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It's about a chapter ( la dernière classe ), Study notes of French Literature

Resume Characters Question and answers

Typology: Study notes

2022/2023

Uploaded on 05/23/2023

jigisha-sood
jigisha-sood 🇮🇳

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Download It's about a chapter ( la dernière classe ) and more Study notes French Literature in PDF only on Docsity! Raconté à la première personne du singulier par Franz, un écolier vivant en Alsace-Lorraine pendant la guerre franco- prussienne de 1870, La dernière leçon commence par l’image de Franz qui est en retard pour aller à l’école. Il redoute le cours de grammaire sur les participes car il n’a pas appris sa leçon. Il envisage d’abord de sécher les cours pour passer la journée dehors, mais il résiste à la tentation et finit par courir jusqu’à l’école. Sur le chemin, Franz passe devant la mairie où une foule est regroupée devant le panneau d'affichage. C’est là que, depuis deux ans, la ville transmet les mauvaises nouvelles, et Franz se demande rapidement ce qui a bien pu se passer cette fois-ci. À bout de souffle, il atteint le jardin de l’école, et voit par la fenêtre ses camarades assis sagement derrière leur pupitre. Leur professeur, M. Hamel, passe entre eux avec une règle en fer sous le bras. Franz avait espéré se glisser sur sa chaise sans se faire remarquer, mais, contrairement à d’habitude, les écoliers étaient très silencieux. Franz rougit sous l’effet de la peur lorsqu’il entre dans la classe, mais M. Hamel ne le gronde pas et lui dit gentiment d’aller s’asseoir. Ce faisant, Franz remarque que M. Hamel porte ses plus beaux habits, généralement réservés aux grandes occasions. Il se rend compte que l’ambiance est à la fois étrange et solennelle, et que des hommes du village sont assis sur les bancs au fond de la classe, l’air triste. M. Hamel annonce alors que c'est sa dernière leçon : Berlin a donné l’ordre que seule la langue allemande doit désormais être enseignée dans les écoles d'Alsace-Lorraine. Il est prévu que leur nouveau professeur arrive dès le lendemain, et M. Hamel veut donc que tous les élèves soient particulièrement attentifs à leur dernière leçon de français.Franz est choqué par les paroles de son professeur, et comprend alors pourquoi tout le monde s'est rassemblé devant la mairie. Il se rend compte qu’il sait à peine écrire et qu’il ne pourra jamais s’améliorer en français : il regrette d’avoir trop séché l’école et de ne pas avoir fourni plus d’efforts. Ses livres, autrefois si encombrants, lui semblent maintenant être de vieux amis. Il éprouve également de la sympathie pour Hamel, qui a revêtu ses plus beaux vêtements en l’honneur de ses quarante ans de bons et loyaux services envers l’école, et par respect pour ce pays qui ne leur appartient plus. M. Hamel demande à Franz de venir réciter la définition d’un participe, ce qu’il aurait bien voulu faire, mais il se trompe dès le premier mot. Alors que son cœur bat la chamade et qu’il n’ose pas regarder son professeur, celui-ci lui dit qu’il ne va pas le punir, car il doit se sentir suffisamment coupable comme ça. L’instituteur lui dit que ce n’est pas de sa faute, car c’est un trait commun à tous les habitants de l’Alsace-Lorraine que de tout toujours tout remettre à plus tard. Seulement, c’est trop tard maintenant et tous les Prussiens se moqueront de ceux se disent Français alors qu’ils ne savent même pas lire et écrire leur propre langue. M. Hamel ne blâme pas tant Franz que ses parents qui ont préféré le faire travailler dans les champs pour gagner de l’argent. Il s’en veut aussi à lui-même, car il lui est arrivé d’envoyer Franz arroser les fleurs durant les cours, et de donner congé à la classe pour pouvoir aller pêcher. M. Hamel affirme que le français est la plus belle langue du monde et qu’il faut absolument le préserver, car, lorsque les gens sont réduits en esclavage, leur langue est la clé de leur prison. Alors que le professeur commence la leçon en lisant un livre de grammaire, France s’étonne de tout comprendre et l’écoute avec attention. Les élèves et Hamel s’attardent sur chaque sujet, et les écoliers écrivent “France, Alsace” en lettres cursives. Franz admire le courage du maître d'école, qui continue sa leçon comme si de rien n’était, alors qu’il sait qu’il s’apprête à tout perdre et qu’il devra quitter le pays le lendemain. La cloche sonne les douze coups de midi, et les trompettes des soldats prussiens résonnent à l’extérieur de la salle. M. Hamel se lève, très grand et très pâle, et souhaite s’adresser à la foule mais sa gorge se noue. Il se tourne alors vers le tableau noir et écrit aussi gros qu’il le peut “ Vive la France !” Il appuie sa tête contre le mur et, sans parler, fait signe aux élèves de quitter la salle : la leçon est finie. Characters Franz Franz est le narrateur et le personnage principal. C’est un jeune garçon qui va à l’école en Alsace, une région que l’Allemagne a annexée durant la guerre franco-prussienne de 1870. Franz sèche souvent les cours et fait rarement ses devoirs. Un jour, alors qu’il arrive à l’école, il apprend que Berlin a interdit avec les plus jeunes enfants. Tous les trois regrettent de ne pas avoir compris à quel point il était important d’apprendre le français avant qu'il ne soit trop tard. 1. Quelle importance revêt le contexte historique de La dernière classe ? L'histoire se déroule pendant, ou immédiatement après, la guerre franco-allemande qui se déroula de juillet 1870 à janvier 1871. L’une des nombreuses conséquences de ce conflit fut que l’Alsace et la Lorraine furent annexées par l’Empire allemand nouvellement créé. Le contexte historique est très important car Daudet utilise ce conte pour illustrer la façon dont ce conflit géopolitique affecte la vie des civils vivant dans ces régions. Franz est l’un des nombreux écoliers qui seront contraints de suivre une instruction officielle en allemand. Il n’a qu’une connaissance rudimentaire de la grammaire français, ce qui fait qu’il ne lui restera que peu de choses de sa langue maternelle une fois que l’allemand aura été imposé. 2. 2 En quoi ce conte illustre-t-il la phrase suivante : “On n'apprécie vraiment ce qu'on avait que lorsqu'on l'a perdu” ? L’histoire commence par Franz qui arrive en retard à l’école et redoute une interrogation sur les participes. Pourtant, les préoccupations du jeune narrateur s’avèrent sans objet lorsqu’il apprend que le français ne sera plus enseigné en Alsace et en Lorraine. Immédiatement, l’attitude de Franz vis-à-vis de ses études change du tout au tout : il regrette d’avoir séché l’école pour aller se balader et il comprend la leçon avec une facilité déconcertante. Cela ne lui était jamais arrivé auparavant. Le fait que Franz découvre son intérêt pour la langue française alors qu’on vient de lui annoncer qu’il ne l’apprendrait plus illustre bien la phrase “On n'apprécie vraiment ce qu'on avait que lorsqu'on l'a perdu”. 3. 3 Que représente le jardin de M. Hamel ? Le jardin que cultive M. Hamel à l’extérieur de l’école est un symbole de sa dévotion pour son métier et l’enseignement. Durant sa dernière leçon, Franz remarque que M. Hamel parcourt la salle du regard et remarque chaque détail de la classe, chaque plante qu’il voit à travers la fenêtre. Les principaux changements qui ont eu lieu durant les quarante années de présence de Hamel sont que les noyers du jardin ont grandi et que les houblons qu’il avait plantés sont désormais enguirlandés autour des fenêtres. En associant l’image du jardin aux réflexions de Franz sur la tristesse que doit ressentir M. Hamel, Daudet fait du jardin une représentation visuelle du temps que l’instituteur a passé à enseigner. De plus, le jardin, qui nécessite une attention régulière et un travail sur le long terme, montre que M. Hamel n’avait jamais pensé devoir partir un jour 4.pourquoi la langue française est la clef de la prison pour les alsaciens d'après m.hamel dans la texte la dernière classe de daudet ? Montrer comment Monsieur Hamel aborde le thème du patriotisme dans sa dernière classe Dans la nouvelle "La dernière classe" d'Alphonse Daudet, Monsieur Hamel, le professeur, évoque le rôle de la langue française en tant que "clé de la prison" pour les Alsaciens. Il s'agit d'une métaphore utilisée par l'auteur pour exprimer l'idée que la langue française est un lien avec la culture et l'identité française, et qu'elle est également un moyen de résister à l'oppression culturelle. Monsieur Hamel aborde le thème du patriotisme de différentes manières dans sa dernière classe. Tout d'abord, en enseignant le français avec une grande passion et en soulignant son importance, il montre son attachement profond à la langue et à la culture française. Malgré le fait que les Alsaciens soient confrontés à l'interdiction de parler leur propre langue maternelle, le professeur cherche à renforcer leur lien avec la France en leur transmettant les connaissances et les valeurs de la langue française. En outre, Monsieur Hamel montre son patriotisme en refusant de céder à l'oppression et à la résignation face à la situation politique. Au lieu de se soumettre à l'ordre d'abandonner l'enseignement du français, il décide de donner une dernière leçon pour rappeler à ses élèves l'importance de leur héritage culturel et de leur identité. Cela démontre son amour pour son pays et sa détermination à préserver la langue française malgré les circonstances difficiles. Enfin, le fait que Monsieur Hamel se reproche d'avoir remis à plus tard son devoir d'enseigner la langue française aux générations précédentes témoigne également de son patriotisme. Il réalise qu'il a pris pour acquis son rôle d'enseignant et qu'il n'a pas suffisamment inculqué les valeurs de la langue et de la patrie à ses élèves. Dans ses regrets, il exprime un profond amour pour la France et un désir de voir sa culture perdurer. En somme, dans "La dernière classe", Monsieur Hamel aborde le thème du patriotisme en soulignant l'importance de la langue française comme moyen de préserver l'identité culturelle et en montrant son refus de se soumettre à l'oppression. Sa passion pour l'enseignement et son amour pour la France transparaissent dans ses actions et ses regrets, faisant de lui un exemple de patriotisme. Irony Une peur inutile L’histoire s’ouvre sur l’image de Franz qui court pour aller à l’école car il a peur d’être en retard, d’autant plus qu’il n’a pas préparé sa leçon sur les participes. Il est brièvement tenté de sécher les cours, mais, de façon ironique, M. Hamel ne le réprimande pas : la nouvelle qu’il s’apprête à annoncer va bien plus l’affecter que son retard en classe. Les livres qui ressemblent à de vieux amis Bien que Franz ait séché de nombreux cours et accordé peu d’importance à son éducation, savoir qu’il ne pourra plus jamais étudier le français lui fait remarquer que ses manuels scolaires ressemblent désormais à de vieux amis. Dans cet exemple d’ironie situationnelle, le ressentiment de Franz envers l’école se transforme en une profonde gratitude envers l’apprentissage de sa langue maternelle, qui est désormais interdit. Metaphors and comparisons Les feuilles qui ressemblent à des petits drapeaux (comparaison) Franz compare les feuilles distribuées par M. Hamel, sur lesquelles il y a écrit “Alsace, France”, à des petits drapeaux flottants dans la salle de classe, suspendus aux tringles des pupitres. Dans le contexte de la suppression des cours de français, Franz voit cette image anodine d’un œil nouveau : les feuilles ressemblent à des drapeaux plantés sur le territoire des élèves. C’est une façon pour l'instituteur de rappeler à ses
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