De la Belle Époque a l’après-guerre, Study notes of French

Download De la Belle Époque a l’après-guerre and more Study notes French in PDF only on Docsity! De la Belle Époque a l’après-guerre Histoire Vidéo 1.Qui profite surtout de la Belle Époque ? ce sont les riches bourgeoises qui profitent de la Belle Époque 2.Quand a lieu la bataille de Verdun ? 1916 - de février à décembre 3.Que doivent faire les Allemands après l’armistice ? payer de lourdes réparations de guerre et rendre l’Alsace-Lorraine à la France. Un accord non-belligérant. Traité de Versailles de 1919 4.Que se passe-t-il après l’armistice demandée par le gouvernement français le 16 juin ? Il y a deux zones : le nord (la zone occupée par les Allemands) et le sud (dit libre, mais il n’ était pas libre parce que le gouvernement collaborait avec les Allemands) – faire quoi que ce soit = fare qualsiasi cosa 5.Quand et où ont lieu les débarquements en France ? 1943 – Italie / 1944 en Normandie et Provence -La Belle É poque (pendant la fin du 19eme siècle et au début du 20eme siècle) se caractérise par une société de masse. L’économie progresse et se développe. Il y a des progrès dans le monde de moyen de transports (l’automobile, le train, …) -Il y a un nouveau classe sociale : le prolétariat -La « Casus Belli » était l’assassinat de l’héritier, François Ferdinand, par Gavrilo Princip -La bataille de Verdun -L’armistice, faite l’11 Novembre 1918, dit que l’Allemande devait payer de lourdes réparations et elle devait rendre à la France l’Alsace-Lorraine -Après la guerre on a le période de « entre les deux guerres » -il y a le besoin de reconstruire et l’industrie qui avait produit les objets pour la guerre devait produire les objets normales -le 16 juin la France a demandé l’armistice à l’Allemande. Ella a été partagé entre deux zones : nord (allemands) et sud (gouvernement français, dit libre parce que le gouvernement collaborait avec les occupantes) -les allies ont libéré la France et ils sont débarque au nord en Normandie en au sud en Provence. Paris a été libéré en août La IVe République En 1946 , par référendum, la constitution qui instaure la Quatrième République est approuvée . À la libération, un gouvernement provisoire s'installe avec le général de Gaulle et de nombreux partis politiques issus de la Résistance : le Parti communiste, les socialistes et le mouvement républicain populaire. Le général de Gaulle, en désaccord avec ce régime où le Parlement exerce l'essentiel du pouvoir, quitte le gouvernement et fonde en 1947 le RPF (Rassemblement du peuple français) . La IV République a donc deux oppositions : l'opposition de gauche et celle du RPF. Les années de l'après-guerre sont difficiles. Les difficultés sont énormes aussi dans le domaine social et économique parce que les ressources financières sont nulles. C'est grâce aussi à l'aide des États Unis que la reconstruction commence , des nationalisations sont effectuées et la France entre dans l'OTAN en 1949. L'instabilité politique est grande à cause du pouvoir du parlement et des partis, et aussi à cause des problèmes dans les colonies où les mouvements nationalistes se multiplient et se renforcent. Société – du progrès à la misère de la guerre Les premières années du siècle La Belle Époque est une période de progrès dans de nombreux domaines : économie, technologie, politique. L' Exposition Universelle de 1900 va attirer dans la capitale un grand nombre de touristes qui vont aussi flâner dans le Quartier latin, Montmartre, les grands boulevards et les parcs publics. La condition des ouvriers s'améliore , on croit dans le progrès de l'humanité, des découvertes facilitent la vie quotidienne (électricité), l'industrie automobile progresse (Michelin et Renault), les pionniers de l'aviation réalisent des exploits (traversée de la Manche par Blériot et de la Méditerranée par Garros ), on commence à utiliser le téléphone . Pendant ces premières années du siècle, la France prépare aussi sa revanche sur l'Allemagne après la défaite de 1870. Elle augmente les effectifs de son armée et porte le service militaire a une durée de trois ans La société et la Première guerre mondiale Quand la Première guerre est déclarée, les soldats partent au front et les civils aussi vivent, à leur manière, le conflit. La population a supporté les sévices de l'occupation et les emprunts de guerre, elle a vu sa vie quotidienne brisée et bouleversée. Les civils des zones de combat ont été fait prisonniers et ils ont dû travailler pour les occupants pour assurer le ravitaillement. Les civils qui ne vivaient pas dans les zones de combat ont dû financer le front en donnant tout leur or ou leur argent et ils ont dû aussi travailler dans les champs et les usines pour faire tourner l'économie qui est devenue industrie de l'armement (fabrication de canons, obus, munitions) et bien souvent les femmes ont remplacé les hommes qui étaient au front . Après la fin de la Première guerre, la société est profondément marquée et les effets psychologiques sont dramatiques. Le poids des anciens combattants grave sur l'économie (pension, mutilés), mais la modernisation et l'industrialisation s'accentuent. Les Français et la Seconde guerre mondiale Avec la Seconde guerre mondiale et l’occupation allemande, les Français devront choisir entre collaboration et résistance et cette fracture dans la populations marquera fortement la société . Avec la signature de l'armistice, le maréchal Pétain instaure l'État français, Travail-Famille-Patrie, et va multiplier la propagande. Les ouvriers doivent supporter le STO (Service du Travail Obligatoire) et sont au service de l'Allemagne. Une politique contre les juifs de France est organisée. Au début, peu sont les Français qui résistent, mais après l'appel du général de Gaulle, des réseaux s'organisent et commence une lutte clandestine contre l'occupant. La Milice (français qui combattent aux côtés des Allemands) et la Gestapo font des représailles et exécutent des milliers d'otages innocents. Les approvisionnements sont difficiles, certains produits manquent et le marché noir se développe. À la fin de la guerre, la libération du Pays va porter aussi à des procès sommaires contre tous ces Français qui avaient collaboré. Questions 1.Que fait la France pendant les première années du siècle dans le domaine politique? Pendant ces premières années du siècle, la France prépare aussi sa revanche sur l'Allemagne après la défaite de 1870. Elle augmente les effectifs de son armée et porte le service militaire a une durée de trois ans 2.Comment tous les Français, même ceux qui ne vivaient pas en zone militaire, ont subi la Première guerre? Les civils qui ne vivaient pas dans les zones de combat ont dû financer le front en aussi travailler dans les champs et les usines pour faire tourner l'économie qui est devenue industrie de l'armement. Les Français, qui vivaient dans les zones de combat, ont été fait prisonniers 3.Quelle a été la situation des Français pendant la Seconde guerre mondiale? Les Français devront choisir entre collaboration et résistance et cette fracture dans la populations marquera fortement la société voulait représenter la réalité, parce que le poète a effectivement dû traverser ce pont dans le passé pour rencontrer Marie Laurencin. Il a choisi un pont métallique pour symboliser la force de l’amour entre le deux personnes. Le pont symbolise aussi la vie 4. la rivière coule et l'eau ne s'arrête jamais. De même, le temps continuera à passer et il est impossible de l'arrêter ou de le faire reculer. L'amour du poète pour Marie Laurencin est désormais révolu et il ne peut le faire revivre, tout comme l'eau des rivières et le temps. Cependant, grâce à la mémoire, le poète pourra se souvenir des émotions et des sentiments qu'il a ressentis autrefois. La mémoire est la seule grâce à laquelle le poète peut retrouver la joie qu'il a ressentie dans le passé 5. Les vers impair sont utilisés pour donner un rythme parce qu’il n’y a pas de ponctuation. Quand on lit le refrain, il y a une changement de rythme et il y a une fracture, qui symbolise aussi la fracture avec le passé 6. dans le refrain, le poète espère que la nuit viendra et qu'elle apportera la mort avec elle. Les jours ont maintenant passé et sa douleur est une référence claire à la relation maintenant terminée 7. l'image qui fait que les deux amants deviennent partie intégrante du paysage est celle présente dans la deuxième strophe: le poète et la femme ont les mains jointes et leurs bras se transforment en une sorte de pont 8. le poète est seule et triste et il demeure. Il espère que le temps ne passait pas et donc il veut re-avoir la relation qu’il avait avec sa femme, mais il sait qu’il ne peut plus avoir cette relation 9. à mon avis, l'auteur a voulu répéter dans la strophe initiale également à la fin parce que son état d'esprit initial est aussi le dernier. Au début il a certaines émotions et se trouve à un endroit précis, au cours du poème il commence à se remémorer toutes les actions et émotions désormais passées avec Marie Laurencin. La répétition finale du même verset sert à faire comprendre que, malgré tout ce qui s'est passé, ses souvenirs ne peuvent pas changer le présent et qu'il est désormais seul : ce qu'il reste, ce ne sont que des souvenirs  Calligrammes (page 210) -sous le titre « Calligrammes », on a un recueil des poésies, divisées entre 3 groupes : 1. les poésies 2. les poèmes-conversations – un collage des dialogues faits par beaucoup des personnes 3. les poésies-idéogrammes – une poésie disposé sur la page en façon de reprendre le sujet du thème La cravate et la montre (page 210) Voilà un poème-figuratif : les mots sont disposés de façon à représenter l'objet même du poème. Apollinaire renoue avec une antique tradition poétique, le poème-image qui remonte à Rabelais (il a disposé le texte de l'Oracle de la Dive Bouteille en forme de bouteille). Mallarmé, dans Un coup de dés (1897), alterne sur la blancs avec des mots, imposant à l'œil un parcours, orientant fortement le de lecture. Apollinaire veut concilier la forme et le sens, un simultanéisme qui, selon lui, est un principe fondamental de la modernité -la cravate : la cravate douloureuse (parce qu’elle implique un travail de responsabilité). Mais cette cravate rend aussi l’homme plus élégant. Apollinaire dit que l’homme doit ne pas porter la cravate s’il veut respirer (parce que souvent la cravate symbolise un lieu trop élégant, dans le-quelle on doit avoir un certain caractère) -la montre : Le poème est aussi une sorte de devinette, les mots renvoient à des chiffres : mon cœur à 1, les yeux à 2, l'enfant est le résultat de l'union du père et de la mère, donc 3, Agla est un prénom de 4 lettres, la main a 5 doigts, Tircis est un prénom de 6 lettres et oralement fait entendre six, la semaine a 7 jours, l'infini en mathématiques a pour symbole ∞, et donc 8, les Muses sont 9, l'inconnu toujours en mathématiques est X, donc 10, le vers de Dante est de 11 syllabes, les heures sont 12. Comme on peut constater il y a dans la poésie un aspect ludique et énigmatique : il faut déchiffrer le dessin et le texte, faire attention aux jeux de mots qui sont unis par des liens secrets. à la fin, il est moins 5 enfin : la minuit symbolise la mort, et donc la fin de la vie (et tout sera fini) PAUL ÉLAURD (page 221) -Dans ses poésies, il n’y a pas la nostalgie. Même si le temps n’est pas heureux (marque par la guerre), selon ce poète la nostalgie ne doit pas être dans ces poésies -Il veut voir le bonheur, il est optimiste, « Carpe Diem » -Il ne faut jamais se sentir emprisonner, mais il faut chercher de voir le paysage comme une possibilité de se libérer vers le ciel, vers l’infini -la femme est très importante, non seulement la mère qui donne la vie, mais aussi l’amour. La femme est importante parce que selon lui le femme voit la vit avec des yeux plus sensibles et donc aide l’homme, qui est stérile, à voir la réalité de la vie -il a eu 3 femmes très importantes dans sa vie : la première épouse l’avait quitter, ensuite il a connu la deuxième femme qui est morte après 20/30 ans et après il a connu un autre femme -l’engage libéré -Un nouveau langage - Le poète utilise beaucoup l'anaphore, comme dans Tu te lèves ou Liberté ; l'anaphore est fortement persuasive ; ses mètres n'ont pas le même nombre de syllabes : ce qui n'est plus désormais une innovation dans la poésie. Ce qui est rare dans son œuvre est la rime, Eluard l'appelle un concert pour oreilles d'âne, et les poésies classiquement rimées sont minoritaires. Son originalité réside dans l'usage de la langue libérée grâce aussi à l'écriture automatique préconisée par les surréalistes. Avec le jeu des métaphores et les alliances de mots qu'il rapproche, il donne des significations nouvelles au langage qui seul permet de dire ce qu'on ne pourrait pas dire avec peu de mots et quelques images.  Liberté (page 232) -il écrit le nom de la liberté sur beaucoup des choses -les choses où il écrit le nom sont disposés dans un ordre : enfance, adulte, vieux Les poètes et la politique (page 229) La révolte idéaliste Ce qui étonne chez Paul Eluard et Louis Aragon c'est leur évolution poétique. Le refus de tout, la révolte de l'après-guerre, l'adhésion au mouvement Dada, puis au Surréalisme, ce désir de changement absolu et total, le goût de scandaliser le monde marquent ces poètes dans les années 1920. L'ambition d'Aragon est de donner à l'homme les moyens de se révéler à lui-même dans son authenticité, et la libération de la personnalité passe par la libération du langage. Aragon, révolté idéaliste, déclare qu'il faut aboutir à une nouvelle déclaration des droits de l'homme. Il est quand même très difficile de réclamer la révolution totale n'étant pas solidaire de l'action politique : c'est ainsi que Paul Éluard, Louis Aragon, avec Robert Desnos, Jacques Prévert et bien d'autres se rapprochent du marxisme et proposent une nouvelle fonction du poète . L'adhésion d'Éluard et Ara- gon au Mouvement surréaliste date de 1919, mais Aragon rompt avec le mouvement en 1932 et Éluard en 1938. La crise du groupe arrive déjà en 1929, date du Second Manifeste ; on s'interroge si la libération de l'esprit ne passe pas par la libération économique et politique. Il y a ensuite la guerre civile espagnole et la deuxième guerre mondiale, des événements qui portent définitivement à la dispersion surréaliste, chacun suit son propre chemin et son évolution personnelle. La plupart d'entre eux choisissent l'engagement et mettent leur poésie au service d'une cause. Cette évolution est surprenante : des poètes qui ont adhéré à un mouvement qui réclame la liberté totale, se plient à une discipline de Parti. Éluard, en 1948, titre son recueil Poèmes politiques, le mot du jour était littérature engagée, selon la formule de Sartre, qui appelait les premiers surréalistes des intellectuels bourgeois et qui critiquait leur idéologie comme propice à attirer les parasites de la bourgeoisie et Éluard condamne le pessimisme, la nausée sartrienne ; pour lui le poète doit montrer le mal mais pour mieux le combattre, la poésie doit aussi transmettre bonheur et vitalité. Aragon est pour une poésie militante autant qu'Éluard, la France et Elsa, sa femme, sont ses deux thèmes essentiels et parfois confondus et il chante son angoisse, ses espoirs, le socialisme et son amour. Membre du Comité central du PCF, il proteste contre la guerre d'Algérie. La révélation des crimes de Staline, les chars russes en Hongrie en 1956 le mettent en crise profonde et en 1968 il prend ouvertement la défense de la Tchécoslovaquie. Il remet en question toute son œuvre sans quitter le Parti, mais prenant les distances de la politique active. Questions 1. À quel moment éclate la crise du groupe surréaliste ? La crise du groupe surréaliste commence en 1929, date du Second Manifeste 2.Quelles sont ses motivations ? Les motivations de cette crise sont l’interrogation sur le fait que la liberté de l’esprit peut être liée à la liberté économique et politique 3.Quelle nouvelle fonction É luard et Aragon attribuent-ils à la poésie ? Selon Éluard et Aragon, la poésie doit être « engagée », et donc on doit parler des thèmes politique et de la société, et donc aussi les conséquences que les choix politiques ont sur la société 4.L’adhésion au communisme d’Aragon, sera-t-elle critique ou devra-t-il faire des choix courageux ? Aragon adhère à un partie, mais à la fin il s’éloigne de la politique active personnes présentes puis pensant à son ami Jean Azévédo. À mon avis, son regard qui reste fixé sur la goutte de porto au fond du verre de Bernard pourrait représenter le moment où elle a métabolisé le fait qu'elle était désormais seule, et donc qu'à partir de ce moment-là, elle ne pouvait plus compter sur Bernard 4. Comment Bernard, interrompt-t-il la situation ? Les derniers mots qu'il prononce témoignent du sentiment ? Bernard interrompt la situation en revenant vers elle pour lui dire qu'il avait déjà payé les commissions. À mon avis ce geste ne démontre pas un sentiment réel. Certes Bernard était très amoureux de Thérèse, mais à mon avis il a fait ce geste car c'est un gentleman, qui malgré toutes les méchancetés, traite les gens avec respect 5.Après le départ de Bernard, que fait Thérèse? Thérèse, après le départ de Bernard, est très facilement distraite et se laisse emporter par ses mille pensées 6.Pourquoi choisit-elle de ne pas aller voir Jean Azévédo et pousse-t-elle un soupir de délivrance ? Qu'aime- t-elle faire ? Qu'est-ce qu'elle est en train de redécouvrir ? Thérèse a choisi de ne plus aller voir Jean Azévédo car elle n'en avait plus envie, elle pousse un soupir de délivrance car c'est comme si elle s’avait libéré d’un poids : maintenant elle peut faire ce qu'elle aime le plus. Elle veut maintenant rencontrer de nouvelles personnes, parler à des inconnus, et c'est ce qu'elle redécouvre et aime 7.Peu à peu, de quoi prend-t-elle conscience ? Peu à peu, elle prend de plus en plus conscience qu'elle est désormais libre. Elle n'a plus à être d'accord avec personne et peut faire ce qu'elle veut, quand elle veut et où elle veut 8. Qu'apprécie-t-elle de Paris ? Elle ne se soucie pas vraiment des musées ou des conférences à Paris, elle aime la forêt vivante. Cette forêt est créée par des émotions et des passions très fortes, qui, selon elle, sont plus fortes qu'une tempête 9. Une fois Bernard parti, une fois le temps de la réflexion passé, Thérèse se montre positive : que symbolise sa marche finale ? Motivez votre réponse. À mon avis, elle n'a jamais été vraiment heureuse dans cette relation. Elle a besoin de rencontrer de nouvelles personnes, de vivre pleinement sa vie, et à mon avis avec Bernard elle s'est sentie freinée ou incapable. Maintenant, elle n'a plus à être d'accord avec personne et elle peut faire ce qu'elle veut, sans regret. C'est pourquoi elle est plus heureuse maintenant que lorsqu'elle était en couple avec Bernard IRÈNE NÉMIROVSKY (page 253) Irène Némirovsky est une femme de lettres russe née en 1903 à Kiev. Elle n'a pas eu une enfance heureuse ; née dans une famille juive très riche , elle a manqué cruellement d'une mère, qui n'a jamais eu l'envie de donner une éducation personnelle à sa fille. Irène dira, au sein de son ouvrage Le Bal, que sa mère la haïssait. Malgré sentiment, Irène doit s'adapter à ce comportement et elle est élevée par deux gouvernantes, une anglaise et une française. Cette stricte éducation lui permettra de parler trois langues différentes, le russe, l'anglais et le français et de voyager beaucoup. Après le décès de sa confidente et gouvernante française, Irène se lance dans l'écriture. Elle s'inspire des plus grands romanciers russes. En 1918, la Révolution russe pousse le père d'Irène à fuir. Il embarque sa famille en Finlande avant de s'évader vers la Suède, puis vers Rouen et Paris, où elle s'inscrit à la Sorbonne pour suivre des études de lettres. Pour Irène, écrire est une passion. Son succès de romancière est assurée et se poursuit jusqu'à la déclaration de guerre en 1939. L'annonce de la Seconde guerre mondiale sème la terreur. Irène décide de cacher ses enfants chez la nourrice de sa sœur et de continuer à vivre normalement sans fuir le pays. Elle écrit dans l'attente de son arrestation qui aura lieu en juillet 1942. Durant sa captivité, Irène écrira des lettres d'espoir et de courage. Elle sera déportée à Auschwitz en juillet 1942 et assassinée un mois plus tard Son œuvre - En 1923, son premier roman est Le Malentendu, publié dans les Éditions les Œuvres libres. En 1926, elle publie Un enfant prodige, qui sera suivi par l'œuvre L'enfant génial en 1927. En 1929, son roman David Golder rencontre un succès inespéré. Cette œuvre sera interprétée au théâtre comme au cinéma. Elle publie d'autres romans comme Le Bal, Les Mouches d'automne ou encore L'affaire Courilof ainsi que des nouvelles. Après sa mort, ses ouvrages continuent à être publiés comme Les feux de l'automne ou encore La Vie de Tchekhov. Irène est la seule femme à avoir reçu le Prix Renaudot alors qu'elle n'était plus de ce monde. Ce titre lui a été accordé pour le roman Suite française, qui a été publié en 2004  Le Bal (page 253) -Présenté par son auteur comme un roman, Le Bal s’apparente plutôt à une nouvelle en ce que concerne sa forme, brièveté du texte et récit d’un épisode précis 1.Quel est le thème de l’extrait ? le thème de l'extrait est la relation que la fille entretient avec sa mère. La mère est très stricte et attend de sa fille qu'elle soit toujours polie, gracieuse et respectueuse. cela est souvent revendiqué en utilisant un ton de voix élevé ou en giflant 2.Pourqoui Mme Kampf fait-elle une seconde entrée ? Mme Kampf décide d'entrer une seconde fois dans la pièce car la première fois sa fille n'avait pas eu une attitude respectueuse. en fait, la fille ne s'était pas encore levée quand la mère est entrée, mais elle attend de sa fille qu'elle soit toujours gracieuse 3.Qu’est-ce qui est le plus important pour Mme Kampf ? à mon avis "paraître poli" est la chose qui intéresse le plus Mme Kampf 4.Que ressent Antoinette à l’égard des adultes ? Antoinette dit qu'il déteste tellement les adultes que s'il avait pu, il les aurait tous tués ou défigurés. Elle ne supporte plus toute la pression à laquelle elle est obligée de faire face au quotidien 5.D’habitude quel temps verbal utilise la mère pour parler à sa fille ? la mère utilise souvent des verbes impératifs pour parler à sa fille parce qu'elle veut donner des ordres et veut que sa fille se comporte exactement comme elle veut 6.Relevez l’importance accordée à l’argent 7.Le comportement de Mme Kampf autrefois et aujourd’hui : participe-t-elle aux sentiments et aux attentes de sa fille ? Comment se manifeste sa dureté ? Dans le passé, le comportement de Mme Kampf était beaucoup plus doux : par exemple, elle tenait la petite fille sur ses genoux. Mais en réalité même dans les petits gestes, apparemment doux, elle insérait toujours quelque chose de négatif : par exemple elle disait que la petite fille salissait sa robe avec ses chaussures. À mon avis, elle a toujours ignoré les sentiments de sa fille et cela est démontré par le fait qu'elle donne toujours des ordres, ne demandant jamais précisément si la fille souhaite faire quelque chose 8.De quelle manière dévalorise-t-elle son enfant ? Relevez ses ordres e ses commentaires désobligeants La mère dévalorise sa fille en l'embarrassant devant les gens. Tous les reproches qu'elle lui fait, la fille voudrait qu'elle les fasse à la maison car de cette façon elle n'est observée par personne. Mais sa mère la gronde dans toutes les situations, sans se soucier des circonstances. Par exemple, sa mère l'a une fois giflée au milieu de la rue. La fille n'avait que onze ans et elle était très gênée car à ce moment-là des garçons quittaient l'école, ils l'ont vue et ont ri. Un autre jour elle a dit qu’elle est une imbécile ou un autre jour elle lui reprochait sa façon de tenir la fourchette et sa posture, devant le domestique