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explication linéaire d'un texte philosophique, Transcriptions of Philosophy

c'est une explication linéaire d'un texte philosophique tiré de l'œuvre philosophique de Nietzsche intitulé la naissance de la tragédie

Typology: Transcriptions

2022/2023

Uploaded on 10/18/2023

meryem-bendamia
meryem-bendamia 🇲🇦

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Download explication linéaire d'un texte philosophique and more Transcriptions Philosophy in PDF only on Docsity! Introduction   : Nietzsche a beaucoup théorisé sur l’Art dans la mesure où il est lui-même un artiste. En témoignent son goût pour la musique, Pour Nietzsche, l'homme est la source à laquelle prend racine l'univers. L’homme façonne l’univers grâce au langage et aux idées. Car la vie est en soi dépourvue de sens. C’est l'homme qui est la source du sens dans l'univers. Le passage objet de notre analyse est un extrait du chapitre 15 , il vient juste après le passage dont Nietzsche souligne que Platon, bien qu'il ait condamné la tragédie et l'art en général, a été contraint de créer une forme d'art intimement apparentée aux formes artistiques qu'il rejetait. Platon s'est efforcé de transcender la réalité et de représenter l'Idée qui est au fondement de cette pseudo-réalité pour éviter que son œuvre d'art nouvelle ne puisse être considérée comme une simple imitation d'un simulacre. Nietzsche affirme que la tragédie avait absorbé en elle tous les genres artistiques antérieurs et que cette capacité d'absorption se retrouve dans le dialogue platonicien. Ce dernier, qui mélange tous les styles et toutes les formes existants, reste suspendu à mi-chemin entre le récit, la poésie lyrique et le drame, entre la prose et la poésie, et rompt ainsi l'ancienne et rigoureuse loi de l'unité de la forme linguistique. Pour Nietzsche, le dialogue platonicien est la barque sur laquelle l'ancienne poésie naufragée a trouvé refuge avec tous ses enfants. Platon a ainsi fourni à la postérité le modèle d'une nouvelle forme d'art, le roman, dans lequel la poésie occupe par rapport à la philosophie dialectique la même position hiérarchique qui fut durant des siècles celle de cette même philosophie par rapport à la théologie. En réduisant la poésie à la condition d'ancilla sous l'influence de Socrate, Platon a obligé l'art à s'agripper étroitement au tronc de la dialectique, submergeant ainsi la tendance apollinienne dans la chrysalide du schématisme logique. Pour Nietzsche, la dialectique, qui célèbre son propre triomphe en chacune de ses conclusions, contient un élément optimiste qui, une fois qu'il a pénétré l'essence de la tragédie, ne peut qu'envahir progressivement ses contrées dionysiaques et la pousser nécessairement sur la voie de l'autodestruction, jusqu'au saut mortel dans le drame bourgeois. Dans cet extrait , Nietzsche, explique l'influence de Socrate sur l'art et la culture, qui s'étend sur la postérité comme une ombre grandissante. Les Grecs, en particulier les Grecs d'Homère à Socrate, ont eu une influence profonde sur l'art et, par conséquent, sur la culture occidentale en général. Cependant, depuis lors, les artistes ont été frustrés de créer quelque chose d'original face à l'influence des Grecs. Nietzsche explique que l'influence de Socrate a engendré une perpétuelle recréation de l'art, qui est garantie de l'infinité de l'art lui-même. En outre, l'extrait aborde également le concept de l'homme théorique, une forme d'existence qui trouve un contentement infini à ce qui existe et qui est en constante recherche de la vérité et du dévoilement. L'homme théorique, contrairement à l'artiste, jouit de voir le voile jeté à bas et vise à accomplir le processus toujours favorable du dévoilement Projet de lecture : Comment à travers une argumentation logique et convaincante N. montre l’influence de Socrate a étendu son ombre sur la postérité de manière infinie, affectant en particulier la création artistique et conduisant à une perpétuelle recréation de l'art Développement   : Ph 1 : Le texte objet d’étude aborde la question de l’art chez les Grecs. L’auteur examine l'influence de Socrate sur l'art et la culture. La phrase commence en soulignant que les questions précédentes ont préparé le terrain pour l'analyse qui va suivre. Elle explique alors comment l'influence de Socrate a perduré jusqu'à aujourd'hui, voire pour toujours, en tant qu'ombre grandissante dans le crépuscule. Cette métaphore suggère que l'influence de Socrate est devenue de plus en plus prégnante et marquante au fil du temps. Ensuite, Nietzsche décrit comment cette influence oblige à une recréation constante de l'art. Cette idée est liée à la critique que Nietzsche fait de Socrate dans son livre : pour lui, l'influence de Socrate a conduit à la suppression de la dimension tragique de la vie, de la souffrance et de la mort, qui était pourtant centrale dans l'art tragique de la Grèce antique. Ainsi, l'art doit être constamment réinventé pour retrouver cette dimension tragique, qui est pour Nietzsche une condition essentielle de son sens le plus profond et métaphysique. Enfin, Nietzsche affirme que cette influence de Socrate sur l'art est infinie, et que cela garantit le caractère infini de l'art lui-même. Cette idée peut être comprise comme une affirmation de la vitalité de l'art face à l'influence de Socrate et de la culture moderne en général. Pour Nietzsche, l'art doit être libéré des contraintes imposées par la raison et la morale pour retrouver sa capacité à exprimer la vérité profonde et tragique de la les Grecs suscitent à la fois la honte et la crainte, car ils ont été les guides de la culture occidentale, mais que leur char et leurs chevaux (c'est-à-dire les successeurs des Grecs) sont de piètre qualité, ce qui a conduit la culture occidentale à sa décadence actuelle. La métaphore du char et des chevaux est utilisée ici pour représenter la culture occidentale, qui est conduite par les Grecs. Nietzsche suggère que les Grecs sont les auriges, les guides expérimentés, mais que leurs successeurs sont de piètre qualité. Le fait que les Grecs se soient amusés à pousser l'attelage (c'est-à-dire la culture occidentale) dans l'abîme, représente leur mépris pour la culture occidentale qui a succédé à la leur. Nietzsche suggère ici que la culture occidentale est actuellement en déclin en raison de la médiocrité de ses successeurs, qui n'ont pas été à la hauteur des Grecs. Il souligne ainsi la nécessité de retrouver les qualités des Grecs pour pouvoir continuer à avancer dans la culture occidentale. En somme, cette phrase de Nietzsche est une critique de la qualité de la culture occidentale, qui a été conduite par les Grecs mais qui a été mal gérée par leurs successeurs. Nietzsche encourage à retrouver les qualités des Grecs pour redonner un nouvel élan à la culture occidentale. Ph7 : Dans cette phrase tirée du chapitre 15 de La Naissance de la tragédie, Nietzsche exprime son point de vue sur Socrate en tant que guide de la culture occidentale, et sur la forme d'existence qu'il représente. Nietzsche commence par affirmer que Socrate était digne d'occuper la fonction de guide, c'est-à-dire qu'il était capable de guider la culture occidentale vers de nouvelles perspectives. Il suggère que pour prouver cette affirmation, il suffit de reconnaître en Socrate le type d'une forme d'existence inconnue avant lui, qui est celle de l'homme théorique. En effet, Nietzsche considère que Socrate a apporté une nouvelle forme d'existence dans le monde occidental, qui consiste à placer la raison et la théorie au-dessus de tout le reste. Socrate était intéressé par la connaissance en tant que telle, indépendamment de son application pratique. Il est ainsi devenu le type de l'homme théorique, qui a ouvert la voie à une nouvelle façon de penser et de vivre. Nietzsche souligne ensuite que c'est maintenant à nous de comprendre le sens et le but de cette nouvelle forme d'existence représentée par Socrate, pour pouvoir poursuivre dans cette direction ou en sortir. Il suggère que la tâche qui nous incombe aujourd'hui est de trouver un équilibre entre la raison et la passion, entre la théorie et la pratique, pour ne pas tomber dans le piège d'une vie purement théorique et abstraite. En somme, cette phrase de Nietzsche est une analyse de la contribution de Socrate à la culture occidentale en tant que guide, en tant que type de l'homme théorique. Nietzsche invite à réfléchir sur le sens et le but de cette nouvelle forme d'existence pour pouvoir l'intégrer de manière équilibrée dans notre vie et notre culture En somme, cette phrase de Nietzsche est une critique de l'existence de personnes malveillantes qui nuisent à la société, mais qui semblent invincibles face aux moyens disponibles pour les contrer. Nietzsche semble regretter l'absence d'un moyen radical pour se débarrasser de ces individus, et souligne ainsi la difficulté de lutter contre le mal dans le monde. Ph8 : Dans cette phrase tirée du chapitre 15 de La Naissance de la tragédie, Nietzsche établit un parallèle entre l'homme théorique et l'artiste, en soulignant le contentement infini qu'ils éprouvent tous les deux à ce qui existe. Nietzsche affirme que l'homme théorique, comme l'artiste, trouve un contentement infini à ce qui existe. Ce contentement est probablement lié à leur capacité à contempler le monde sans être contraints par des préoccupations pratiques immédiates. L'homme théorique est guidé par la quête de la connaissance en tant que telle, sans chercher nécessairement à l'appliquer à des fins pratiques. Ce contentement, selon Nietzsche, les prémunit de l'éthique pratique du pessimisme. Il suggère que le pessimisme est un danger pour les êtres humains, qui peuvent tomber dans un désespoir profond en considérant les aspects les plus sombres de l'existence. Le regard pessimiste est comparé à celui de Lyncée, un personnage de la mythologie grecque doté de la capacité de voir dans l'obscurité. Le regard pessimiste ne trouverait du sens qu'à travers l'obscurité et la négativité, ne sachant pas apprécier la beauté et la richesse de l'existence. En mettant en parallèle l'homme théorique et l'artiste, Nietzsche suggère que ces deux types de personnes sont capables de trouver un contentement infini à travers leur regard sur le monde. Il les oppose à l'éthique pratique du pessimisme, qui ne trouve pas de satisfaction dans l'existence. L'idée est que la contemplation théorique de l'existence peut conduire à une vie heureuse et satisfaisante, à condition qu'elle soit accompagnée d'un certain équilibre entre théorie et pratique. Ph 9 : Dans cette phrase, Nietzsche compare l'attitude de l'artiste à celle de l'homme théorique envers la vérité. Selon lui, l'artiste trouve un contentement infini à contempler ce qui est voilé, même après que la vérité a été révélée, tandis que l'homme théorique prend plaisir à dévoiler la vérité et à enlever le voile qui la cachait. Le but de l'homme théorique est donc de révéler la vérité, tandis que celui de l'artiste est de la contempler, même si elle n'est pas complètement révélée. Nietzsche souligne également que l'homme théorique n'est pas affecté par l'éthique pratique du pessimisme, contrairement à l'artiste qui peut être confronté à cette réalité. En effet, l'homme théorique trouve un contentement dans la recherche de la vérité, tandis que l'artiste peut être confronté à la réalité sombre de l'existence lorsqu'il contemple les vérités qui ne sont pas complètement révélées. Finalement, Nietzsche affirme que la science ne pourrait exister sans cette passion de l'homme théorique pour la révélation de la vérité. Ph10 : Cette phrase fait référence à la quête de la vérité dans le domaine de la philosophie. Nietzsche compare cette quête à l'activité de creuser un trou qui traverse la terre de part en part. Selon lui, cette quête est infinie et impossible à atteindre complètement. Les disciples d'un philosophe, comme les travailleurs qui creusent le trou, peuvent contribuer à cette quête, mais leur contribution est minuscule par rapport à la profondeur infinie de la vérité. De plus, leur travail sera inévitablement remplacé par celui de leurs successeurs. Nietzsche souligne ainsi la difficulté et l'impossibilité de parvenir à une vérité absolue en philosophie, et la nécessité de continuer à chercher sans jamais prétendre avoir atteint une réponse définitive. Ph11 : Cette phrase, fait référence à l'entreprise des philosophes qui, selon lui, ont tenté de découvrir la vérité ultime ou le fondement de toute réalité. L'auteur utilise l'analogie d'un homme qui creuse un trou à travers la terre pour atteindre les antipodes. Nietzsche explique que les disciples de ce philosophe seront découragés par l'immensité de la tâche et que leur travail sera constamment repris par ceux qui viennent après eux, les empêchant de jamais atteindre leur but. L'auteur poursuit en affirmant que si quelqu'un démontrait que cette entreprise est impossible, alors ceux qui continuent à travailler dans ces profondeurs le font seulement pour découvrir des pierres précieuses ou des lois de la nature. Nietzsche critique ici les philosophes qui, selon lui, se concentrent sur des détails ou des aspects limités de la réalité, plutôt que de chercher à comprendre la totalité de l'existence. Il suggère que cette entreprise n'est pas seulement futile, mais qu'elle peut également conduire à un pessimisme pratique, où l'on se décourage face à l'impossibilité de découvrir la vérité ultime. Ph12 : Dans cette phrase, Nietzsche évoque une citation de l'écrivain et philosophe allemand Gotthold Ephraim Lessing, qui a déclaré que la recherche de la vérité était plus importante pour lui que la vérité elle-même. Nietzsche considère cette déclaration comme l'expression du "secret fondamental de la science". Selon Nietzsche, cette déclaration montre que l'homme théorique n'est pas seulement intéressé par la découverte de la vérité en elle-même, mais aussi par le processus de recherche qui mène à cette vérité. Ce processus de recherche, qui implique la remise en question constante des croyances et des hypothèses, est en quelque sorte l'essence même de la science. Nietzsche souligne également que cette déclaration de Lessing a provoqué l'étonnement, voire le dépit, des hommes de science, qui ont peut-être considéré cette affirmation comme une remise en question de leur travail et de leur dévouement à la découverte de la vérité.
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