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fleurs du mal de CHARLES BAUDELAIRE, Essays (high school) of French

Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, reprenant la quasi-totalité de sa production en vers de 1840 jusqu'à sa mort, survenue fin août 1867 . Publié le 21 juin 1857, le recueil scandalise aussitôt la société conformiste et soucieuse de respectabilité. Couvert d'opprobres, son auteur subit un procès retentissant.

Typology: Essays (high school)

2021/2022

Uploaded on 06/05/2022

sli-mane
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Download fleurs du mal de CHARLES BAUDELAIRE and more Essays (high school) French in PDF only on Docsity! AU LECTEUR: Au Lecteur est un portrait de la condition humaine. Ce poème aborde des thèmes qui seront récurrents dans le recueil : la mort, le péché, la religion. Il est composé de 10 quatrains. Les deux premiers montrent la faiblesse de ! l’homme en proie aux péchés, sa faiblesse physique et morale. Les 5 suivants montrent l’influence de Satan, la beauté du mal. Les 3 derniers montrent la place importante qu’occupe le spleen, cette mélancolie. ALBATROS: On a l'homme déchiré entre l'aspiration à l'élévation et l'attirance pour la chute, déchirement à l'origine de la tristesse nommée spleen, indissociable de la condition humaine et qui finit par triompher. L'albatros traduit chez B la conscience d'être différent des autres. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. L’albatros est donc symbol/allégorie du poète. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète. ELEVATION: (poème inverse à l’Albatros, qui relate la chute du poète et le mal de vivre chez les gens communs) Met en scene le mouvement d’élévation du poète, aussi à travers le champ lexical de l’envol/mouvement. 1: itinéraire d’ascension que l’esprit humaine va accomplir afin d’atteindre l’univers idéal auquel il aspire 2: l’esprit humaine peut finalement se livrer à l’idéal 3: dans le monde ides ou l’esprit humaine se trouve va garder le spleen 3: double postulation, reprenne l’idée des deux pôles(spleen/ideal) 4: esprit est réussi a habiter ce monde de perfection ou règne la lumière + esprit capable de comprendre le language des fleurs=contempler la réalité idéale. CORRESPONDANCES: Appelées aussi « », les Correspondances désignent les rapports entre le monde Synesthésies matériel et le monde spirituel. D’après Charles Baudelaire, seuls les artistes savent déchiffrer le sens des analogies qui permettent de passer du monde des perceptions à celui des idées. LES PHARES: Dans ce poème B rend hommage aux peintres qu’il admire et dont il se considère l’hériter esthétique. A l’attaque de chaque strophe s’adresse à un artiste different et cherche à éveiller des sensations qui correspondent à celles que suscite l'oeuvre de chaque peintre évoqué. Ces artistes qui interprètent le langage mystérieux de la nature et qui traduisent les inquiétudes humaines sont "les phares" qui éclairent la route des Hommes (s’inspire à ‘les étoiles’- Hugo) + art: moment éphémère de sauver l’homme du spleen car elle va l’aider à contempler l’absolu. LA VIE ANTERIEURE: L'artiste est sans cesse accablé par la vie qui le retient dans la banalité alors que son esprit aspire à l’idéal. Description d’un paysage exotique, lointain et parfait ou il peut gouter des plaisirs + présence des 4 elements (feu, air, terre, eau). Mais —> Irruption du Spleen = thème des 2 tercets finals. HYMNE A LA BEAUTE: Cet hymne est consacré à Jeanne Duval, une femme que Baudelaire a aimée. B associe à la beauté les images du bien, mais aussi du mal et du satanique, images qui ne sont généralement pas associées à la notion de beauté. + beauté présentée comme une belle femme sensuelle, concerne tout les sens, soumission à la beauté + permet de se délivrer de l’ennui et du spleen = accéder à l’éternité. POEME XXIV: On ne sait pas qui est l’inspiratrice du poème (Jeanne - Sara?) donc on a la dualité de l’obj du désir parce qu’il peut paraitre positive ou négative (belle / bête) de plus on a l’image de la femme fatale, symbol de beauté détachée et pleine de mauvais sentiments. 1: subordination de l’amoureux a sa maitresse au point de l’associer à une image de espoir, ici le désir correspond au malheur car il est seul + l’autre est désirable car il fuit. 2: Adj belle présente deux fois dans le poème -femme fuyante est belle car c’est la fuite qui fonde la beauté / -la fuyante est plus belle qu’elle même. Puis on a la gradation descendante des 3 verbes de désir: on trouve la répression de l’adorement en cherissement. POEME XXIX: Fait partie du cycle de Jeanne et est une dédicace a la femme aimée. On a le contraste entre le ton apaisé de deux quatrains et l’agressivité des deux tercets finals. Thème: don de l’immortalité, en effet dans la Renaissance in poème adresse à la femme avait comme but d’eternalizer la beauté. 1: vers qui transmettent l’immortalité a la femme aimée + but du poète est de faire rêver (poésie =évasion spleentique pas but didactique) 2: le fait de lire le poème va fatiguer le lecteur + poésie permet aux êtres qu’elle évoque de devenir légendaires/mystiques. 3: femme qui renvoie à la beauté pas bonne/maudite (pas beauté classique) 4: être à qui s’adresse est une déesse simultanément ange - démon. REVERSIBILITE: Dédiée a Mme Sabatier, femme ange que grâce à sa beauté et amour est capable d’arrêter l’angoisse existentielle (spleen). Titre tiré de la doct catholique et invoque la prière car si on prie les saints on a une chance d’être sauvé. Premiers 4 strophes évoquent les images du spleen à travers le jeu d’antithèses et des interrogations redoubles mais qui restent sans réponse (je poétique s’adresse à la femme en demandant d’arrêter son angoisse) + dans les 4 derniers strophes on a une prière pour conjurer le spleen à travers la dimension religieuse et les questions ont été éliminé + poete termine avec une intitulation donc on a une structure circulaire et cohérent entre forme-contenu. HARMONIE DU SOIR: Dédiée a Mme Sabatier. Composition circulaire; répétition de certains verses dans des position différents + beauté poème réside dans la musicalité des mots. 1: fleurs comparée au parfum intense de l’encens 2: au moment du crépuscule le vent fait vibrer ces fleurs qui émanent un parfum fort + dans le deux premiers quatrains harmonie entre homme-nature (les sens se mêlent) 4: souvenir a une double lecture -celui de la femme aimée -christ + tentatif de reconduire l’univers à sa mystérieuse unité. Double mouvement d’élévation: évapore= mouvement vers le ciel + vertige= mouvement de chute. L’INVITATION AU VOYAGE: Inspiré à Marie Dubrun. Composée par 3 strophes séparées par un refrain, c’est un triptyque: 1 invitation au voyage - 2 intérieur - 3 la ville. Dans tout le poème on a une impression de paix/tendresse et le bonheur du sens à travers la lumière, le paysage et la sensation de chaleur. 1: voyage dans un pais lointain caractérisé par le lux avec sa femme (correspondance entre femme aimée et paysage qui permet l’évasion) lieu imaginaire/ideal marque par l’indétermination 2: synesthésie à travers sensations visuelles/olfactives/tactiles qui se mêlent 3: évasion (du spleen) qui amène n’importe où, il n’y a pas le but d’une destination établie + image du vagabond nous renvoie au poète/ homme baudelairien qui errent dans leur existence. CAUSERIE: Une causerie est une petite conférence sans prétention. Le poète nous parle de sa tristesse sans prétention. Le thème abordé ici est celui de la tristesse causée par une femme. 1: femme comparée au ciel d’automne saison assimilée au spleen + femme a laissé un souvenir amer au poète (a fait du mal au poète) 2: plusieurs amantes femme fatale/ange + femme décrite comme bête sauvage/dangereuse 3: comparaison entre le coeur et un palais qui a perdu son splendeur (à cause de la femme) 4: double beauté -source de paix -mal inévitable + poète demande une fin a son supplice en demandant à la femme de bruler son coeur en fin il renonce à lutter et se livre à la femme même si elle le détruit. SPLEEN LXXV: Première des spleen et le seul en alexandrins. Poète parle à la 1ère personne et évoque son environment qui devient symbol du spleen (pluie/chat/bourdon..) 1: mois d’hiver, champ lexical qui évoque un sentiment d’angoisse + monde entre vie-mort 2: poète s’identifie à travers son chat. Tous les deux sont victimes du froid/humidité/ maladie. 3: évocation des parfumas sales mais d’habitude B évoque des parf exotiques, donc ici c’est un spleen 4: le jeu est un héritage fatal dans laquelle le poète ne peut pas y échapper —> destin du poète est qu’il sera lui aussi condamne à la mort de l’amour. SPLEEN LXXVI: Poème fragmente(idée de chaos) qui illustre les diverses formes du malaise de vivre. Dans ce poème, écrit à la 1ère personne, B fait un bilan désespérant de son existence. 1: poète annonce son bilan 2: à travers une série d’images en énumération il décrit ses difficultés matérielles, ses souvenirs d’amour et d’art. A la fin de cet inventaire de sa mémoire éprouvé une sensation de vide/néant —> 3: Il ne lui reste que l’ennui, présenté sous la forme de la dérision + conséquence du spleen: il est étrangère à lui meme et au monde. Esthétique B se résout dans la dialectique entre spleen-idéal SPLEEN LXXVII: Le poète décrit les characters habituels du spleen: 1) ennui (poète est roi d’un empire spleentique, roi qui n’a plus de désir et incapable d’un sentiment—> consequence=roi cruel) 2) le poids du temps 3) pluie et froid 4) maladie et mort. Comparaison entre fin/debout: moi=ombre dans l’enfer/anéantissement du moi. SPLEEN LXXVIII: Spleen plus terrible et angoissant. 5 strophes: 1-3 montée de la crise (atmosphère macabre) 4-5 défaite de l’esprit (en proie au spleen). Spleen que s’exprime à 3 niveaux: mauvais temps / moral et psychologique / métaphysique. 1 climat pesant/doloreux + champ lexical de l’écrasement. 2 défaite prévisible 3 climat de plus en plus menaçant + image de l’enfermement, prison que finit par s’installer à l’intérieur de l’homme (prison de physique à psychique) 3 rupture, la crise est là désormais et se manifeste par des hallucinations sonores 4 hallucinations visuelles. L’IRRIMEDIABLE: B dans ce poème a voulu montrer que de la descente aux enfers peut éclore une lumière unificatrice qui apparaît pour éclairer l'existence parfois un peu sombre et envahie par le spleen. 1 histoire irrémédiable de l’homme baudelairien que vivait dans un monde idéal et parfait mais est tombée sur terre dans le mal/spleen 2 image d’un ange pas classique qui amène le poète dans des régions dangereuses où se va perdre 3 angoisse existentielle 5 structure du poème nous décrit une parabole descendante —> chute à la fois volontaire / inévitable 9 section conclusive: le je poétique se regarde, l homme est toujours tète-à-tête avec lui même. Conciliation de l’inconciliable = présenter un monde où le bien est le mal (lumière comme source de puissance/connaissance) L’HORLOGE: Poème qui conclut la 1 section spleen et idéal. Thème du temps: tout est soumis à la fuite / passage du temps. Composée par 6 strophes de 4 alexandrins: 6x4=24 même division q’un cadran d’horloge. Image que B donne du temps: 1)expérience commune 2)temps dominateur 3) temps puissant 4)représente tous les sciences 5)il est hostile. PAYSAGE: 1ère poème de la section ‘Tableaux parisiens’. Dans ce poème B décrit la ville de Paris, c’est donc un paysage réel que B va transformer dans un paysage idyllique. Il n’y a pas des strophes mais deux section inégales par indiquer la nature confuse de ce paysage urbaine. B se trouve dans sa mansarde parisienne et veut faire une poésie idyllique en scrutant le ciel. 1 section: porte déchiffre les signes du ciel du ciel comme les astrologues et se trouve dans un état de rêverie que lui permet de composer la poésie. Devant à la fenêtre il voit les ouvriers qui travaillent + regarde le ciel qui est le monde de l’idéal et représente le désir d’y atteindre a cette beauté. 2 section: crépuscule moment où il va faire nuit et il regarde à l’intérieur. Il voit le fumée noir des entreprises et des chemin des maison donc tout est transfigurée aussi à cause de l’arrive de la nuit. Au coup la ville devient un paysage calme/parfait/idyllique. Imagination=plus scientifique des toutes les facultés humaines, but de la science est de faire connaitre. A UNE MENDIANTE ROUSSE: Genre du blason. Ce poème est à intender comme un éloge paradoxal qui n’appartient pas au canon de la beauté puisqu’il s’agit d’une mendiante prostituée qui mène une vie de débauche, de plus c’est une femme rousse (rousseur très mal vu à l’époque). Tout le poème va suivre un procès de transfiguration, la mendiante se transformera en une veritable reine. Ce sont les 3 premiere strophes qui engagent le processus (décrite comme pauvre/ miserable/malade mais dans sa misère elle est plus élégante qu’une reine + elle est attrayante est sensuelle car elle montre son corps à travers les trous = image de la prostitution). Enfin les 3 derniers strophes marquent un retour à la réalité: elle a perdu ses ornaments de reine mais sa nudité devient triomphante et constitue sa beauté. LE CYGNE: Le poème est située dans la section ‘Tableaux parisiens’. A l'époque à laquelle est écrit ce poème, Paris est transformé par le baron Haussmann. Il s'agit d'un poème divisée en deux parties et compose par treize quatrains. Il possède une structure en miroir: les mêmes éléments sont repris dans l'ordre inverse, on commence avec Andromaque et on finit avec elle. Le poème est dédié à Victor Hugo: à cette époque il est en exil volontaire pour avoir refuse l’amnistie de l’empire. Dans ce poème on a 3 figures: 1) Andromaque qui est le symbol d’exil/dépossession 2) cygne image central du poème, symbol d’exil/perte/spleen 3)Paris, patrie du spleen (ville de misère/désordre/confusion) prétexte pour B pour dire sa nostalgie du passé + c’est pas la ville monumentale qui attire B mais les faubourgs/bas-fonds/petit ruelles. Dedicace finale à tous ce qui endurent l’exil / perte / le deuil / spleen LES SEPT VIEILLARDS: B raconte ici l’hallucination dont il est victime, l’apparition de sept monstrueux vieillards et peint une ville réelle qu’il finit par transfigurer par le surnaturel et le fantastique. 1 Paris a une double apparence -ville magnifique et de lux -ville en désordre/mystérieuse 3 je poétique marche dans Paris en concentrant sur lui meme 4 brutale apparition d’un vieillard mal habillé et souffrant 5 image de la déchéance + il est un être spectrale (diable) et qui fait peur 7 vieillard est un être maléfique, marqué par le spleen qui est en train de se rebeller à l’univers qui l’entoure et marche vers un but inconnu (pour sortir du spleen) 8 je poétique s’adresse à lui meme + voit 7 vieillards symbol des pêchés capitals et des jours de la semaine (=toute la vie) 11 exaspéré, il pense d’être comme un ivrogne qui voit double
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