Download Synthèse sur l'occupation de l'Allemagne sur le territoire Belge and more Study Guides, Projects, Research History in PDF only on Docsity! Histoire Synthèse : La vie des belges sous l’Occupation Juste après s’être fait laminer lors du Blitzkrieg (Guerre éclair) en Mai 1940, les Belges se retrouvent sous l’emprise des nazis. Il s’agit là du début d’une occupation qui durera 5 longues et rudes années qui donneront lieux à de nombreux bouleversements pour notre peuple. Qu’est-il advenu du gouvernement ? Que sont devenu les soldats qui combattaient fièrement dans nos rangs ? Et leurs familles ainsi que tous les civils, comment ont-ils réagis face à l’Occupant ; à quelles difficultés ont-ils dû faire face ? En bref, qu’est-il advenu de la nation ? Commençons par le gouvernement. Lorsqu’éclate la guerre éclaire (10 Mai 1940), les belges demandent de l’aide à la France et aux Royaume-Unis mais l’envahisseur allemand est bien trop fort. Alors, le 16 Mai 1940, le Gouvernement belge quitte Bruxelles et migre en France pour continuer de combattre chez les alliés. Cependant, le roi Leopold III viola la constitution en refusant de suivre son gouvernement en France sous prétexte de ne pas jouir pleinement de ses pouvoirs hors de son pays. Début Juin 1940, le Gouvernement se voit contraint de se disloquer suite à la capitulation de la France face à l’armée allemande. (Doc 3) Pendant ce temps, le roi demanda un entretien avec Hitler. Ce dernier le lui refusa. Alors, le 29 Juin, le souverain envoya une requête à Berlin demandant soit, la permission d’exercer son pouvoir sur quelques provinces belges, soit, qu’il puisse partir en exil. Berlin lui refusa tout droit d’exercer du pouvoir sur ses terres. (Doc 3) Il faudra alors attendre quelques mois pour que se réunissent 4 ministres à Londres dans le but de reformer un gouvernement. Léopold refusa d’assister son gouvernement sous prétexte d’être déçu du déplacement de celui-ci. (Doc 3) Pour ce qui est du peuple, il a connu des jours meilleurs. Les plaies émotionnelles lié à 14-18 sont encore bien présente. Mais les Belges ne se laissent pas abattre pour autant. Ils résistèrent encore et toujours à l’occupant allemand de moultes manières possibles. Que ce soit en organisant une presse clandestine ou en exécutant des actions violentes telles que le sabotage ou l’exécution de collabos et autres soldats allemands (Doc 9). Ils n’hésitent pas non plus à venir en aide aux juifs ou aux aviateurs alliés s’étant craché au combat en les cachant chez eux au péril de leur vie (Doc 8 et 9). Les belges ont également connu des difficultés financières énorme ce qui entraina des difficultés à subvenir aux besoins alimentaires familiaux. Durant toute la guerre, les prix n’ont fait qu’augmenter dans tous les secteurs (par exemple, en 3 ans, le prix d’une tonne de charbon a augmenté de 180 Francs belges) alors que les salaires, eux, n’ont fait que chuter drastiquement au point où, en 1943, 1 mois de salaire équivalait à une livre de beurre (Doc 4). C’est alors qu’apparut le marché noir. Heureusement, le Gouvernement belge (établie à Londres) met sur pied des ravitaillements basé sur un système de timbres. Mais au fil du temps, les rations s’amoindrissent. On se voit obligé de substituer certains aliments devenus trop rare et couteux par d’autre. Ainsi, la chicorée prendra la place du café, le saindoux celle du beurre et le topinambour celle de la pomme de terre (Doc 5). La viande, elle, est devenu très occasionnelle.