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Le dernier jour d'un condamne, Essays (high school) of French

Analysis of this book by Victor Hugo.

Typology: Essays (high school)

2019/2020

Uploaded on 05/03/2020

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Download Le dernier jour d'un condamne and more Essays (high school) French in PDF only on Docsity! Document préparé par Annie Bourgoin NOM : Gabrielle Lemieux 601-024-RL Vue d’ensemble d’une œuvre romanesque Titre : Le Dernier Jour d’un condamné Lieu et date de publication : Montréal, Canada et 2009-02-19 Propos de l’œuvre (sujet de l’œuvre et point de vue de l’auteur) : Victor Hugo critique et dénonce la peine de mort par le biais d’un portrait intime des souffrances du condamné anonyme envers sa décapitation. Tonalité générale de l’œuvre : La tonalité générale de cette œuvre est la tonalité tragique. Le Dernier Jour d’un condamné a cette tonalité dans l’ensemble des procédés utilisés par l’auteur et dans la grande majorité des thèmes présents. Cela se voit par la gravité du monologue interminable au condamné et par son anonymat. Cet homme supplie à l’univers de lui permettre à continuer de vivre et invoque une force supérieure pour échapper la fatalité de sa sentence. Encore plus, les renseignements concernant son identité sont absents, ce qui marque la dépossession de soi. Alors que le portrait intimiste de cet homme mystérieux met en scène le point de vue interne du criminel devenu victime d’un meurtre par son gouvernement. Enfin, les thèmes de cette œuvre, dont la mort, la souffrance, l’existentialisme et l’humanité expriment une émotion plus contenue que la tonalité pathétique. Elle suscite une terreur et une pitié reconnue comme la tonalité tragique. Espace (cadre spatial) : Les lieux du roman sont les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville. Ces derniers sont tous très réalistes puisqu’ils sont bien définis, malgré cela ils ne correspondent pas à notre monde considérant la période de temps, le pays, et le contexte. Initialement, il est exilé dans une sentence capitale et enfermé à Bicêtre dans une cellule en pierre complètement fermée. À ce lieu, le condamné voit son monde extérieur se transformer en scènes effroyables, chansons sombres, et échanges brefs avec l’autorité présente. Ensuite, il est transféré́ au Palais de Justice, à cet instant le cadre spatial est occupé par son monde interne, c’est-à-dire des souvenirs et des rêves lugubres. Ainsi, les espaces instaurent une 1 Document préparé par Annie Bourgoin NOM : Gabrielle Lemieux 601-024-RL atmosphère mortelle, ce qui permet à Victor Hugo de dénoncer les conditions et l’atrocité de la peine de mort. Temps (cadre temporel) : Le temps est de cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur la guillotine. Alors, le début du texte est écrit au cours de la sixième semaine qu’il habite avec la pensée d’être un condamné à la mort. Par contre, il est difficile de déterminer avec exactitude quand cette histoire se déroule. Cet élément a pour effet un sens de continuité et, comme l’anonymat, permet au lecteur de s’identifier à l’histoire. Puisque le temps est plus ou moins ambigu, la vie prise par la peinte capitale pourrait être celle de n’importe qui, n’importe quand. Cet aspect suscite plus d’émotions chez le lecteur parce qu’il peut s’immerger en tant que condamné le plus réellement possible. Par ailleurs, la fracture du temps est régulièrement sentie et marquée par le condamné, à l’aide des sauts dans le temps et des chapitres en longueurs et en détails variables. Quant à l’emploi dominant du présent, ce choix enregistre la subjectivité du condamné. Ensuite, le passé simple et l'imparfait, sont utilisés pour aborder des choses vues ou entendues dans le milieu de prison et pour les résurgences du passé au condamné. Vitesse de narration et ruptures temporelles : Dans Le Dernier Jour d’un condamné, la vitesse de narration correspond à celle de l’histoire, nommée « La scène ». Cette vitesse de narration est populaire chez les monologues ou les dialogues. Donc, comme Victor Hugo cherche à faire comprendre au lecteur toute l’horreur et la barbarie associées à une sentence comme la peine de mort, le monologue intérieur fait entendre la voix d’un homme ordinaire, anonyme et misérable. De plus, cette vitesse donne un sens de réalisme, puisque le point de vue est celui du condamné. Par ailleurs, les analepsies ont des valeurs émotionnelles, qui visent à faire vivre un attachement au narrateur. Les sentiments de nostalgie et de paix temporaire qu’éprouve le condamné à mort au cours des retours dans le passé mettent en scène son humanité. Techniques narratives : Aspects Interprétations et justifications Type de narrateur et focalisation Le narrateur peut être désigné comme narrateur sujet, puisque la première personne est employée. Par ailleurs, la focalisation du récit est interne, donc la narration représente seulement la conscience propre au condamné. Ces procédés d’écritures maintiennent l’identification du lecteur au personnage et lui donnent accès à son intériorité. Fréquence narrative Le récit est singulatif, ce qui favorise le thème réaliste du récit. 2 Document préparé par Annie Bourgoin NOM : Gabrielle Lemieux 601-024-RL Question de théorie de la connaissance Une même question ne peut pas être prise plus de deux fois  Comment une œuvre littéraire de fiction, par définition produit de l’imagination, peut-elle transmettre des connaissances ? La définition de la fiction est quelque chose d'inventé, mais la fiction traite en fin de compte de la vérité. La fiction a un pouvoir qu'aucune autre forme de communication ne possède : le pouvoir de vous insérer complètement dans l'esprit de quelqu'un d'autre. Regarder un personnage interagir avec le monde qui l'entoure est puissant. Par exemple, lorsqu'on étudie l'histoire, un livre d'histoire nous donne une série de faits stériles et d'anecdotes, mais la fiction historique situe le lecteur au milieu de la période, lui permet de toucher et de goûter le monde qui l'entoure. Donc, à l'aide de la fiction, on comprend la période de manière contextuelle, une chose impossible dans la perspective éloignée d'un livre d'histoire. De plus, lorsqu'on lit de la fiction, on peut être quelqu'un dont on n’aurait jamais eu la chance de devenir autrement - un autre sexe, un autre âge, une autre nationalité ou une autre circonstance. Alors, la fiction nous transmet des connaissances essentielles du monde qui nous entoure afin de se comprendre soi-même et comprendre la société. 5 Document préparé par Annie Bourgoin NOM : Gabrielle Lemieux 601-024-RL l Question générale (anciens sujets généraux de l’Épreuve 2) La question choisie doit être différente pour chaque œuvre étudiée  L’étude des œuvres littéraires nous permet d’en apprendre beaucoup sur nous-mêmes. Discutez les moyens par lesquels certains aspects thématiques et formels vous ont permis de mieux vous connaitre à partir de l’œuvre étudiée. De prime abord, la nature même de l’oeuvre étudiée invite le lecteur à s’engager dans une réflexion profonde et intime sur ses propres valeurs et morales. Victor Hugo cherchait à provoquer cette réaction à travers plusieurs processus susmentionnés. Quant à ma propre expérience de lecture, ma propre morale a été confrontée par ce roman. Grâce à une perspective décrite avec tant d'éloquence et, surtout, à l'anonymat, j'ai pu enfin dépouiller les détenus de leur passé criminels pour les reconnaître véritablement comme des êtres humains uniques. Je n'ai jamais eu de mauvaises intentions dans ma ligne de pensée, je me suis toujours considéré comme très ouvert d'esprit. Cependant, avec l'aide de Victor Hugo, l'importance du condamné a été mise en évidence par le monologue interne constant et l'utilisation de la première personne, j'ai pu me rendre compte de ce que ma façon de penser signifiait vraiment pour quelqu'un qui faisait face à une conséquence désastreuse, la peine capitale. Je peux honnêtement dire que cette œuvre littéraire m'a beaucoup appris sur moi-même en remettant en question mes croyances originelles. 6
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