le malade imaginaire, Lecture notes of Law

Download le malade imaginaire and more Lecture notes Law in PDF only on Docsity! Acte 2,Scène 5 le Acte 2,scène 5 malade imaginaire,la présentation de diafoirus Introduction Amorce Molière,célèbre dramaturge classique crée sa pièce le malade imaginaire représenté pour la première fois en 1673.Il met en scene un personnage hypocondriaque,qui pour se prémunir de la mort souhaite marier sa fille Angélique à Thomas Diafoirus,un médecin. Présentation de l’auteur, du texte Dans cet extrait tiré de l’acte 2 scène 5 de l’oeuvre de Molière,le couple père-fils Diafoirus viennent rencontrer Argan et sa fille.Thomas diafoirus présente ses hommages au père puis à Angélique. Problématique Comment le personnage caricaturale de thomas diafoirus permet-il à molière de faire la satire des médecins et des mariages d'intérêts? Mouvement Mouvement 1:L1-L'15:Eloge d’argan Mouvement 2 :L15-L33:Eloge d’Angélique Développement 1-Un père autoritaire Dès le départ on se rend compte que le choix du nom Diafoirus n’est pas anodin puisqu'il évoque le savoir et la connaissance mal structuré L1-2: -Geste directive du père comme le montre le comique du geste confirmé par “il se retrouve vers son fils et lui dit”et “Allons…avancez… Faites” ce qui montre que thomas est infantilisé. L3-4: -La didascalie décrit un personnage ridicule qui a bcp de maladresse et de manque d'assurance comme le montre l’hyperbole”un grand benêt",et ”toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps” -Sa question rhétorique révèle sa méconnaissance des usages et un manque d’autonomie et une soumission à la figure paternelle comme le confirme l’utilisation de la question”n’est pas par le père” L5: -Approbation du père comme le montre l'emploi de l’adverbe affirmatif”oui” L6-7: -Thomas Diafoirus complimente Argan qui a pour effet de diviniser Argan comme le montre la gradation”saluer,reconnaître,chérir et révérer en vous …” ce qui montre que thomas utilise un langage précieux L7-8-9-10-11-12: -Il enchaîne sur un portrait opposant Argan à Mme Diafoirus comme le montre l’emploi du connecteur d’opposition -Il accorde à Argan un statut particulier comme le confirme l’utilisation d’une hyperbole “je me retrouve plus redevable qu’au premier” -Ce qui rend le réplique de Thomas diafoirus comique comme le confirme l’utilisation d’un parallélisme et d’une antithèse”le premier m’a engendré,mais vous m’avez choisi”,”le premier m’a reçu par nécessité,mais vous m’avez accepté par grâce” -Thomas Diafoirus essaye de donner des explications à ce qu’il a dit auparavant”d’autant plus que"répété 3 fois . -Emploi d’un langage artificiel est complexe venant affirmer le côté comique du personnage comme le confirme"volontés","corporelles","spirituelles" -Il emploie une expression toute faite et figée déesse confirmée par le vocabulaire religieux”autel” et “offrande” -Ridicule du personnage mis en avant par l’anaphore de”Mademoiselle” -Il met en avant son dévouement sans faille en angélique confirmé par l’hyperbole”toute sa vie” -Son discours se clôt sur des formules figées qui soulignent l'obséquiosité(excès de politesse) du personnage confirmé par l’emploi d’adjectifs hyperboliques”très obéissant et très fidèle serviteur et mari” Conclusion Synthèse Nous avons donc vu que Molière met en scène un personnage ridicule,grotesque et comique.Il incite ainsi les spectateurs à réfléchir aux différentes critiques:la médecine,la préciosité et le mariage arrangé. Ouverture Cet extrait n’est pas sans nous rappeler deux comédies du dramaturge:Le médecin malgré lui créé en 1666 et les précieuses ridicules en 1659 où l’auteur critique les médecins et leurs pratiques dans la première et le langage précieux dans la deuxième. Texte 2 : Acte II, scène 5, Le malade imaginaire (1672), Molière La présentation de Diafoirus MONSIEUR DIAFOIRUS : […] Il se retourne vers son fils et lui dit : Allons, Thomas, avancez. Faites vos compliments. THOMAS DIAFOIRUS est un grand benêt nouvellement sorti des écoles, qui fait toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps. : N'est-ce pas par le père qu'il convient de commencer ? MONSIEUR DIAFOIRUS : Oui. THOMAS DIAFOIRUS : Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir et révérer en vous un second père, mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. Le premier m'a engendré; mais vous m'avez choisi. Il m'a reçu par nécessité; mais vous m'avez accepté par grâce. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté; et, d'autant plus que les facultés spirituelles sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre, par avance, les très humbles et très respectueux hommages. TOINETTE : Vivent les collèges d'où l'on sort si habile homme! THOMAS DIAFOIRUS : Cela a-t-il bien été, mon père? MONSIEUR DIAFOIRUS : Optime. ARGAN, à Angélique : Allons, saluez monsieur. THOMAS DIAFOIRUS : Baiserai-je? MONSIEUR DIAFOIRUS : Oui, oui. THOMAS DIAFOIRUS, à Angélique : Madame, c'est avec justice que le ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on... ARGAN : Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. THOMAS DIAFOIRUS : Où donc est-elle? ARGAN : Elle va venir. THOMAS DIAFOIRUS : Attendrai-je, mon père, qu'elle soit venue? MONSIEUR DIAFOIRUS : Faites toujours le compliment de mademoiselle. THOMAS DIAFOIRUS : Mademoiselle, ne plus ne moins que la statue de Memnon rendait un son harmonieux lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil, tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés et, comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon cœur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. Souffrez donc, mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce cœur qui ne respire et n'ambitionne autre gloire que d'être toute sa vie, mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et mari.