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Épilogue de JUSTE LA FIN DU MONDE : La Mort de Louis Imbach, Summaries of Biology

Dans ce texte, l'épilogue de la pièce de théâtre Juste la Fin du Monde de Jean-Paul Sartre, Louis, atteint du sida, annonce sa maladie à sa famille et décide de partir vers le monde des limbes. Ce monologue permet une mise en abyme de la pièce en mettant en évidence la certitude de sa mort prochaine et son retour vers le passé. Ce texte est composé de quatre mouvements : la soustraction de l'existence, le récit d'une absence, l'anecdote symbolique et un échec qui a du sens.

Typology: Summaries

2021/2022

Uploaded on 05/14/2022

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Download Épilogue de JUSTE LA FIN DU MONDE : La Mort de Louis Imbach and more Summaries Biology in PDF only on Docsity! LL 10 : épilogue de JUSTE LA FIN DU MONDE : INTRO :  JLL est un comédien dramaturge metteur en scène et directeur de troupe. En 1988 il découvre qu’il est atteint du sida et se sait condamné. En 1990 il écrit JUSTE LA FIN DU MONDE. Malgré sa mort prématurée en 1955 à l’âge de 38 ans JLL laisse derrière lui plusieurs dizaines de pièces qui rencontreront un succès posthume. L’intrigue de JUSTE LA FIN DU MONDE repose sur l’annonce de Louis à sa famille de sa maladie. Les scènes se déroulent dans la maison de la mère un dimanche, la pièce se compose de deux parties et s’ouvre sur un prologue comme les tragédies grecques de Sophocle. Ce texte est l’épilogue de la pièce, après les différentes confrontations entre Louis et les membres de sa famille il décide de partir. Dans cette dernière scène qui constitue un monologue Louis passe vers le monde des limbes un lieu situé entre la terre et le ciel sans rien annoncer à sa famille. M1 : soustraction de l’existence M2 : le récit d’une absence M3 : l’anecdote symbolique M4 : un échec qui a du sens Fil conducteur   : comment cet épilogue permet-il une mise en abyme de la pièce constituée d’une suite d’occasions manquées ? Mouvement 1 : soustraction de  l’existence :  Louis. – Après, ce que je fais, je pars. Je ne revins plus jamais. Je meurs quelques mois plus tard, une année tout au plus. Louis : personne agonisante Les propos gagnent en certitude la  certitude de la mort prochaine  (discours qui s’oppose complétement à l’incertitude du prologue). Cette  certitude est soulignée par l’usage de l’indicatif   Je pars   Je ne revins   Je meurs  Et du présent d’énonciation comme  temps et valeur de ces verbes.  La négation absolue <<ne…plus jamais>> le met de même en  évidence. Cette certitude touche 3 sujets :  1. Son départ  (impossibilité  d’établir une communication)  2. Ne plus revenir (couper  définitivement la  communication) 3. Sa mort prochaine  (les  adverbes temporels ajoutent à  cette certitude en établissant  un délai bien précis <<quelques mois plus tard, une année tout au plus.>> o Indicatif de certitude  o Indicateurs temporels précis  o Il est conscient et il a accepté  son état Mouvement 2 : le récit d’une absence : Une chose dont je me souviens et que je raconte encore (après, j’en aurai fini) : c’est l’été, c’est pendant ces années où je suis absent, Parce que je me suis perdu, la nuit dans la montagne, je décide de marcher le long de la voie ferrée. Elle m’évitera les méandres de la route, le chemin sera plus court et je sais qu’elle passe près de la maison où je vis. La nuit aucun train n’y circule, je ne risque rien Un retour en arrière dans les  souvenirs vers le passé.  Précision sur le cadre spatio- temporel par le biais du présentatif  <<c’est>> : <<c’est l’été>> <<la nuit  dans la montagne>>.  Précision aussi sur quelle phase de sa vie <<c’est pendant ces années où je  suis absent.>>  C’est une régression vers un passé sécurisant par rapport à un présent chaotique et sombre le passé devient alors une utopie par rapport au présent. Le passage anecdotique a une forte charge dire) c’est que je devrais pousser un grand et beau cri, Un long et joyeux cri qui résonnerait dans toute la vallée, que c’est ce bonheur-là que je devrais m’offrir, hurler une bonne fois, mais je ne le fais pas, je ne l’ai pas fait. Je me remets en route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier. Ce sont des oublis comme celui-là que je regretterai. conditionnel hypothétique  <<devrais>> 2x <<résonnerait>> se  trouve dans le début de ce  mouvement pour indiquer l’état dans lequel serait trouvé Louis au cas où  sa mission réussira : il aurait trouvé le bonheur <<c’est ce bonheur-là que je devrais m’offrir>>  Louis exprime le désir de crier  comme une réponse à l’impossibilité  de communiquer et de parler ce cri  quel que soit sa nature contraste  avec le ton paisible et doux et même  avec l’ambiance silencieuse qui règne sur ce texte.  On peut considérer d’ailleurs que le  « grand et beau cri » dont il est  question ici n’est autre que la pièce  elle-même. La pièce se termine sur un sentiment  de regret qui indique que la réussite  de la mission était possible  cependant il échoue. Cette phrase  qui clôture fait écho à « je ne le fais  pas, je ne l’ai pas fait » qui dans sa  première partie montre une  constatation mais dans la deuxième  montre clairement son regret Conclusion :  Bilan :  Ouverture :  Nous pouvons mettre en lien cet extrait avec son adaptation cinématographique par Xavier Dolan réalisée en 2016. A l’écran apparaît le visage de Gaspar Ulliel mais le réalisateur  utilise la voix de l’acteur comme voix-off renforçant l’idée d’une voix d’outre-tombe, d’un  Louis plus spectateur qu’acteur. 
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