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DISSERTATION MALADE IMAGINAIRE, Essays (high school) of French

fiche de dissertation sur "le malade imaginaire"

Typology: Essays (high school)

2022/2023

Uploaded on 06/05/2023

kenza-11
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II) Le parcours associé : “Spectacle et Comédie” - Spectacle : du latin “spectaculum”, le spectacle suscite des émotions, divertis, attire les regards et provoque des réactions, vient également du verbe latin “spectare” qui signifie “regarder”, “ce qui se regarde” Ces réactions sont suscitées par des représentations théâtrales, dansantes, cinématographiques. En théâtre, l’auteur pense à la mise en scène lors de la phase d’écriture pour transformer sa pièce en spectacle. - Comédie : genre dramatique destiné à faire rire, divertir le spectateur, et qui finit bien ; dans le cas du Malade Imaginaire, on a à faire à la comédie-ballet - La comédie naît durant l’Antiquité grecque, mais elle n’est pas considérée avant les premières pièces de Molière, le grand genre était la tragédie. C’est donc Molière qui donne à la comédie ses lettres de noblesse. - “Le propre de la comédie est des sentiments agréables qui se manifestent ordinairement par le rire, en portant sur scène l’imitation de la vie humaine” ➔ Définition : Le mot “constigat” en latin signifie “corriger les moeurs par le rire” III) L’oeuvre en général LE MALADE IMAGINAIRE Résumé → L’hypocondrie d’Argan le conduit à multiplier les traitements et à s’entourer de médecins et d’apothicaires (Monsieur Purgon et Monsieur Fleurant) qui se servent de sa manie pour s’enrichir. → Sa seconde femme, Béline, le soigne avec un apparent dévouement tout en espérant sa mort prochaine. Elle prépare activement les conditions de son héritage avec l’aide du notaire Bonnefoy, tout en cherchant à envoyer la fille d’Argan au couvent. → Toutefois, le « malade imaginaire » à d'autres projets pour Angélique, qu’il compte marier à un jeune médecin, Thomas Diafoirus, lui-même fils de médecin, au grand désespoir de la jeune fille et de son amant Cléante. → Rien ne peut faire entendre raison à Argan, ni son frère Béralde, ni Toinette, son impertinente servante qui multiplie les ruses pour sauver l’union d’Angélique et de Cléante. Elle finit ainsi par se déguiser en médecin pour prendre l’ascendant sur Argan, puis le convainc de faire le mort pour éprouver la sincérité de l’amour que lui portent sa femme et sa fille. → Finalement, Béralde conseille à Argan, plutôt que d’avoir un gendre médecin, de se faire lui-même médecin pour mieux se soigner. Pour cela, il fait venir une troupe de comédiens du carnaval qui introduisent Argan médecin et couronnent sa folie. quiproquo entre Angélique et Argan, lui imposant alors un mariage arrangé avec un certain docteur, Thomas Diafoirus, pour suffire à ses propres besoins. Angélique vante ce mari qu’elle prend pour son amant, ce qui étonne Argan : “Comment ! L’as-tu vu ?” . Les réponses d’Angélique suite aux éloges d’Argan forment une stichomythie : “Fort honnête/Le plus honnête du monde”. Toinette s’oppose à ce mariage arrangé de manière comique, ce qui divertit le spectateur malgré le sérieux du thème de la scène. Le sujet devient alors léger et comique, et permet au spectateur d’oublier toutes distractions du monde extérieur le temps d’un instant. - Alors que le spectateur de Phèdre ou Bérénice se voit déchiré par la catharsis, celui qui assiste à une comédie prend ses distances avec la réalité grâce au rire et au fait que les personnages ne sont pas crédibles. « Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? », « Si je ne les voyais tous deux, je croirais que ce n'est qu'un », dit Argan dans les scènes 8 et 9 de l'acte III. La naïveté du prétendu malade qui ne comprend pas que le médecin miraculeux est en fait sa servante vaut la sottise de Thomas Diafoirus commençant devant Angélique le compliment destiné à Béline. ❖ Des personnages participant au divertissement ⇒ Les personnages, eux, apparaissent dans la pièce comme des intervenants fantaisistes, ou dont on en tire la satire, contribuant alors au divertissement du spectateur. Molière ridiculise complètement ses personnages afin de divertir le public. - Argan, le personnage principal, est lui le centre du comique dans la pièce, tout d’abord par sa maladie imaginaire et son hypocondrie dépassant les bornes, rendant la pièce alors comique. C’est un personnage extravagant, veut toujours avoir un médecin à proximité, son fauteuil de malade trônant au milieu de la scène, symbole de sa monomanie ridicule. (ex : En effet, dans l'acte II, Cléante qui est amoureux d’Angélique, se fait passer pour son nouveau maître de chant. Celui-ci chante un opéra improvisé avec Angélique dans lequel ils s’avouent leurs sentiments. Il va même jusqu'à mentir à Argan, en prétendant que les paroles de la musique sont écrites dans les notes. Ici, Argan est considéré comme un idiot et ridiculisé, car il ne s’aperçoit pas de la supercherie.) ⇒ L’inversion des rôles prend forme lors de la pièce, créant un comique de situation fantaisiste, la plupart du temps joué par la servante impertinente, Toinette. - Toinette est un élément déclencheur du divertissement, de par son intelligence et ses comiques de situations au service du rire. (ex : La servante refuse d'obéir à son maître en feignant s'être cognée à un volet (I, 2). Elle prend la place du médecin et parle avec autorité (I1, 10) : « Le poumon ! » Elle usurpe aussi le rôle du père de famille : « Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. » (I, 5) .) ❖ La fantaisie au coeur de la comédie ⇒ La comédie est caractérisée en grande partie par l’abandon des règles : l’impossible n’est plus, et tous les coups sont permis pour faire rire le spectateur. Le mot fantaisie est traduit, lui, en grec par le terme “phantasia” signifiant “apparition”, désignant donc l’apparition de cette fantaisie, réjouissante et divertissante au fil des scènes. - Rien dans la réalité ne nous invite à penser que la servante pourrait exercer la médecine ni que le patient puisse devenir médecin lui-même = acte III scène 10, elle se déguise en médecin pour guérir Argan de sa maladie. - Quant à Monsieur Purgon, on ne pouvait deviner qu'il prononcerait des imprécations contre son malade : « je veux qu'avant quatre jours vous deveniez dans un état incurable ». - Les maladies énumérées deviennent alors les termes magiques d'une malédiction qui tire sa force comique de l'assonance en -i pour finir sur une condamnation sans appel : « Et de l'hydropisie dans la privation de la vie où vous aura conduit votre folie » ⇨ La fantaisie et l'esthétique de l'apparition, de la surprise, autorisent tous les possibles. - Toinette « quitte son habit de médecin si promptement » qu'Argan admet l'idée qu'il y a bien deux personnes distinctes. - Exemple parcours associé: On assiste à une scène identique dans Le Médecin volant ; le faux médecin, Sganarelle, prétend avoir un jumeau. « Faites-moi la grâce de le faire paraître avec vous, et de l'embrasser devant moi à la fenêtre », lui demande Gorgibus qui finit par en déduire l'existence de deux frères : « ne les voila pas tous deux? ». ❖ Des intrigues dynamiques au coeur du divertissement ⇒ La pièce porte un caractère divertissant, venant d’abord de ces intrigues menées tambour battant, qui tiennent le spectateur en haleine. - La guérison d’Argan et le débat autour de l’hypocrisie des médecins est alors au cœur de l’intrigue, est-ce qu’Argan sera guéri de son hypocondrie grâce aux stratagèmes de Toinette et Béralde ? Est ce qu’il continuera de vénérer les médecins comme il le fait si bien ? - Toute l’intrigue autour du mariage d’Angélique est elle tout aussi prenante et met en haleine le spectateur, qui se demande si elle mariera finalement avec son réel amour, Cléante, ou Thomas Diafoirus contre son gré (“Puisque par un bonheur extrême le Ciel vous redonne à mes vœux, souffrez qu'ici je me jette à vos pieds pour vous supplier d'une chose. Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon cœur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre.”) Exemple parcours associé : - Spectateur entraîné dans une combinaison irrésistible de péripéties et de coups de théâtre, comme le suggère le titre original du Mariage de Figaro de Beaumarchais : la folle journée. - Dans l’Avare les ruses s'enchaînent pour empêcher Harpagon d'épouser Marianne, qui aime et est aimée par le fils du vieillard. - Dans l'Hôtel du Libre échange de Feydeau, de nombreux rebondissements comiques troublent le rendez vous adultérin de Pinglet: pris en flagrant délit, il ne doit son salut qu’à son visage couvert de suie. ❖ Une structure et un ton fantaisiste ⇒ Dès le prologue, qui présente une scène mythologique chantée et dansée, le caractère fantaisiste de la pièce est donné. Et le contraste formé entre ce prologue et la première scène, dans laquelle le spectateur assiste au monologue presque halluciné d'Argan recomptant ses factures et l'instant ses maladies, conforte le spectateur dans sa première impression: c'est bien à une fantaisie comique qu'il va assister. On retrouve deux autres intermèdes qui viennent confirmer l'enjeu fortement fantaisiste de la pièce, d'autant qu'ils sont rattachés à l'intrigue principale de manière assez lâche, - lorsque Toinette en appelle à son ami Polichinelle à la fin du premier acte et lorsque Béralde fait intervenir les Mores pour divertir Argan. De même, le dénouement granguignolesque, qui voit Argan se métamorphoser en médecin par la magie des formules latines et d'un « déguisement », permet à la pièce de s'achever dans un final fantaisiste. B/ L’importance de la représentation ❖ La place du public ⇒ Le rire est un acte social collectif. Le spectateur rit parce qu’il fait partie d’un groupe qui réagit à l’unisson. Ionesco compare le spectacle de théâtre à un match, dans lequel les réactions sont amplifiées par la présence du public. Décors, costumes, scénographie créent une atmosphère propice au rire. Les acteurs qui incarnent « en chair et en os » des personnages et leur donnent une voix, des gestes, une présence créent l’illusion théâtrale, qui fait ressentir en direct des émotions fortes : on rit plus intensément à la représentation, parce que dans la salle le théâtre se vit avant de se penser, le spectateur ressent avant de comprendre, il n’est plus sous le contrôle de sa raison. La représentation permet la complicité et l’interaction du spectateur avec les personnages : apartés et monologues ne produisent vraiment leur effet comique qu’à la représentation. Le spectateur est pris à parti, presque comme un personnage. ⇒ Des médecins absolument ridicules - L’apothicaire et Monsieur Fleurant : Dans un premier temps il y a un réel comique sur le nom, il s’occupe de faire les différents lavement (jusqu'à 20 lavements par mois) , Il est imbu de sa fonction, une fonction qui sera tournée en dérision par Béralde : “ On voit bien que vous n’êtes pas accoutumé de parler à des visages” - Le docteur Purgon : Persuadé de la justesse de ses pratiques il est aussi honnête qu’incompétent. D’ailleurs comique sur le nom Purgon qui fait référence à purger qui peut avoir un double sens ( intestinal et financier) - Les Diafoirus ; ils sont ridicules et stupide ( cf. étude linéaire et quiproquo avec Thomas). Thomas en plus d’être ignorant et inefficace est foncièrement stupide ⇒ N’importe qui peut être médecin s’il le souhaite - Les “supposés médecins paraissent bien peu compétents, dressant toujours de nouveau diagnostique à notre malade imaginaire et Toinette s’improvise elle aussi médecin sans aucune difficulté dans la scène 10 de l’acte 3. La crédulité d’Argan est totale jusqu'à ce qu’elle s’emporte en proposant de couper un bras ce qui éveille son inquiétude sans qu'il remette bien entendu en cause son statut de médecin. A souligné que les remèdes proposés par Toinette sont bien plus sensés que les lavements incessants de Purgon - Le dernier intermède vient clore la pièce de manière satirique et ironique, où l’intronisation permet à Argan comme par magie de parler latin aussi bien que les Diafoirus. Cette scène montre la volonté de ridiculiser la médecine. ⇒ Une médecine dévote qui exploite la crédulité de chacun - La médecine est assimilée dans la pièce à une croyance et non une science ( cf. lecture linéaire avec Béralde), puisque les médecins sont des imposteurs autant que Tartuffe se faisant passer pour un dévot - Béralde dans la scène 3 de l’acte III parle de “ roman de la médecine", cette tournure poursuit la critique de la médecine puisqu’elle sous-entend que cette dernière relève de la fantaisie et de la fiction, de l’invention et non de la science. Il nous fait aussi réfléchir sur la subtile différence qu’il y a entre science et croyance Exemples d’oeuvres associées : - Romains file la thématique de la médecine dans Knock (1923) : le protagoniste, un escroc rusé, parvient à persuader peu à peu tous ses patients bien portants qu’ils sont malades, pour mieux les imprégner de la « Lumière Médicale ». Au-delà de la mystification, c’est la manipulation des esprits dans tous les domaines, notamment à travers l’utilisation de la publicité, qui est vivement critiquée - Dans Dom Juan de Molière, le personnage de Sganarelle, cette fois un valet, est déguisé en médecin à l’acte III, scène 1 car il doit fuir avec son maître Dom Juan. Ce déguisement est l’occasion d’un dialogue dans lequel Sganarelle, en essayant de défendre la médecine face à son maître, construit un discours qui se révèle une satire mordante d’une pratique inefficace mêlée de superstition ❖ Critique des mariages arrangés ⇒ La question du mariage est fondamentale pour la société aristocratique de l’époque. Le mariage est une préoccupation de cette noblesse puisqu’elle en va de la transmission du nom, du patrimoine… Les mariages arrangés sont donc favorisés à l’époque. Cependant ici Molière revendique ses positions de manière et en exposant les deux points de vue nous permet de construire un avis critique et souligne l’absurdité de ce type de mariage - Elle redouble cependant d'intensité ici en se dédoublant : deux mariages servent de cible, celui projeté par Argan de sa fille Angélique avec le jeune médecin Thomas Diafoirus et celui d'Argan lui-même avec la vénale Béline. Toinette puis Béralde tentent de le convaincre de ne pas marier Angélique dans son intérêt, mais dans celui de sa fille. - La réplique finale de Béralde dans la scène 3 de l'acte III est une brève moralité : « je vous dirai que [ ... ] pour le choix d'un gendre, il ne faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit, sur cette matière, s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage » . - La critique des mariages d'intérêt atteint son acmé lorsque Argan, contrefaisant le mort, découvre que, loin de le pleurer, Béline se réjouit de son décès et ne songe qu'à s'emparer de son argent ( III , 12 ) ❖ L’hypocrisie dénoncée ⇒ L’hypocrisie est plus que dénoncée dans la pièce, davantage lors des passages de Béline, mariée à Argan seulement dans son intérêt personnel, pour tirer avantage de son argent. - Béline est démasqué grâce à la fausse mort d’Argan. C’est vraiment le seul moment où une résolution de l’intrigue est possible. Béline révèle tout son plan. Lorsque Argan se relève, Béline est démasquée et cela arrange la condition d’Angélique. Ainsi il peut être intéressant après avoir lu la scène 12 de l’acte III où Béline, apprenant la mort de son mari s’exclame : “le ciel en soit loué! Me voilà délivrée d’un grand fardeau”, - Dans la scène 7 de l’acte I, dans laquelle elle affuble avec une hypocrisie sans limite son mari de surnoms hypocoristique “mon pauvre mari” “mon pauvre petit mari” , “mon cœur”... On perçoit ainsi toute la noirceur du personnage. C/ Les avantages de la lecture ❖ La liberté de lire ou on veut, quand on veut ⇒ La lecture personnelle d’une pièce libère des contraintes de lieu et de temps. On peut lire où l’on veut sans horaires fixes. Surtout pour ceux à qui les horaires habituels ne conviennent pas ou encore pour les handicapés qui ne peuvent pas accéder aux théâtres les plus anciens, qui restent privés d'ascenseurs et de fauteuils spéciaux. - De plus, la représentation théâtrale ne laisse pas la liberté de revenir en arrière. La lecture permet elle de relire certains passages, de faire des pauses. Ainsi il peut être intéressant après avoir lu la scène 12 de l’acte III où Béline, apprenant la mort de son mari s’exclame : “le ciel en soit loué! Me voilà délivrée d’un grand fardeau”, de relire la scène 7 de l’acte I, dans laquelle elle affuble avec une hypocrisie sans limite son mari de surnoms hypocoristique “mon pauvre mari” “mon pauvre petit mari” , “mon cœur”... On perçoit ainsi toute la noirceur du personnage. - On a éventuellement la possibilité d’analyser certain passages qui s’avèrent plus profonds et qui ne sont même pas considérés par le spectateur (ex : la scène où Toinette dis “le poumon” ou encore le monologue du début) ❖ Une mise en scène personnelle ⇒ La lecture nous permet une liberté d’imagination. Quand on est lecteurs, les portes de l’imagination quant à la mise en scène de la pièce s’ouvrent, on est soi-même metteur en scène. ⇨Ni les restrictions budgétaires, ni l'étroitesse de la scène, ni l’emploi du temps des comédiens n’imposent de limites. - Exemple parcours associé: Libre à nous par exemple d’imaginer Flore dans dans le “Prologue” comme le personnage central du personnage du Printemps de Botticelli et de concevoir un décor qui rappelle celui du tableau. =Peu importe qu’il soit matériellement difficile de changer rapidement de décor, trop cher de recouvrir la scène de fleurs fraîches, l’imagination est un metteur en scène omnipotent. ⇨La mise en scène que l’on construit dans son imagination est conforme à ses goûts et ses attentes, alors que l’on peut être heurté par des choix de mise en scène qui nous sont imposés de l'extérieur.
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