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Analyse psychologique et comique dans le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, Schemes and Mind Maps of French Language

Extrait de la comédie psychologique Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, publiée en 1730. L'auteur, partisan des Lumières, analyse la psychologie des personnages et utilise la comédie de situation et de mots pour mettre en scène le jeu d'amour entre deux promis qui ont décidé d'échanger leurs identités avec leurs valets respectifs. Le texte étudié donne l'exemple de la comédie italienne et met en scène la révélation du secret qui met fin au quiproquo entre les deux.

Typology: Schemes and Mind Maps

2023/2024

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Download Analyse psychologique et comique dans le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux and more Schemes and Mind Maps French Language in PDF only on Docsity!  NOM :  Jéhane Hamdy Adel                                                              COMMENTAIRE COMPOSÉ                                              Extrait de Jeu de l’amour et du hasard  (1730)       Le passage étudié est tiré de la sixième scène de l’acte III, du Jeu de l’amour et du hasard comédie psychologique de Marivaux, publiée en 1730. Fervent partisan du mouvement des Lumières, l'écrivain est connu pour l’analyse psychologique abordé dans la plupart de sa production littéraire; mais aussi pour ses nombreuses pièces de théâtre ornées par l’inspiration de la comédie italienne dont le texte étudié donne l’exemple. Dans cette pièce, le dramaturge met en scène le souci de l’être et le paraître, il parvient à perturber le stéréotype répandu à cette époque imposant des règles strictes liées à la hiérarchie sociale. Cette pièce met en scène l'amour naissant et le badinage auquel se livrent, en toute innocence, deux jeunes gens aux sentiments encore incertains. Silivia et Dorante, les deux promis, ont décidé d’imaginer un stratagème non pour duper mais pour mieux connaître l’autre. Ils entreprennent, chacun de son côté, d'échanger son identité avec son valet respectif : Silivia échange ses vêtements avec sa suivante, Lisette et Dorante en fait de même/ se déguise sous les traits d’Arlequin. Suite à cette inversion de rôles, les deux maîtres se démasquent ainsi que leur valets, qui après avoir joué à la galanterie sous leurs déguisements de maîtres, conviennent de se marier. Quant à ce passage, nous pouvons y voir la révélation de l’identité de chacun des deux valets qui s’avère, contrairement à celle de leurs maîtres, comique et parodique. Alors, en quelle mesure ce dévoilement d’identité va-t-il décliner les procédés du registre comique visé par Marivaux ? Nous verrons dans un premier temps la double révélation. Puis, dans un second temps nous allons aborder les registres comiques et la comique verbale.       Tout d’abord, le texte s’ouvre sur une série d’interrogations adressée par Arlequin à Lisette qu’il prend pour sa maîtresse, Silivia. Il se prépare pour un aveu particulièrement risqué. Méfiant, de sa réaction en sachant sa vraie identité, Arlequin lui pose des questions qui ne servent qu’à retarder son aveu et à renforcer l’ambiguïté de la situation aux yeux de Lisette, comme l’indique: « Madame, votre amour est-il d’une constitution bien robuste, soutiendra-t-il la fatigue que je vais lui donne, un mauvais gîte lui fait-il peur ? » (L.1-2-3). Son admiration à la fausse maîtresse le rend incapable de s’avouer hautement de peur qu'elle ne le chasse ou qu’elle haï ce qu’il est vraiment: « Haïssez-vous la qualité de soldat ? : » (L.11). De même, nous pouvons remarquer qu’Arlequin prévoit le désespoir de Lisette en sachant sa situation modeste, ce qui est perceptible à travers une sorte d’antithèse « constitution bien robuste et la fatigue »(L.2), c’est pourquoi il hésite et tergiverse pour ne pas s’avouer, comme le montre les points de suspension dans la phrase « Je suis…n’avez-vous jamais vu de fausse monnaie ? ».Pour sa part, Lisette répond à ces réponses détournées par une suite d’impératifs et des questions qui l’insister à se dévoiler : « Tirez-moi donc d’inquiétude ! » (L.4) et « Achevez donc, quel est votre nom ? » (L.7). Face à l’insistance de Lisette, le pauvre valet entreprend une autre manière pour se dévoiler tout en atténuant le choc de la fille qu’il aime. Il a donc eu recours à l’euphémisme pour réduire l’effet de la surprise comme en témoignent l’emploi de l’adverbe « petitement » (L.3) et les diverses métaphores le désignant tels que « Fausse monnaie » et « Louis d’or faux », il se compare à une fausse monnaie pour lui confronter indirectement à sa situation simple en tant que valet.       Suscitant, comme dans toutes ses pièces, la surprise de l’amour, Marivaux confronte les deux valets face à leur propre supercherie. On aperçoit nettement l’étonnement et la surprise lors de la scène du tombé du masque d’Arlequin, qui a l’air se dévoiler inconsciemment ou par erreur : « Je n’ai pu éviter le rime.» (L.17). Le choc est bien mis en scène à travers les signes de ponctuation, les points d’exclamation sont employés à plusieurs reprises : « Un soldat d’antichambre ! » (L.14), « Faquin » (L.16) et « Mais voyez ce magot, tenez ! » (L.18). Dès la divulgation d'Arlequin, nous pouvons remarquer un revirement radical dans l’intrigue : lorsqu’elle a découvert la vérité d’Arlequin, Lisette a complètement changer son comportement, elle semble être libérée des règles que lui impose son déguisement. Au langage soutenu cher aux nobles, elle oppose celui des valets : « Mais voyez ce magot ». Á la place de la galanterie, elle a opté pour la grossièreté : « Faquin ! » et « Je m’épuise en humilités pour cet animal-là ». De même, elle a remplacé le vouvoiement, adopté au début du texte, comme dans « qui êtes-vous » et « Achevez » par le tutoiement à la fin du passage : « Prends ta revanche. » (L.34). D’ailleurs, en se divertissant de la situation, Lisette décide de continuer de jouer la comédie profitant de la sottise d’Arlequin. Lui, pour sa part tient à son déguisement, il poursuit donc le jeu de galanterie, en réemployant les tournures et le ton respectueux qui va de paire avec son masque de maître : il s’adresse à elle en          Dalia Achraf       Le Jeu de l'amour et du hasard, dont ce texte est extrait, est une comédie en trois actes en prose de Marivaux, dramaturge et romancier français du XVIIIe siècle. Cette pièce met en scène l'amour naissant des deux jeunes, Dorante et Silvia, qui ont recours au même stratagème et se présentent sous l'apparence de leurs domestiques, Arlequin et Lisette, avant de se marier. Dans ce passage, on assiste en fait à un dialogue entre les deux valets, semblant être leurs propres maîtres. À quel point ce double travestissement avait-il un rôle efficace dans l'avènement de leurs sentiments mutuels ? Nous verrons tout d'abord dans quelle mesure cette dissimulation at-elle pu atteindre son but, ensuite nous traiterons la révélation réciproque des émotions des deux domestiques. Dès le début du texte, le quiproquo se manifeste clairement à travers les paroles des deux personnages et leurs attitudes l'un envers l'autre. Arlequin croit naïvement qu'il parle à Silvia alors que Lisette suppose qu'elle s'adresse à Dorante. On constate que les deux se dialoguent d'une façon qui va au pair avec les rangs sociaux de leurs maîtres, comme en témoignent « Madame, votre amour », (l.1), et « qui êtes-vous ? », (l.4). Pourtant, ce déguisement n'a pas longtemps duré. La fausse Silvia semble douter de l'identité de son locuteur. Elle exerce ainsi une certaine pression pour qu'il lui révèle son vrai nom. Les impératifs tels « tirez-moi […] qui êtes-vous ? », (l.4), voire « Achevez […] votre nom ? », (l.7), en sont un bon exemple. Malgré le caractère vigoureux et ferme de la fausse Silvia, Arlequin détourne sans cesse la conversation et essaie de s'échapper de son insistance, ce qui apparaît dans « Je suis… », (l.5), « Mon nom ! », (l.8). Bien que le faux Dorante fasse un effort pour dissimuler sa vraie identité, son masquage est finalement dévoilé en raison de la persévérance de Lisette. Cette dernière révèle davantage qui elle est vraiment d'une manière qui rend Arlequin stupéfait : « le sol dat d'antichambre de Monsieur vaut bien la coiffeuse de Madame », (l.28, l.29). De ce fait, elle paraît se venger de son adversaire « Prends ta revanche », (l.33). On peut observer également que le ton de la conversation s'est chuté pour satisfaire au niveau de langage de leur classe sociale, lorsque les identités sont démasquées. Ce qui est souligné par « cet animal-là », (l.21), ainsi que « cette margotte », (l.34). Mais même si ce déguisement est exposé, cela n'empêche pas la naissance réciproque de belles émotions entre eux. Lors des premières lignes du passage, l'existence des sentiments de passion est nettement constatée. La série des questions d'Arlequin sur l'amour de Lisette se place sous le titre de l'admiration. De plus, il se montre trop hésitant de lui révéler son nom. Il essaie toujours de dévier la conversation. Il tente également de lui faire allusion de son identité en déclarant qu'il semble à une « fausse monnaie », (l.5), ou bien à un « louis d'or faux », (l.6). Les apartés ainsi que les points d'exclamation, à chaque fois que Lisette lui donne l'ordre de dire son nom, affirment sa répugnance de l'obéir. Finalement, il divulgue, sous pression, son statut actuel : « un soldat d'antichambre », (l.13), et comme cela, Lisette prend conscience qu'elle ne s'adresse pas à Dorante. Tout compte fait, nous avons constaté comment l'auteur avait-il habilement dépeint un tableau tant amusant et humoristique, où l'amour se place au premier rang. Cet effet comique est dû essentiellement au quiproquo. Marivaux, par son style et même les noms des personnages, semble nous rappeler sa pièce également comique Les Fausses confidences           UNIVERSITÉ D'AIN CHAMS                                                       COURS : ÉTUDE DE TEXTES  FACULTÉAL-ALSUN                                                   NOM :  Farah Adel Azab  DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS  COMMENTAIRE COMPOSÉ Extrait de Le Jeu de l’amour et du hasard                Ce texte est tiré de la sixième scène du troisième acte de la pièce de théâtre Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, publié en 1730. Il est connu pour ses comédies qui sont des « surprises de l'amour ». Dans ses ouvrages, l'obstacle que rencontre l'amour n'est ni l'interdiction morale ni l'opposition familiale mais ce sont les protagonistes qui ne veulent pas s'avouer être amoureux. Cette pièce raconte l'histoire d'une jeune fille issue d’une famille de la haute bourgeoisie, Silvia, qui est destinée à épouser le fils d'un ami de son père. Inquiète de se marier avec une personne qu'elle ne connaît pas, elle obtient de son père, M. Orgon, la permission d'échanger de costume et de rôle avec Lisette, sa femme de chambre, afin de mieux observer son prétendant. Quant au jeune homme, Dorante, il arrive ainsi déguiser sous l'apparence de son valet. Dans ce passage, il s’agit d’une conversation entre Lisette et Arlequin, les suivants de Silvia et Dorante, au cours de laquelle nous témoignerons de la révélation du secret qui met fin au quiproquo entre les deux. Alors, dans quelle mesure le génie comique de Marivaux fait passer le quiproquo à l’aveu ? Nous verrons dans un premier lieu la situation qui passe d’un quiproquo à un aveu et dans un deuxième lieu nous étudierons l’habilité verbale de Marivaux qui se manifeste à travers les différentes formes de comique.  propre-amour en danger. Marivaux a eu recours à plusieurs formes de comique afin de relater cet aveu burlesque.                    Cette scène se distingue en divers genres de comiques, qui varient au cours de l a scène. Tout d’abord, c’est la comique de situation qui repose sur le  quiproquo entre les deux personnages. On remarque que les deux sont dans  l’embarras : Arlequin révèle son embarras à travers plusieurs formulaires comme « Préparons un peu cette affaire-là » (l.1) et « je vais le loger petitement » (l.3). La rime de « coquin » avec « Faquin » donne une image de malhonnêteté et dresse les mensonges d’Arlequin. De la part de Lisette, elle doute d’Arlequin, son doute la mène par ailleurs à commencer le jeu, à interroger. Le comique de situation se manifeste ainsi à travers le jeu qu’Arlequin mène : il reprend les mêmes tournures de Lisette pour éviter de répondre à ses questions. Le comique de mots est bien  visible via les plusieurs métaphores impliquées dans le texte par Arlequin qui se compare premièrement à une fausse monnaie ce qui révèle l’autodérision, puis, le soldat d’antichambre pour désigner qu’il est un valet. La reprise constante des  phrases courtes et simples montre l’habilité de Marivaux en dressant le tableau de la révélation da la vérité. « Ma gloire te pardonne » est une personnification qui  montre qu’elle n’a pas besoin d’une gloire pour sentir amoureuse.                 Malgré leur peur de déception manifestée au début, ils essayent de  conserver la bonne humeur en riant ce qui est visible à travers la formule  prononcée par Lisette « Ah, ah, ah…va, va, ma gloire te pardonne » (l.25) : ils  expriment leur gaieté qu’ils n’ont pas perdus celui ou celles qu’ils aiment. Après avoir révélé leur véritable identité, le langage de valet s’impose à nouveau, ils remplacent tout de suite le vouvoiement par le tutoiement : le retour à la réalité.  Nous pouvons remarquer cet acte à travers les plusieurs insultes comme en  témoigne dans « Faquin – Margot – Margotte » qui montrent la conversation  dominée désormais par la domesticité. Le tutoiement est ainsi perceptible à travers les formules « Touche là Arlequin ! » (l.29).                    À l’issue de notre analyse, nous constatons que dans ce dialogue, qui est dressé à travers plusieurs formes comiques, il s’agit de la découverte de la réalité à laquelle échappe les protagonistes dès le début de la comédie. Ce dévoilement a contribué à l’amusement des spectateurs : même s’ils sont au courant du déguisement, ils ont été amusés par le comique de mots de cette scène, le quiproquo et le double aveu. Dans cet extrait, Marivaux affirme qu’on doit préférer l’amour à la gloire : il évoque ainsi la question de la hiérarchie qui oblige les gens à se marier avec une personne du même rang social. Ce déguisement nous rappelle celui traité dans le comédie L’Île des esclaves de Marivaux où Arlequin devient le maître de son maître, Iphicrate, puisqu’ils débarquent sur un île où les maîtres deviennent des valets et les valets deviennent des maîtres.  Myriam Rami Adel 2ème année  Commentaire sur Le Jeu de l'amour et du hasard         Ce texte est extrait de la scène VI de l'acte III de la comédie Le Jeu de l'amour et du hasard, publié au XVIII siècle. Parmi toutes les comédies écrites par Marivaux, cette pièce est considérée comme son chef-d'œuvre. Cette comédie a pour intrigue l'inversion de rôles de deux jeunes nobles, Silvia et Dorante, qui doivent se marier. Mais puisqu'ils ne se connaissent pas, ils décident d'échanger leur identité avec leurs valets, Lisette et Arlequin, pour que chacun connaisse mieux son futur époux. Quant à cet extrait, on peut y voir une scène de double aveu où les deux valets révèlent leurs vraies conditions sociales d'une manière comique suscitant la surprise. Alors, dans quelle mesure la méprise entre les deux serviteurs a-t-elle amené à un aveu humoristique?Nous observerons dans un premier temps le quiproquo causé par le déguisement des valets  et nous verrons dans un deuxième temps la comédie qui règne dans leurs confessions.              Dans ce texte, le quiproquo est dû au déguisement des deux valets en des Maîtres. Ce malentendu était bien perceptible par plusieurs moyens. D'abord, on remarque le vouvoiement utilisé par les deux serviteurs puisque chacun d'eux croit qu'il entretient une conversation avec un noble “vous, votre” (l.1, 4). Puis, on aperçoit aussi les apostrophes qui témoignent d’une grande confusion “Madame, charitable Dame”(l.1,27). Ensuite, nous pouvons observer que de peur qu'il perd son amoureuse, qu'il croit une femme noble, il a retardé son aveu plusieurs fois par des différents manières. Premièrement, il s'apprête à révéler son identité par une série de questions qui vise à s'assurer de son amour et qu'elle ne le quittera pas si elle connaît la vérité. On remarque que ses questions comportent une métaphore par laquelle Arlequin compare son déguisement d'un mauvais gîte qui pourrait faire peur à Lisette et l'encourager à le quitter, comme le montre “un mauvais gîte lui fait-il peur?” (l.3). On aperçoit donc que Lisette a commencé de s'inquiéter et de s'interroger sur l'identité de cet homme qu'elle croyait Dorante. Mais toujours ayant peur, Arlequin qui est prêt à dévoiler son origine se ravise,  comme le témoigne les points de suspension “je suis…”(l.5). De plus, le faux Dorante essaye une autre fois d'une manière indirecte de se démasquer en comparant lui-même d'une fausse monnaie puisqu'il est un valet déguisé et non pas le Maître, ce qui est bien clair dans la comparaison “je ressemble assez à cela”(l 6). Par conséquent, une fois de plus, Lisette s'interroge sur celui qui lui fait face et le questionne de nouveau sur son identité “quel est votre nom?”(l.7). Arlequin, trop inquiet, réalise qu' il ne peut plus se cacher et qu'il doit répondre à la curiosité de Lisette, cela est perceptible à travers l'exclamation “mon nom !” . Ainsi, malgré son hésitation et son inquiétude, il jouit d'un sens de l'humour en faisant une remarque comique sur la rime entre “ Arlequin  / coquin” , comme l'en témoigne son aparté “Lui dirai-je que je m' appelle Arlequin ? non; cela rime trop avec coquin”(l.8). Le valet déguisé, après avoir été sollicité une fois encore par Lisette, se lance dans une nouvelle image, celle du soldat. Lisette est alors surprise et le questionne sur le sens de ce qu'il vient de dire.  Toujours incapable de révéler son identité directement, il utilise une métaphore pour livrer sa condition de valet  “par exemple un soldat d'antichambre.”(l.13). On remarque donc la surprise de Lisette qui ne comprend rien et qui croyait jusqu'au moment qu'elle parlait avec Dorante, comme le montre la question “ce n'est donc point Dorante à qui je parle enfin?”(l.14).            Nous avons vu comment le quiproquo se manifeste dans ce passage et comment a-t-il préparé à l'aveu des deux valets , nous verrons maintenant la double confession ayant une dimension comique. suis ....) les points de suspension illustrent ce changement et créent un effet de retard et d'attente chez Lisette qui commence  à s'énerver comme c'est perceptible dans( Achevons donc, quel est votre nom ? ). Alors, de son côté, il multiplie les questions apparemment sans rapport avec le sujet en raison de ne pas révéler son identité comme le montre l'utilisation des métaphores dans( la fausse monnaie- Louis d'or- ).    Arlequin, après avoir être sollicité une autre fois par Lisette, se lance dans une nouvelle image, celle du soldat. C'est donc une nouvelle métaphore. Mais Lisette est surprise de sa réponse et le questionne sur le sens de ce qu'il venait de dire  comme le montre ( Qu'appelez vous un soldat ? ). Alors, la métaphore révélée par Arlequin montre également sa condition de valet en disant( un soldat d'antichambre ). Lisette est tellement surprise de sa réponse comme cela est souligné par l’emploi du point de l'exlamation dans ( un soldat d'antichambre ! ). Arlequin a dévoilé donc son identité en passant au aveu ( c'est lui est mon capitaine! ). Par cette réponse, il révèle avec humour qu'il n'est que le valet de Dorante. Or, la réponse de Lisette est comique car elle utilise  une expression qui rime avec Arlequin ( Faquin ) . Malgré son aveu, il continue de parler avec elle d'une manière respectueuse en la croyant une dame de condition comme l'indique ( Madame, si vous préfériez ). D'ailleurs, Lisette avoue à son tour sa véritable condition en disant ( le soldat d'antichambre de Monsieur vaut bien la coiffeuse de Madame ). Ainsi, les deux compléments du nom montrent que le quiproquo reposait sur une même attitude et un même statut social. Alors,c’est le tour d'Arlequi de se montrer surpris de cet aveu comme le montre ( La coiffeuse de Madame ! )  Après avoir vu la révélation de l'identité de deux personnages en utilisant le même style, passant maintenant à l’échange comique entre eux.     Dans un second temps, Marivaux a employé différents types  de comique afin de faire rire les spectateurs. Tout d'abord, nous remarquons le comique de la situation renforcé par le quiproquo : tandis qu'Arlequin à échoué  dans ses tentatives de révélation, il ne sait pas que Lisette est une soubrette. Seul le spectateur sait le déguisement de deux valets grâce au principe de la double énonciation qui lui permet d’assister à cette scène de révélation de l'identité. De plus, les apartés  utilisés aident le spectateur à bien comprendre ce que fait Arlequin et encore font sourire le spectateur qui est le seul à connaître la véritable identité des deux protagonistes.    Ensuite, Marivaux a encore employé le comique des mots bien visible dans cet extrait à travers les nombreuses métaphores utilisées par Arlequin afin de cacher son véritable identité. Ces métaphores bien illustrées soulignent le langage familier du protagoniste et son tromperie envers Lisette,il n’a pas révélé directement son identité,au contraire, il a eu recours aux métaphores qui désignent son identité. Par ailleurs, la répétition exprimant la surprise des deux personnages, crée un effet comique. Marivaux n'a pas imité les autres scénes qui montrent que les valets sont ignorants et ne comprennent rien,par contre, dans cette scène il a bien souligné la vivacité d'esprit d'Arlequin qui était capable de recourir à des métaphores pour tourner la situation à son avantage. Ainsi son langage est caractérisé par  son bonne humeur comme l'indique ( la jolie culbute que je fais là) . Quant à Lisette, elle est identifiée par son statut social modeste et cela est souligné par les termes qu'elle emploie comme ( faquin- magot ). Elle est aussi caractérisée par sa gaieté  comme le montre ( riant) parce qu'elle n'a pas été fâché de ce qu'elle a connu mais elle a du accepté rapidement la situation.    À l'issue de notre analyse, nous pouvons conclure que le rôle comique des valets qui à travers le quiproquo et les aveux amusent le spectateur.De plus, Marivaux a bien utilisé les différents genres du comique pour montrer la différence entre les deux maîtres qui ont un certain attitude en parlant ,et les deux valet qui traitaient par nature.
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