Download Analyse témoignages dévirilisation et peur dans guerre : Peur chez Gabriel Chevalier and more Study notes French Literature in PDF only on Docsity! Littérature française 24 oct. 18 La peur, Gabriel Chevalier Les témoignages Chevalier présente les compagnons qui sont dans l’hôpital avec lui. Ils se distinguent par l’absence d’humanité : un rapport entre le corps du soldat, la défense militaire de la nation et … Cette défense va avec la dévirilisation : le soldat est décrit comme faible, il n’est plus un homme dans le cas où la dévirilisation est extrême. Il y a une idée de défendre la partie + la dévirilisation du soldat + manque du courage. Conversation entre l’infirmière et le protagoniste. Elle a l’air de partager des références culturelles (p.144) : ici le résumé de la guerre dans la conversation. Ici il y a deux confrontations de la guerre : une des arrières (les infirmières) diffusé par les journaux, par la propagande, qui n’est pas fidèle à la vérité. L’infirmière a le courage de faire un discours très simple et court. Cette guerre est présentée comme guerre en première ligne et l’infirmière est étonnée qu’il n’a jamais vu un allemand devant lui. Il raconte aussi qu’il a eu PEUR. Ici encore en renverse l’idée et les attentes sur la guerre. Il avoue aussi que tout le monde a peur : les soldats ont peur, soif et faim. Un discours parodique : mettre les choses à leur place et rendre à la guerre une dimension basse Auerbach dit que le grand changement qui se produit au 19 ième siècle est que on passe à une réalité plus basse. Ici, chez Chevalier, on narre de la guerre les aspects plus bas. On s’attarde sur les odeurs, sur les blessures et par contre l’attitude des généreux, le haut, le courage devient sujet de la parodie. Le général n’existe que dans sa transfiguration parodique car on ne le voit quasiment pas comme chef, mais seulement un général fictif qui parle de manière comique. 28Les deux types de discours sont face à face : la peur, l’attente parodie (discours des arrières, les infirmières). Le délire guerrier (p. 149) est l’objet de la mise en scène ridicule. Donc une réalité qui est renversé. La parole des soldats, l’argot : ceci est là pour empêcher tout le discours glorieux à propos de la guerre. La seule manière d’adopter le langage élevé qui incarne le discours officiel sur la guerre c’est en le renversant totalement. Même chose pour le discours avec l’infirmière. Le seul discours authentique est celui des soldats, même s’il est comique : seulement eux ont la vérité, car ils ont vécu la guerre. Les témoignages Il s’agit d’un débat critique. Dans ces romans il y avait un mélange de fictions et de témoignages, comme Barbusse et Chevalier qui se réclament de la vérité. « Jolie mensonges claironnants, style correspondant de guerre (les journalistes) et relation de fait d’armes » et « la vérité ». Chevalier choisit de ne pas se mettre au centre de la scène. Une fiction qui est perçue par le public comme authentique (Barbusse qui choisit un protagoniste fictif mais qui montre beaucoup de similarités avec le narrateur). Le réalisme du 19ième siècle : on crée une 47-48fiction pour parler de la vérité. 50Cru commence à classer les récits de guerre et en 1929 il publie Témoins, essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928. Il a étudié plus de 300 récits de guerre qui vont des lettres au roman. Une représentation fausse, donc il va publier pour dénoncer les récits coupables. ?? La proximité pour en pouvoir parler. Cru ne fait pas un discours de crédibilité en genre, mais il 05 classe des recueils de lettres, des romans et accorde aux auteurs de passer à la fiction.