Download Portrait de Mlle de Chartres : Une Éducation Exceptionnelle dans La Princesse de Clèves and more Essays (high school) French in PDF only on Docsity! Cet extrait « Le portrait de Mlle de Chartres » est tiré du roman « La princesse de Clèves qui a été publié en 1678, écrit par Madame de la Fayette. Madame de la Fayette, Marie-Madeleine Pioche est né en 1634 dans une famille de la petite noblesse. Elle anime un salon littéraire et côtoie des hommes et des femmes de lettres. L’extrait tiré nous raconte la première apparition de Mlle de Chartres dans le Roman. Dans un premier temps nous nous intéresserons à sa beauté puis à son éducation. Au premier abord nous avons un effet d’attente Madame de La Fayette ne fait pas tout de suite port du nom de l’héroïne du roman. Le lecteur la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Le plan est mise en place pour retarder son arrivée et susciter l’intérêt : « il paru» formule impersonnelle, conte de fées, « une » article indéfini, prolongation du mystère sur l’identité, « assurera les yeux de tout le monde », regard de l’admiration. Pour faire durer l’attente, elle interprète une pause en revenant sur le passé et l’éducation. Distinguée, Mademoiselle de Chartres se fait remarquer à la cour, un lieu d’exception. Elle « attira les yeux de tout le monde […] dans un milieu ou l’on s’était si accoutumé avoir de belles personnes ». On relève des hyperbole et des superlatifs : « une beauté parfaite », « assez dans les yeux de tout le monde », « admiration» tout ça est relatif à l’éloge. Son statut social, aussi exceptionnel qu’elle, fait d’elle une personne soignée sur ce principe. On apprend qu’elle est de la même maison que le Vidâme de Chartres et une « des plus grandes héritière de France ». Le portrait de Mademoiselle de Chartres est abstrait, l’auteur fait imaginer par touches une beauté idéale qui fait rêver le lecteur. Madame de Chartres est montré comme une mère recueillante toutes les qualités. Ses qualités sont énumérées par des adjectifs hyperboliques « extraordinaire », « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires ». Contre les grés de son époque, elle a quitté la cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille « plusieurs années sans revenir à la cour », « pendant cette absence ». N’oublions pas au XVIIe siècle les jeunes filles recevez l’éducation du couvent ou de précepteur. C’est en réalité Madame de La Fayette qui nous transmet un programme éducatif pour élever les jeunes filles. Elle critique l’éducation traditionnelle des filles qui vise à l’évitement de l’amour et de la galanterie « la plupart des mères s’imaginent », « les malheurs domestiques où plongent les engagements », « qui d’aimer son mari ». Les principes que Madame de la Fayette propose sont : « cultiver son esprit et sa beauté » afin de plaire en société, « la vertu » pour les valeurs morales, « parler franchement des dangers de la vie » afin de ne pas avoir de surprises, « mettre en garde contre les dangers de l’amour » pour se préparer à la vie conjugale, « une extrême défiance de soi-même » pour ne pas céder à ses sentiments. Cette éducation s’appuie sur la franchise la confiance réciproque à fin de persuader et de nous contraindre.