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Commerce internationale, Summaries of Trade and Commerce

résumé commerce internationale. les théories de base

Typology: Summaries

2020/2021

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rania-boulaabi
rania-boulaabi 🇹🇳

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Download Commerce internationale and more Summaries Trade and Commerce in PDF only on Docsity! Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 Les relations économiques internationales ►► Introduction Générale : - L’avènement des relations économiques internationales ou plutôt des échanges commerciaux remontent à une époque bien lointaine, les REI ont existé de tout temps. Elles ont précèdes le corps de règles de droit qui devait s’appréhender par la suite, c.-à-d. elles ont existés avant même l’existence de l’Etat moderne pour jouer le rôle de régulateur dans ces échanges. - Certains économistes du XIXème siècle ont même passé sous le silence le rôle de l’Etat et sont allé jusqu’affirmer que le commerce internationale est un pur fait qui a donné naissance aux droits internationales. - Mais même s’il est indéniable que les échanges internationaux ont constitués de tout temps un rouage essentiel de la dynamique économique, on peut parler véritablement de relations économiques internationales avant l’avènement de l’Etat moderne et sans tenir compte de son rôle central, et avant l’apparition de la monnaie comme moyenne de l’échange. Sur le plan historique en remontant jusqu'à l’antiquité on s’aperçoit que la réflexion économique était conditionnée par la morale, le taux d’intérêt était condamné de même que le métier de négociant était dévalorisé. - Durant le moyen âge c’était plutôt au nom de la religion que la même démarche était imposée quoique sensiblement atténuée par certaine acceptation des échanges commerciaux, dans la mesure où ils étaient soumis à la notion de juste prix, c.-à-d. dans la mesure où ils ne produisent pas de gains excessifs. On ne saurait véritablement parler de REI qu’aux alentours du XVIII siècle c.-à-d. seulement à partir du moment où la réflexion économique a pu prendre son autonomie par rapport à la morale et à la religion et où elle a pu devenir plus systématique. - Il parait difficile de donner une définition stricte des REI, valable pour tous les temps, en effet même si les échanges internationaux ont toujours existé ils n’ont pas toujours joué la même importance au cours des différentes périodes. - Historiquement, la notion de REI a évoluée au fur et à mesure de la transformation des structures socio- économiques et parallèlement au développement d’une profonde réflexion économique qui a donné naissance à une théorie de l’échange internationale. - Pendant des siècles les expressions <<REI>> ou <<échange internationaux>> ou encore <<commerce international>> on été plus au moins synonymes. - Mais de plus en plus et exactement à partir de la naissance des Etats nations indépendantes, le besoin de distinguer deux réalités différentes s’est fait sentir du fait de l’intensification et de la complexité des relations extra-commerciales notamment sous forme de transaction financières, de mouvements de capitaux, compensation ou non et d’investissement internationaux. - Définition : Ainsi par REI on vise l’ensemble des échanges internationaux de toutes natures, commercial et financières qui s’établissent entre Etat indépendantes, plus précisément les REI : sont un ensemble de flux réels et financières entre agent économique résident et non résident ainsi Page 1 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 que leurs système de régulation. - Les Flux réels correspondent à la circulation des biens et services entre agents économiques résidents et non-résidents et -les flux financières ou monétaires représentent la contre partie des flux réels dans la circulation des richesses entre agents économiques ainsi que des divers placements financiers. - Remarque : les échanges internationaux de marchés se comptabilisent dans la balance des paiements mais elle comprend plusieurs parties surtout en opérations courante et plus précisément sous la forme de balance commerciale. -Remarque : La notion de commerce extérieure correspond uniquement et seulement aux échanges de marchandises, même si on utilise parfois dans un sens large l’expression : ensembles des biens et services et les services sont des biens immatériels enregistrés dans la balance des invisibles. (Question d’examen : sur la balance de paiement marocaine, objet, structure, définition) - Les échanges internationaux de marchandises comptabilisent dans la balance de paiement surtout en opération courante et plus précisément sous la forme de la balance commerciale - La balance de paiement est un document comptable établit par les autorités monétaires nationales et dressés a intervalles de temps régulier. - L’objet de la balance de paiement est de retracer sous forme comptable l’ensemble des flux d’actifs réel financiers et monétaires effectués au cours d’une année précisément année civile entre un pays et le reste du monde c.-a-d. Entre les résidents d’une économie et les non résidents. L’indépendance économique : D’une façon générale, l’existence des REI est liée à l’existence des Etats nations indépendantes politiquement et de plus en plus interdépendants économiquement, et ce sont les exigences de cette contradiction fondamentale qui caractérisent les REI. D’une part la frontière politique d’une nation doit demeurer imperméables, afin d’assurer le sécurité politique des Etats, et d’autres part il est nécessaire que la frontière économique devienne de plus en plus perméable pour permettre la libre circulation des bien et services ainsi que celle des capitaux et des investissements et pour ne pas entraver a coopération économique entre les Etats de plus en plus interdépendants. Concrètement depuis la seconde guerre mondiale nous assistons à un accroissement remarquable des échanges internationaux à la fois des marchandises, des services des mouvements des capitaux, de la technologie ou de la main d’œuvre. - Cette intensification des échanges internationaux de toute nature liée à la libéralisation et l’ouverture progressive des économies nationales sur le marché mondiale fait que l’espace géographique de référence devient mondial et donc chaque pays s’intègre a divers degrés à travers des échanges ce qui nous conduit à ce qu’on appel <<l’économie monde>> qui implique une interdépendance économique entre les Etats les plus renforces. - L’économie mondiale est devenue de plus en plus intégrée et interdépendante, l’intégration économique se caractérise par la multiplicité des relations internationales, facilités grâce aux performances des moyens de communications de transport et la libéralisation des économies. ▪ Sur le plan théorique : en partant de l’hypothèse de l’abondant et de l’autarcie et donc de la nécessite de l’ouverture a l’échange internationale, en cherchant soit : la domination, l’enrichissement ou tout simplement la survie de la nation, l’étude des théories des REI implique donc une progression logique pour aboutir à trouver certaines réponses. Page 2 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 - Les Trois mercantilistes français qui ont marqué l’histoire sont : ₪ Jean Bodin (1529-1596) ₪ A. de Montchrestien (1575-1621) ₪ Jean Baptiste Colbert (1619-168) Jean Bodin : estime qu’il faut exporter des produits élaborés pour accroitre les réserves d’Or, mais interdire l’exportation des produits de première nécessité, et limiter les importations. Avec Jean Bodin les mercantilistes français ont alimenté le débat sur la question de la monnaie de l’inflation. - Le mercantilisme Britannique : s’est orienté vers un mercantilisme dit <<commercialiste>> il fait du commerce extérieur la source de la richesse d’une nation, pour dégager un excédent de la balance des paiements il faut exporter le plus possible au prix le plus élevé possible et importer le moins possible. La grande Bretagne mise particulièrement sur le commerce maritime. Les principaux auteurs du mercantilisme Britannique sont : Thomas Muuou, John Locke. → En résumé, les mercantilistes : • Valorise le commerce et l‘accumulation de richesse préconise l’intervention de l’Etat dans l’économie. • Proclament : la réforme fiscale, le contrôle des prix et les protections douanières • Réclament les monopoles et l’activisme monétaire (l’intervention directe de l’Etat dans le système monétaire, autrement dit l’Etat doit avoir une action directe sur le domaine de la monnaie). - Particulièrement les mercantilistes recommandent vivement l’intervention de l’Etat dans l’échange internationale en vue d’assurer le maximum d’avantage, partant du principe que « l’une ne gagne que ce que l’autre perd », et que les transactions libres ne peuvent permettre la réalisation de cette fin. - C’est en réaction a ces conceptions que la pensée libérale va prendre naissance au 18ème siècle mercantilistes obsédés par l’accumulation des métaux précieux, limitant leur raisonnement sur un monde dans lequel la nation pourrait acquérir sans limite les facteurs de P° a partir du moment où il existe des moyens monétaires disponibles pour les obtenir. Les classiques ont une autre vision de l’échange pour eux la quantité de facteurs de P° est limitée, ainsi la richesse ne peut s’accroitre que par une utilisation plus productive des ressources. Page 5 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 CHAPITRE2 : LES THEORIES TRADITIONNELLES DE L’ECHANGE INTERNATIONAL C’est en réaction et comme alternative au mercantilisme dont les partisans militaient pour une intervention de l’Etat dans l’économie et pour une limitation des échanges internationaux, que la pensée libérale a pris naissance au 18ème siècle. Pour les mercantilistes, dans le cadre de l’échange internationale une nation ne gagne que ce que l’autre perd. Les classiques à l’encontre de cette idée vont démontrer que le commerce international n’est pas un jeu à somme nulle. La théorie du commerce internationale est l’une des théories les plus anciennes de l‘analyse économique est une théorie des mouvements internationaux des biens de consommations élaborée principalement par les classiques pour démontrer les avantages du libres échange. Le libre échange est une doctrine économique qui vise à supprimer tout entrain à la circulation des biens des services et des capitaux entre les économies nationales. Le libéralisme dès son apparition établit une théorie de la spécialisation internationale, et s’efforce de démontrer l’avantage promis à chaque pays par une spécialisation naturelle que seul un régime d’échange libre pourrait procurer. Amorcée par Adam Smith en opposition à la doctrine mercantiliste, l’analyse classique sera approfondie par David Ricardo puis au 2eme siècle d’autre économistes tels que tels que : Elie, Hekscher- Bertil, ohlin et Paul Samuelson, vont apporter d’autres explications complétant les premières approches classiques. ▬ Section 1 : La théorie des avantages absolus La théorie des avantages absolus est développée par Adam Smith qui est reconnu universellement comme le fondateur ou « le père de l’économie politique » pour avoir contribuer grâce a ses idées et ses propositions à créer l’économie telle que nous la connaissons de nos jours et dont il a fait une discipline autonome. L’ouvrage d’Adam Smith « recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations ». Paris en 1777 est l’un des plus importants ouvrages économique de l’histoire. Il expose les mécanismes de la croissance et de l’enrichissement d’une nation. Adam Smith dans son livre rédige au moment de la révolution industrielle, synthétisé le savoir de son temps en analysant l’économie Britannique et en ressort les traits économiques fondamentaux. A cette époque le développement du travail salarié et l’échange marchand rencontrent des obstacles à cause de l’existence de règlements multiples. Pour Adam Smith l’enrichissement de la nation repose sur l’augmentation de la quantité de travail et l’amélioration de sa productivité. L’amélioration de la productivité du travail s’appuie sur l’expansion de l’échange marchand qui rend possible la division du travail et donc la spécialisation des taches. La division du travail est synonyme de spécialisation et de productivité accrue. Adam Smith démontre que tout les développements et les progrès fondamentaux son liés a la division du travail et que la cause de richesse réside dans la division du travail et sa spécialisation qui augmentent considérablement la force productive du travail. Le travail étant la source de la valeur, il constitue l’unité de mesure dans les échanges : l’échange de M/ses est réglé par la proportion des quantités de travail que leur P° nécessite Page 6 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 produire en moins de temps augmente la richesse. Le principe d’Adam Smith peut s’expliquer ainsi : « la maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui couteras moins cher à acheter qu’a faire ». La division du travail et sa spécialisation repose sur plusieurs métiers : « Tailleur, cordonnier ;… » Qui sont présentés comme la base de l’échange à intérieur du pays. La division de travail et la spécialisation entre les métiers permettent de travailler d’une façon plus efficace, c.-a-d. De produire les biens en moins d’heure et si chacun cherchait à subvenir des frontières économiques. - Adam Smith étend ce principe à l’échange entre nation en disant que : « Ce qui est prudence dans la conduite d’un foyer, ne peut être folie dans la conduite d’une grande nation » c.-a-d. Que ce qui est appliqué à l’intérieur d’une économie fermée peut se transposer en économie ouverte par l’ouverture des frontières économiques. - Adam Smith fournit aussi Des arguments structurés sur la contribution du libre-échange à l’accroissement des richesses et aux possibilités de bénéficier par conséquent de techniques plus efficaces et rentables tout en faisant de la division du travail entre les nations le moteur de la croissance économique. - En faisant de la division de travail la source de la richesse, Adam Smith avance que la théorie des avantages absolus qui vise que si un pays étranger peut nous fournir une M/ses a meilleur cout que ce que nous sommes en mesure de produire, il vaut mieux acheter la M/ses dans ce pays et se concentrer sur la P° et la vente des M/ses que nous produisons plus efficacement. - Autrement dit, la théorie de l’avantage absolu signifie qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans la P° pour laquelle il possède un avantage absolus par rapport aux autres nations, et a acheter a l’étranger a moindre cout les produits dans lesquels ont détient aucun avantage. - Un pays possède un avantage absolu pour un bien lorsque la productivité de ce bien est supérieure à celle des autres pays pour ce même bien. C.-a-d. Lorsque le cout de P° de ce bien est inférieur a celui des pays avec lesquels il commerce. Exemple : On considère deux pays partenaires à l’échange : la Grande Bretagne et le Portugal qui peuvent produire chacun aussi bien du vin que du drap. Le travail est retenu comme l’unité de mesure de P° des biens. Il s’agit d’un exemple fictif qui n’indique aucune situation historique véritable ou concrète, et les chiffres utilisés sont tout simplement inventés. Pays Produits VIN DRAP Grande Bretagne 100 100 Portugal 120 90 Page 7 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 Il est donc, de l’intérêt du Portugal d’exporter du vin vers l’ANG tant qu’il pourra avec une unité de vin obtenir de l’ANG plus de 0,88 unités de drap en échange (ce que le viticulteur portugais obtient au Portugal). De même, il est avantageux pour l’ANG de spécialiser dans la production de Drap car elle a un désavantage moindre dans le drap que dans le Vin (Av rela : comparaison à l’intérieur de l’ANG). Dans ce cas l’ANG a intérêt à exporter du drap si elle peut céder moins de 1,2 unité de drap (ce que le fabriquant de drap en ANG fournit au viticulteur anglais à au Portugal en échange d'une unité de V. La théorie de l’avantage comparatif fixe les limites supérieures et inférieures à l’intérieur duquel l’échange peut se réaliser entre 2 pays à leur avantage réciproque. En résumé : Deux conclusions sont à retenir du modèle de Ricardo : - Les pays en s’ouvrant aux échanges internationaux sont tjrs gagnants. Le principe de spécialisation produit un gain économique global. - Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la P° du bien pour lequel il détient l’avantage comparatif le plus élevé (cas de vin pc Portugal) ou le désavantage comparatif le plus faible (cas du drap pour l’Angleterre). - Le principe appliqué a 2 pays peut facilement s’élargir a de nombreux pays dans ces conditions on observe une hiérarchisation des avantages comparatifs dans laquelle les pays qui possèdent le cout relatif le plus bas se spécialisent en premier dans le produit considère puis le 2ème, etc.… - C’est la demande mondiale qui tranchera entre les pays pouvant se spécialiser dans un produit ou dans un autre produit, la hiérarchisation peut être remise en cause et de nouveaux avantages comparatifs apparaissent. - Le principe des avantages comparatifs malgré son apparente simplicité demeure comme l’affirme Paul Samuel (prix Nobel d’économiste en 1970), le principe économique le plus difficile à comprendre. D’autres économistes pensent la même chose comme Paul Krugman. Remarque : Ces justifications avances par la théorie des avantages comparatifs reposent sur l’hypothèse d’une mobilité interne des facteurs de P° : le travail et le capital. Supposant que la main d’œuvre travaillant dans la fabrication du drap et celle travaillant dans la P° du Vin soient interchangeables. On se demande alors : Si les travailleurs de la viticulture en ANG sont-ils capables de fabriquer du drap et inversement au Portugal ? Le capital technique nécessaire à la P° de vin peut-il servir à la P° du drap ? Par ailleurs l’immobilité du travail et du capital d’un pays a l’autre ignore les migrations de travailleurs et l’investissement international même si les conditions de P° peuvent être meilleures et plus avantageuses a l’extérieur des frontières nationales. ▬ Section 3 : La théorie de la dotation en facteur de P° Ces analyses néo-classiques cherchent à approfondir la théorie de l’avantage comparative de David Ricardo pour donner une autre explication aux origines du commerce internationales. David Ricardo démontre dans sa théorie de l’échange international que ce sont les différences entre les coûts comparatifs qui créent les échanges commerciaux. Plus tard au XXème siècle deux économistes Elie Hecksher (1879-1952) et Bertil Ohlin (1899- 1979) vont reprendre l’analyse ricardiènne pour chercher à expliquer les raisons de l’existence Page 10 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 d’avantages comparatifs, c.-à-d. préciser les causes des différences des couts comparatifs ou relatifs entre les pays afin de donner une explication de l’échange international. Dans son analyse des avantages comparatifs Ricardo retient 1 seul facteur de P° : le travail. Elie Hecksher et Bertil Ohlin vont enrichir le modèle de Ricardo en fondant leur raisonnement sur l’existence de plusieurs facteurs de P° : le travail, le capital, la terre et en considérant les techniques de P° identiques dans tous les pays. C’est dans les facteurs de P° que ces deux économistes vont chercher à expliquer la cause fondamentale des différences de couts comparatifs pour aboutir à une explication par les dotations en facteurs. E. Hecksher et B. Ohlin font remarquer que c’est l abondance ou la rareté relative des différents facteurs de P° qui constitue la principale explication de l’échange international. Bien que les techniques de P° soient similaires, la dotation naturelles de chaque pays en facteurs de P° n’est pas forcement la même, c.-à-d. que les pays ne possèdent pas tous dans les mêmes proportions le travail, le capital, la terre. Par conséquent les pays sont incites à commercer entre eux, c.-à-d. a effectuer des échanges commerciaux entre eux. C’est donc la dotation en facteur de P° des différents pays qui expliquerait les avantages comparatifs et l’échange international. Le facteur de P° qui est abondant sur un territoire est un facteur peu onéreux et représente donc un avantage pour le pays qui le détient, bien entendu en supposant que les conditions de P° sont semblables à l’échelle mondiale. Selon Une expression de B. Ohlin dit que « l’échange internationale est un échange de facteurs abondants contre des facteurs rares ». La théorie de la dotation en facteur de P° a été élaborée par Hecksher et Ohlin puis complétée par Samuel en 1947. C’est pourquoi elle est aussi appelée modèle HOS (initiales des nos des trois économistes) Selon la théorie de HOS : • Un pays doit se spécialiser dans la P° et l’exportation des biens qui utilisent intensivement le facteur de P° qui est relativement abondant chez lui et donc bon marché. • A l’inverse il doit importer les biens dont la P° utilise le facteur de P° rare c.-à-d. dont il dispose peu et en conséquence relativement onéreux. Dans le modèle HOS, les échanges internationaux reposent sur les différences de dotations dans les facteurs de P°. Selon cette conclusion un pays qui a une pop° importante et bien dotée aux facteurs de P° « travail » doit se spécialiser dans les P° qui utilise beaucoup de MDO (le textile. par contre les pays où il y a peu de Population mais beaucoup de K (Japon) doit se spécialiser dans la P° capitalistique (qui utilise beaucoup de K) Dont on conditions le modèle des dota° en facteurs de P° conduit à une division internationale du travail (DIT) en termes de complémentarité conforme à la théorie des avantages comparatifs de Ricardo. Comme Ricardo les auteurs du modèle HOS supposent l’immobilité internationale des facteurs de P°. Page 11 sur 15 Cours magistral : Relations économiques internationales - EL AOUFIR Semestre 6 Chapitre 3: Les Nouvelles Théories De l’échange Internationales Les approches traditionnelles de l’échange international expliquent une forme de commerce international fondé sur les échanges qui portent sur des produits de branches différentes, il s'agit d’un commerce interbranche qui conduit a une division internationale de travail. Exemple : un pays qui exporte des produits manufacturés et importe des produits de base. Dans le cadre de l’ancienne division internationale de travail (DIT) qui a durée jusqu’à l’année 60, les PVD échangeaient des matières premières contre des produits manufacturés exportés par les pays développés. Dans ce contexte on retrouve la théorie de Ricardo c.-à-d. une complémentarité entre les PD et les PVD. Mais la DIT n’est jamais définitive ! (évolue avec le temps) Cette ancienne DIT sera remise en cause avec l’apparition de nouveaux pays industrialisés ou pays émergents qui produisent également des produits manufacturés et jouent un rôle important dans les exportations mondiale de ces produits. Dans ces conditions il n’ya plus de complémentarité. Mais cette second DIT sera à son tour bouleverser par le développement des échanges intra-branches. Les nouvelles théories de l’échange international se sont développes sur la base de l’incapacité des théories des avantages comparatifs et des dotations de facteurs à fournir des explications concernant les échanges internationaux contemporains tel que :  Le développement des échanges intra-firmes, c.-à-d. les échanges entre les filiales d’une multinational ou bien entre firme multinational et ses filiales s’effectuant en dehors des règles du Marchandise.  Les échanges de produits similaires  Rendement d’échelle croissant A partir des années 60 les théories contemporaines de l’échange international vont apporter d’autres éléments explicatifs complémentaires aux théories des avantages comparatifs et des dotations de facteurs, en retenant généralement trois explications au développement des échanges internationaux : • L’échange de produits similaires • Le cycle de vie d’un produit • L’effet de démonstration ▬ Section 1 : Les échanges de produits similaires L’échange de produits similaires s’effectue dans le cadre du commerce intra-branche on parle du commerce intra-branche ou intra-industriel quand deux pays partenaires échangent entre eux des produits relevant de la même branche de P°, c.-à-d. des biens similaires mais non identiques. 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