont bien là les arguments utilisés, Victor
Docsity logo



Copyright © 2024 Ladybird Srl - Via Leonardo da Vinci 16, 10126, Torino, Italy - VAT 10816460017 - All rights reserved