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1984 - Georges Orwell: Résumé de l’oeuvre par chapitre, Résumés de Littérature

Fiche de lecture et résumé par chapitre de l’oeuvre 1984 de Georges Orwell

Typologie: Résumés

2019/2020
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Téléchargé le 04/09/2020

Marcel90
Marcel90 🇫🇷

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Télécharge 1984 - Georges Orwell: Résumé de l’oeuvre par chapitre et plus Résumés au format PDF de Littérature sur Docsity uniquement! 1 Conservatoire National des Arts et Métiers – 2011/2012 Master en Sciences de Gestion, mention Management, Spécialité Prospective, Stratégie et Organisation FICHE de LECTURE Pour l’UE « Comportements Organisationnels » du Professeur Y. PESQUEUX Présentée par P-A. LE GALLIC 1984 George ORWELL 2 Sommaire Biographie de l’auteur 3 Postulats 4 Hypothèses 4 Démonstration 5 Résumé de l’ouvrage 9 1ère partie 9 2ème partie 15 3ème partie 19 Principales conclusions 22 Actualité de la question 24 5 Démonstration : Le passage vers le totalitarisme peut se faire très facilement. Cela commence par une deshumanisation de la société : La société décrite dans « 1984 » est le résultat d’un travail de déshumanisation qui a commencé avec la révolution une vingtaine d’années plus tôt. Pour contrôler la société à 100%, le parti s’est vite engagé dans un travail de sape des relations entre les individus. Ce travail a commencé en exacerbant les tensions et en accentuant les distinctions entre les différentes classes de la société. Une société, trois classes : Dans le roman, la société est divisée en 3 classes bien distinctes : -Le « parti intérieur » pour commencer, correspond à la classe politique. Ils vivent dans de beaux quartiers et ont le droit à de magnifiques appartements. Cette classe profite de ses avantages pour s’accaparer les richesses du système. Ils sont 6 millions soit 2% de la population totale d’Oceania. -Le « parti extérieur » dont la majorité des personnages du roman font partie. Ils portent une combinaison bleue. C’est la catégorie la plus surveillée car ils sont « les mains » du « parti intérieur ». -Les prolétaires sont la troisième classe dite inférieure. Ils sont assimilés à des animaux et sont maintenus dans un état tel qu’ils ne représentent aucune menace pour le système. Ils représentent 70% de la population d’Océania. Le premier facteur de déshumanisation est la distinction très nette entre les trois classes. Il est interdit pour des personnes n’appartenant pas à la même classe de 6 tisser des liens entre eux. Le but est de créer de la méfiance et de l’incompréhension entre les individus. L’abolition des liens et des sentiments individuels Le parti a crée ici une société ou les liens affectifs sont abolis. Il est interdit d’entrer chez les autres ou bien même de créer une intimité amicale ou bien même familiale. L’endoctrinement est si profondément ancré qu’il est fréquent que des enfants dénoncent des comportements suspects de leurs parents. Cela illustre l’état des liens dans les familles… L’objectif du parti est de diviser pour mieux régner. Les relations entre les individus sont dénaturées par l’omniprésence du parti. La suspicion, le contrôle, la délation font que toute forme de lien est quasi impossible. L’objectif du parti est aussi de supprimer les sentiments individuels au profit d’un sentiment collectif uniformisé et facilement contrôlable. Les régimes totalitaires fonctionnent sur une hypertrophie du pôle collectif par rapport au pôle individuel et sur une haine de la différence sociale. Le monde inventé par George Orwell ne laisse aucune place à l’individu qui est sacrifié au profit de la collectivité. Il s’agit pour le Parti intérieur de faire disparaître toute vie privée qui nuit à l’extension de son pouvoir. L’invention du télécran, cet écran que l’Océanien regarde et qui le surveille en retour est l’instrument qui permet l’anéantissement de la vie privée. Puisqu’il n’existe que peu d’endroits où l’homme est à l’abri de la surveillance du télécran, l’Océania est une société où l’individu ne se trouve jamais seul : « avec le développement de la télévision et le perfectionnement technique qui rendit possible, sur le même instrument, la réception et la transmission simultanée, ce fut la fin de la vie privée ». À cette disparition de la vie privée s’ajoute l’impossibilité pour l’individu de penser par lui-même et de cultiver une vie intérieure, car toute pensée hétérodoxe, appelée « crime par la pensée », est susceptible d’être interceptée par la « Police de la Pensée ». Pour se prémunir de penser par eux-mêmes, ce qui pourrait entraîner la naissance d’une pensée dangereuse, les Océaniens pratiquent l’arrêtducrime : « l’arrêtducrime » c’est la faculté de s’arrêter net, comme par instinct, au seuil d’une pensée dangereuse. Il inclut le pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus simples, s’ils sont contre l’ « Angsoc ». 7 La disparition de la vie privée et de toute pensée créative entraîne la dilution presque totale de l’individu dans la collectivité qui a pour conséquence l’exacerbation du pouvoir de la collectivité qui s’incarne dans la figure tyrannique de Big Brother. Cet anti individualisme qui est aussi un antihumanisme est le propre des régimes totalitaires qui privilégient le groupe (qu’il soit aryen en Allemagne nazie ou prolétaire en URSS) sur l’individu qui ne peut exprimer sa singularité. La propagande et ses outils La propagande est la base du parti. Elle est là pour suciter l’admiration du système, mais aussi pour suciter des sentiment de haine envers les ennemis de la nation. Les rituels sont de redoutables outils de propagande : -Les deux minutes de la haine. C’est un rituel qui consiste tous les matins à passer deux minutes à exprimer en groupe sa haine envers de prétendus ennemis du système. Dans 1984, l’ennemi intérieur s’incarne dans la figure du « traître Emmanuel Goldstein », personnification du mal et ennemi du peuple. À l’instar du juif pour l’Allemagne nazi, cette figure bouc émissaire est destinée à cristalliser la haine. -La semaine de la haine : elle a lieu une fois par an. C’est un événement comparable aux deux minutes de la haine mais a très grande echelle. Le peuple doit s’adonner à un déversement de haine envers les « ennemis » de la nation. Ici, c’est la nation « Eurasia qui est pointée du doigt. La semaine de la haine a pour but d’unifier les sentiments de la foule contre un ennemi commun et de créer un esprit nationaliste favorable soumit au régime de Big brother. La guerre comme opium du peuple La guerre est connue pour être un très bon moyen de souder une nation face un ennemi commun. La guerre est un formidable vecteur de propagande dans la mesure où elle endort l’esprit critique et favorise l’obéissance. De plus, focalisée sur les menaces extérieures, la population oublie les problèmes intérieurs et limite ses critique afin de ne pas donner l’impression avec l’ennemi. Le parti entretient le conflit permanent, si bien que winston ne se souvient même plus quand son pays n’était pas en guerre. Les alliances entre les trois nations Eurasia, Océania et Estasia se font et se défont sans vrai raison, pourvu qu’il y ai toujours un ennemi à haïr. Ces alliances tournantes prouvent bien le caractère infondé de la guerre et que celle-ci, au lieu de répondre à de véritables enjeux stratégiques sur le plan extérieur, joue bien plus sur la politique intérieur. 10 comme agent de la propagande. Sa tâche est de modifier les documents historiques pour faire correspondre la version officielle du Parti aux événements passés. Winston réfléchit aux autres ministères qui existent dans le cadre de l'appareil gouvernemental : le Parti: le ministère de la Paix, qui s’occupe de la guerre, le ministère de l'Abondance, qui prévoit des pénuries économiques, et le redoutable ministère redoutable, le centre des activités répugnantes du Parti. D’un tiroir situé dans une petite alcôve à l’abri du télécran, Winston sort un petit agenda qu’il a récemment acheté. Il a trouvé le journal dans un magasin seconde main dans le quartier des prolétaires. C’est un endroit où les pauvres vivent relativement libres. Les prolétaires, comme on les appelle, sont si pauvres et insignifiant que le Parti ne les considère pas comme une menace pour son pouvoir. Winston commence à écrire dans son journal, alors même qu'il se rend compte que cela constitue un acte de rébellion contre le Parti. Il décrit les films qu'il a vu la veille. Il pense à son désir et sa haine pour une jeune fille brune qui travaille dans le département Fiction au ministère de la Vérité, et à un membre du Parti intérieur nommée O'Brien, un homme dont il est sûr que c'est un ennemi du Parti. Winston se souvient du moment deux jours plus tôt lors des « 2 minutes de la Haine », une assemblée au cours de laquelle les orateurs du Parti entrainent le peuple dans une frénésie de haine contre les ennemis de l'Océania. C’est à cette occasion qu’il avait vu dans les yeux d’O’Brien une haine envers Big Brother. Winston regarde vers sa feuille et se rend compte qu'il a écrit "A BAS BIG BROTHER" maintes et maintes fois dans son journal. Il a commis l'impardonnable crime de penser, et il sait que les policiers l’arrêteront tôt ou tard. C’est à ce moment que l’on frappe à la porte. Chapitre II Winston ouvre la porte avec peur en pensant que la « Police de la Pensée » est venue l'arrêter pour avoir écrit dans le journal. Toutefois, c'est seulement Mme Parsons, une voisine de son immeuble qui a besoin d'aide avec sa plomberie, tandis que son mari est absent. Dans l'appartement de Mme Parsons, Winston est interpellé par le degré d’endoctrinement des enfants Parsons qui sont des espions enfants. Les espions enfants sont une organisation d'enfants qui surveillent la loyauté des adultes envers le Parti. Ils n’hésitent pas à dénoncer leurs propres parents. Mme Parsons semble elle-même avoir peur de ses enfants zélés. Les enfants sont très agités parce que leur mère ne les laisse pas aller à une pendaison publique d’ennemis politiques du Parti qui a lieu dans le parc ce soir-là. De retour dans son appartement, Winston repense à un un rêve dans 11 lequel la voix d'un homme, il pense à O'Brien, lui dit: «Nous nous rencontrerons à l'endroit où il n'y a pas de ténèbres." Winston écrit dans son journal que son crime de penser fait de lui un homme mort, puis il cache le livre. Chapitre III Winston rêve d'être avec sa mère sur un navire en perdition. Il se sent étrangement responsable de la disparition de sa mère dans une purge politique il y a presque trente ans de celà. Il rêve alors d'un endroit appelé Le Pays Doré, où une jeune fille brune se déshabille et court vers lui dans un acte de liberté qui anéantit tout le Parti. Il se réveille avec le mot "Shakespeare" sur ses lèvres, ne sachant pas d'où il vient. Un sifflement aigu retentit du télécran, c’est le signal qui indique que les travailleurs de bureau doivent se réveiller. Il est l’heure pour la séance d’exercice, c’est très pénible pour Winston qui est dans un état de santé médiocre. Pendant les exercices, Winston pense à son enfance, dont il se souvient à peine. Winston considère la relation d’Océania avec les autres pays du monde, l'Eurasia et Estasia. Selon l'histoire officielle, l'Océanie a toujours été en guerre avec l'Eurasia et en alliance avec Estasia, mais Winston sait que les dossiers ont été changés. Winston se souvient que personne n'avait entendu parler de Big Brother, le chef du Parti, avant 1960, mais des histoires sur lui apparaissent maintenant dans des histoires qui remontent aux années 1930. Alors que Winston est perdu dans ses pensées, une voix du télécran appelle tout à coup son nom afin de le réprimander pour ne pas travailler assez dur lors de la séance d’exercices. Winston n’en peut plus, mais essaie difficilement de toucher ses orteils. Chapitre IV Winston se rend à son travail, le commissariat aux archives du ministère de la Vérité, où il modifie des articles de journaux afin que les informations qu’ils contiennent soient conformes aux exercices de propagande véhiculés par le parti. Ce processus de retouches systématique permet de faire en sorte que le parti ai toujours raison. Ce jour-là, Winston doit modifier le dossier d'un discours prononcé en Décembre 1983, qui se réfère au camarade Withers, l'un des anciens hauts fonctionnaires de Big Brother qui a depuis été « vaporisés ». Alors que le camarade Withers a été exécuté en tant qu’ennemi du Parti, il est inacceptable d'avoir un document qui parle de lui en tant que membre fidèle du Parti. 12 Winston invente une personne nommée camarade Ogilvy et pour remplacer la mémoire du camarade Withers dans les dossiers. Camarade Ogilvy, produit de l'imagination de Winston, est un membre idéal du Parti, il s’oppose au sexe et se méfie de tout le monde. Camarade Withers est devenu un "non être:", il a cessé d'exister. En regarder un homme du nom de camarade Tillotson dans la cabine de l'autre côté de la voie, Winston réfléchit sur l'activité du ministère de la Vérité, où des milliers de travailleurs corrigent l'histoire pour la faire correspondre avec l'idéologie du parti. Chapitre V Winston déjeune avec un homme du nom de Syme, un intelligent membre du Parti qui travaille sur un dictionnaire révisé de novlangue, la langue officielle de l'Océania. Syme dit Winston que la novlangue a pour objectif de réduire les possibilités de pensée et donc de rendre le crime de penser impossible. Si il n'y a pas de mots dans une langue qui sont capables d'exprimer des pensées indépendantes, rebelles, personne ne pourra jamais se rebeller, ou même de concevoir l'idée de rébellion. Winston pense que Syme sera vaporisé un jour à cause de son intelligence. Parsons, un fonctionnaire du Parti et mari de la femme dont Winston a fixé la plomberie, entre dans la cantine et demande une contribution de Winston pour la Semaine de la Haine dans leur quartier. Il s'excuse auprès de Winston pour le harcèlement de ses enfants la veille, mais est ouvertement fier de leur esprit. Soudain, un message du ministère de l'Abondance annonce une augmentation de la production à travers les haut-parleurs. Winston dit que l'augmentation présumée dans la ration de chocolat pour une vingtaine de grammes était en fait une réduction de la veille, mais ceux qui l'entourent semblent accepter l'annonce avec joie et sans soupçon. Winston se sent surveillé, il lève les yeux et voit la jeune fille aux cheveux noirs fixés sur lui. Il s'inquiète à nouveau qu'elle pourrait être un agent du Parti. Chapitre VI Ce soir-là, Winston écrit dans son journal les souvenirs de son dernier rapport sexuel, qui était avec une prostituée prolétaire. Il pense à la haine du 15 note de la jeune fille, Winston sent monter en lui d’un coup un puissant désir de vivre. Après plusieurs jours de tension au cours de laquelle il ne parle pas avec la jeune fille, Winston parvient à s'asseoir à côté d’elle à la cantine. Ils prévoient une rencontre à la place de la Victoire, où ils pourront se cacher des télécrans au milieu de la foule. Lors de la rencontre sur la place de la victoire, ils assistent à un convoi de prisonniers eurasiens étant vilipendés par une foule agitée. La jeune fille indique Winston l’endroit où ils pourront avoir un rendez-vous plus privée. Elle lui demande de prendre un train à la gare de Paddington. Ils parviennent brièvement à se tenir par la main. Chapitre II Winston et la fille se voient à la campagne. Bien qu'il n’ait aucune idée à quoi s'attendre, Winston ne croit plus que la jeune fille aux cheveux noirs soit un espion. Il s'inquiète du fait qu'il pourrait y avoir des microphones cachés dans les buissons, mais se sent rassuré par l'expérience évidente de la jeune fille. Elle lui dit que son nom est Julia, puis lui arrache sa ceinture de la ligue Anti-Sexe. Winston sent l’excitation monter alors qu’ils se dirigent vers le bois, où ils font l'amour. L'expérience est presque identique à l’acte sexuel passionné dont Winston a rêvé. Par la suite, Winston demande Julia si elle a déjà fait ça avant. Elle lui répond qu'elle l’a fait des dizaines de fois. Enthousiasmé, il lui dit que plus il y a eu d’hommes, plus il l'aime, car cela signifie que des membres du Parti commettent des crimes. Chapitre III Le lendemain matin, Julia fait les préparatifs en vue de leur retour à Londres, elle et Winston s’apprêtent à retourner à leurs vies normales. Au cours des prochaines semaines, ils organisent plusieurs rencontres dans la ville. Au cours d’un rendez-vous dans une église en ruine, Julia Winston raconte sur sa vie dans une auberge avec une trentaine d’autres jeunes filles et sur sa première rencontre sexuelle illicite. Contrairement à Winston, Julia n'est pas intéressé par la rébellion généralisée, elle aime tout simplement déjouer le parti et s'amuser. Elle explique à Winston que le Parti interdit des rapports sexuels afin de canaliser et transformer la frustration sexuelle des citoyens en une opposition fervente envers les ennemis du Parti. 16 Chapitre IV Winston regarde autour de la petite chambre au-dessus de la boutique de M. Charrington, qu’il a loué pour son aventure avec Julia. Winston et Julia ont été occupés par les préparatifs pour la Semaine de la Haine, et Winston est frustré à cause de leur incapacité à se voir. Le problème a été exacerbé par le fait que Julia a eu ses règles. Winston souhaite que lui et Julia puissent mener une vie plus tranquille, une vie romantique comme un vieux couple marié. Julia entre dans la pièce avec du sucre, du café et du pain, ce sont des luxes que seuls les membres du Parti intérieur pourraient normalement obtenir. Elle met du maquillage, sa beauté et sa féminité submergent Winston. Allongée sur lit le soir, Julia voit un rat; Winston qui a peur des rats plus que de toute autre chose, est horrifié. Julia regarde à travers la salle, et remarque le presse-papier. Winston lui dit que le presse-papiers est un lien vers le passé Chapitre V Comme l’avait prédit Winston, Syme disparu. Pendant les préparatifs pour la semaine de la haine, la ville s'anime avec la chaleur de l'été, et même les prolétaires semblent bruyants. Parsons accroche des banderoles partout et ses enfants chantent un nouveau cantique appelé "chanson de la Haine», écrit dans la célébration de l'événement. Winston devient de plus en plus obsédé par la chambre au-dessus du magasin de M. Charrington, et pense à elle même quand il ne peut plus y aller. Il fantasme sur la mort de Katherine, ce qui lui permettrait de se marier avec Julia, il rêve même de modifier son identité pour devenir un prolétaire. Winston et Julia parlent de la Fraternité, il lui parle du sentiment étrange qu'il se sent chez O'Brien, et elle lui dit qu'elle pense que la guerre et les ennemis du Parti, comme Emmanuel Goldstein, sont des inventions du Parti. Winston est irrité par son manque prudence dans ses remarques irréfléchie, et elle lui reproche d'être un faux rebelle. Chapitre VI O'Brien prend contact avec Winston, c’est un moment qu’il attendait depuis longtemps. Au cours de sa brève rencontre avec O'Brien dans le couloir au sein du ministère de la Vérité, Winston est anxieux et excité. O'Brien fait des allusions à Syme. Ils organisent une rencontre chez O’Brien. Winston sent que sa rencontre avec O'Brien est dans la continuité du chemin qu’il a suivi depuis le jour de sa première pensée rebelle. Il pense tristement que ce chemin le mènera 17 au ministère de l'Amour, où il s'attend à être exécuté. Bien qu'il accepte son sort, il est ravi d'avoir l'adresse d'O'Brien. Chapitre VII Un matin, Winston se réveille en pleurant dans la salle-dessus du magasin de M. Charrington. Julia est avec lui, et lui demande ce qui ne va pas. Il lui répond qu'il a rêvé de sa mère, et que jusqu'à ce moment, il a toujours inconsciemment cru qu'il l'avait tuée. Il est tout à coup saisi par une séquence de souvenirs qu'il avait refoulés. Il se souvient de son enfance après le départ de son père: lui, sa mère, et sa petite sœur ont passé la plupart de leur temps dans des abris souterrains à l’abri des raids aériens. Rongé par la faim, Winston leur a volé un peu de chocolat, s’est enfuis et ne les a jamais revues. Il déteste le Parti pour avoir éliminé les sentiments humains. Il croit que les prolétaires sont encore humains, mais que les membres du Parti comme lui et Julia sont obligés de supprimer leurs propres sentiments au point qu'ils deviennent presque inhumain. Winston et Julia s’inquiètent, car ils savent que lorsqu’ils seront capturés, ils seront torturés, peut-être tués, et que la location de la chambre au-dessus du magasin de M. Charrington augmente considérablement la probabilité de se faire capturer. Ils se rassurent mutuellement, même s’ils savent que la torture saura sans aucun doute leur faire avouer leurs crimes. C’est plus fort qu’eux, ils ne peuvent pas les cesser de s’aimer. Ils conviennent que le plus sage serait d’abandonner la chambre pour toujours, mais ils ne peuvent pas. Chapitre VIII Julia et Winston prennent un risque sérieux en se rendant à O'Brien ensemble. A l'intérieur de son somptueux appartement, O'Brien chocs Winston en éteignant le télécran. Estimant qu'il est libre de toute observation du Parti, Winston déclare hardiment que lui et Julia sont des ennemis du Parti et qu’ils souhaiteraient rejoindre la Fraternité. O'Brien leur dit que la Fraternité est réelle, qu’Emmanuel Goldstein existe et est vivant. Il commence un chant rituel pour les initier à l'ordre de la rébellion. O'Brien leur donne du vin, et Winston propose que l'on trinque en mémoire du passé. Julia s’en va, et O'Brien promet de donner à Winston un exemplaire du livre de Goldstein, le manifeste de la révolution. O'Brien propose à Winston d’organiser une nouvelle rencontre. Winston demande si il veut dire à l'endroit où il n'y a pas de ténèbres, O'Brien confirme en répétant la phrase. O'Brien remplit les versets manquant de Winston à partir de la rime de 20 penser que personne ne peut devenir un héros en affrontant la douleur physique, c'est trop à supporter. Chapitre II O'Brien supervise les sessions de torture prolongées de Winston. O'Brien dit à Winston que son crime a été de refuser d'accepter le contrôle du Parti sur l'histoire et sa mémoire. Comme O'Brien augmente la douleur, Winston s'engage à accepter que O'Brien montre cinq doigts, alors qu’il sait que O’Brien en montre 4, car il est d'accord que tout ce que O'Brien veut lui faire croire est vrai. Il commence à aimer O'Brien, parce O'Brien arrête la douleur, il se convainc même lui-même que O'Brien n'est pas la source de la douleur. O'Brien dit que Winston est fou, mais que la torture saura le guérir. O'Brien dit à Winston que le Parti a remis à jour le système pratiqué par l'Inquisition, les Nazis, et les Soviétiques. Il a appris à éliminer ses ennemis sans faire d’eux des martyrs. Il les convertit, puis veille à ce que, dans les yeux des gens, ils cessent d'exister. Lentement, Winston commence à accepter la version des événements O'Brien. Il commence à comprendre comment pratiquer double pensée, refusant de croire que ses souvenirs sont réels. O'Brien propose de répondre à ses questions, et Winston pose des questions sur Julia. O'Brien lui dit que Julia l’a trahi immédiatement. Winston demande si Big Brother existe de la même manière que lui-même, O'Brien répond que Winston n'existe pas. Winston pose des questions l’existence de la Fraternité, et O'Brien répond que Winston ne saura jamais la réponse à cette question. Winston demande ce qui l'attend dans la salle 101, O'Brien réponds que tout le monde sait ce qui l'attend dans la salle 101… Chapitre III Après des semaines d'interrogatoire et de torture, O'Brien parle à Winston des motivations du Parti. Winston spécule que le Parti gouverne les prolétaires pour leur propre bien. O'Brien le torture pour cette réponse, en disant que le seul but du Parti est le pouvoir absolu, sans fin et sans limites. Winston fait valoir que le Parti ne peut pas modifier les étoiles ou l'univers; O'Brien répond qu’il le pourrait, si il en a besoin, car la seule réalité qui compte, c'est dans l'esprit humain, que le Parti contrôle. O'Brien force Winston à se regarder dans un miroir, il s'est complètement détériorée et est gris et squelettique. Winston se met à pleurer et blâme O'Brien 21 pour son état. O'Brien répond que Winston savait ce qui arriverait au moment où il a commencé son journal. O'Brien reconnaît que Winston a un certain courage pour ne pas avoir trahi Julia. Winston se sent submergé d’amour et de gratitude envers O'Brien pour reconnaître sa force. O'Brien dit Winston de ne pas s'inquiéter, car il sera bientôt guéri. O'Brien note ensuite que ce n'est pas grave, puisque, à la fin, tout le monde est abattu en tout cas. Chapitre IV Après un certain temps, Winston est transféré dans une chambre plus confortable et la torture est moins dure. Il rêve sans cesse de Julia, de sa mère, et de O'Brien dans le Pays Doré. Il prend du poids et est autorisé à écrire sur une petite ardoise. Il arrive à la conclusion qu'il était insensé de s'opposer au Parti, et tente de croire aux slogans du Parti. Il écrit sur son ardoise "LIBERTÉ C'EST L'ESCLAVAGE», «deux et deux font cinq». Un jour, un seul coup, Winston crie le nom de Julia à plusieurs reprises, se terrifiant lui-même. Bien qu'il sache que crier de cette façon conduira O'Brien à le torturer de nouveau, il réalise son désir profond de continuer à haïr le Parti. Il tente de refouler sa haine de sorte que lui-même ne puisse la reconnaître. Par conséquent, lorsque le Parti le tuera, il mourra en haïssant Big Brother, une victoire personnelle. Mais il ne peut cacher ses sentiments. Quand O'Brien arrive avec les gardes, Winston lui dit qu'il déteste Big Brother. O'Brien répond que l'obéissance à Big Brother n'est pas suffisante, Winston doit apprendre à l'aimer. O'Brien demande alors aux gardes de d’emmener Winston à la salle 101… Chapitre V Dans la salle 101, O'Brien sangle Winston à une chaise, afin qu'il ne bouge pas. Il raconte à Winston que la salle 101 contient «la pire chose dans le monde." Il rappelle à Winston son cauchemar, d'être dans un endroit sombre avec quelque chose de terrible de l'autre côté du mur, puis l'informe que des rats sont de l'autre côté de la paroi. O'Brien ramasse une cage pleine de rats énormes, se tortillant. Il place la cage près de Winston. Il annonce que quand il appuiera sur le levier, la porte glissera et les rats sauteront sur le visage de Winston pour le manger. Avec les rats affamés à quelques centimètres de lui, Winston craque. Il crie vouloir que O'Brien soumette Julia à cette torture à sa place. O'Brien, satisfait par cette trahison, éloigne la cage. 22 Chapitre VI Winston, désormais libre, est assis au Café du Châtaignier, où les membres exclus du Parti vont boire. Il boit un verre de Gin de la Victoire en regardant le télécran. Il accepte tout ce que le Parti dit et fait. Sans se l'avouer à lui-même, il peut encore sentir les rats. Sur la table, Winston écrit «2 + 2 = 5" dans la poussière. Il se rappelle avoir vu Julia un jour froid de Mars. Elle s’était épaissi et raidit, il trouve maintenant la l’idée de relations sexuelles avec elle écœurante. Ils reconnurent tous deux s’être trahi mutuellement, et ont convenu de se voir à nouveau, même si aucun n’était vraiment intéressé à poursuivre leur relation. Winston croit entendre les paroles d’une chanson qu’il a entendu de prisonniers politiques, il y a de nombreuses années. Il commence à pleurer. Il se souvient d'un moment de bonheur avec sa mère et sa sœur, mais pense que ce doit être un faux souvenir. Il lève les yeux et voit une photo de Big Brother sur le télécran, le faisant sentir heureux et en sécurité. En écoutant les nouvelles de la guerre, il se rassure à la fois de la grande victoire qu'il a remporté sur lui-même et de son nouvel amour pour Big Brother. Principales conclusions: Quand l’utopie devient contre-utopie Tout d’abord, nous pouvons remarquer que nous sommes ici en présence d’un monde gouverné par une dictature on ne peut plus totale: Personne n’a le droit de penser, tous les faits et gestes sont consignés et espionnés. Les principes de l’Angsoc, philosophie du Parti, sont : la mutabilité du passé (c'est-à-dire qu’on modifie le passé), le novlangue et la double-pensée. Le Parti ne permet pas d’erreurs : si quelqu’un en fait une, il est « vaporisé » (comprenez : tué et effacé de tout les registres, photos,…). Le gouvernement met tout en œuvre pour appliquer ces principes et il y parvient. Cette dictature est incarnée par le Parti tout-puissant. Il met en place le contrôle de l’Histoire (changer les faits pour glorifier le Parti) le peuple est donc plongé dans un mensonge permanent. Le Parti exerce aussi contrôle de la pensée par l’adoption d’un nouveau langage : le novlangue : le novlangue est une réduction du langage qui empêche les « crimes par la pensée », elle consiste à restreindre les limites de la pensée et la double-pensée en enlevant la pensée qu’inspire un mot comme « bon » ou « mauvais ».
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