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3- PS POESIE XXe s. Visions de la ville Devoir Type Brevet ..., Résumés de Poésie

Guillaume APOLLINAIRE Zone (extrait) Alcools (1913). Problématique. En quoi la vision de la ville présentée dans le poème est-elle l'expression d'une ...

Typologie: Résumés

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

Edouard
Edouard 🇮🇹

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Télécharge 3- PS POESIE XXe s. Visions de la ville Devoir Type Brevet ... et plus Résumés au format PDF de Poésie sur Docsity uniquement! 3- PS POESIE XXe s. Visions de la ville Devoir Type Brevet Guillaume APOLLINAIRE Zone (extrait) Alcools (1913) Problématique En quoi la vision de la ville présentée dans le poème est-elle l'expression d'une sensibilité particulière ? 1. Qui parle à qui ? 1.1 Il y a de nombreux pronoms « tu » et « vous », de quelle situation d'énonciation sont-ils la marque ? (1 point) Il s'agit d'une situation de dialogue, d'un énoncé ancré dans la situation, ce qui fait que, en l'absence de précision, on ne sait pas qui ces pronoms représentent. 1.2 Qui est le personnage auquel s'adresse le premier « tu » dans « tu es las » (strophe 1) ? (1 point) Qu'est-ce que cette situation d'énonciation a de particulier ? Comment pourrait-on la qualifier ? (1 point) Le première « tu » est une adresse du narrateur à lui-même ; il s'agit donc d'un dialogue avec soi-même, une sorte de monologue intérieur, qui est le reflet de préoccupations, de besoin d'éclaircissement. 1.3 En strophe 2, « tu n'es pas antique » : Qui est représenté par ce pronom sujet ? (1 point) Qu'est-ce que cette situation d'énonciation a de particulier ? Comment pourrait-on la qualifier ? (1 point) Ce « tu » représente le christianisme ; c'est donc un terme abstrait qui est personnifié par ce dialogue. 1.4 Dans la même strophe, un vers après, est-ce le même « personnage » qui est désigné par « la honte te retient / d'entrer dans une église. » ? (1 point) Quel est alors l'effet produit ? (1 point) Il ne s'agit plus du christianisme mais à nouveau du narrateur. Cette complexité qui est introduite par les « tu » ne renvoyant au même personnage, reproduit les pensées du narrateur, leur aspect décousu, fragmenté. Tout est énoncé d'un point de vue interne sans préoccupation de reconstruction selon un modèle d'énonciation unique. On pourrait parler de point de vue cubiste : le sujet de la pensée se déplace (moi, la religion) et le pronom reste « tu » : on perçoit donc petit à petit les facettes de cette pensée. 2. Dans quels instants ? 2.1 Quelle est la fonction du groupe nominal « à la fin » ? Strophe 1 (1 point) Pourquoi sa place dans le poème est-elle intéressante ? Que peut-on en dire ? (1 point) Il s'agit d'un GN CCT (de es las). Il est étonnant que le poème commence par ce terme qui est la conclusion d'une réflexion, ou d'une histoire. Cela peut signifier au moins deux choses, qu'il y a un préalable au poème, que le poème ne commence pas quelque chose, mais le prend en cours ; et on entend aussi cette fonction comme une interjection qui exprime la lassitude, l'ennui, une sorte de révolte aussi (comme dans Cela suffit à la fin !) 2.2 Repérer un GN avec la même fonction, d'abord en strophe 1, puis en strophe 3 : Quel est l'effet produit par rapport à « à la fin » ? (1 point) Pourquoi ce GN est-il répété en strophe 3 ? (1 point) « Ce matin » est repris en « Ce matin », puis « du lundi matin », enfin « Le matin », il s'agit de CCT, qui contrastent avec « à la fin » ; Le matin exprime naturellement un commencement. Ce qui est accentué par la répétition. Il semble que le paysage vu, le moment vécu ne fasse que commencer, et commencer encore : une impression de saccades se produit, qui intensifie l'impression de fraîcheur, un peu agressive, produite par ce qui est vu. 2.3 Quelle est la classe grammaticale et quelle est la fonction du mot « ici » (strophe 1) ? (2 points) Quelle est la particularité de ce mot ? (A quel endroit renvoie-t-il?) (1 point) « Ici » est un adverbe de lieu, CCL (de ont l'air d'être). Le mot n'a de sens que si le contexte est précisé (en énoncé ancré), car sinon le lecteur ne sait pas où est le « ici ». Dans le cas du poème, le nom de Paris n'a pas été prononcé au début ; il est simplement déduit de « Tour Eiffel », mais il peut aussi bien s'agir de la France, ou même de « mes pensées ». Le lieu précis reste donc indéterminé, donc ouvert. 2.4 En strophe 1, quelle est la figure de style qui donne le point de vue du narrateur sur la religion ? (1 point ; citer aussi le texte) En quoi cette figure est étonnante ? Essayer de justifier, d'expliquer son audace. (1 point) Il s'agit d'une comparaison : « comme les hangars de Port-Aviation ». Cette figure est étonnante car un fait spirituel, une élévation de l'âme, est comparé à une ascension matérielle. On sent la modernité de l'idée, son aspect aussi presque naïf, comme un enfant pourrait s'imaginer les miracles ou les mystères de la religion en les associant à ce qu'il trouve de plus passionnant, excitant sur le plan technique. C'est une humanisation, une vue d'enfant, ou d'esprit jeune, très audacieuse en 1913, qui revitalise, à sa manière, une croyance de plus en plus malmenée depuis le XIXe s. 3. Au cœur d'une ville rajeunie 3.1 En strophe 1, comment s'appelle la fonction grammaticale qui interpelle la Tour Eiffel, dans le mot « Bergère » ? (C'est le vocatif latin) Et quelle image est créée par cette fonction (1 point) Pourquoi cette image est-elle particulièrement inattendue à Paris ? (1 point) Il s'agit d'une apostrophe, qui marque donc une personnification, puisque le poète s'adresse à la Tour en l'interpellant. Il est bien sûr étonnant qu'Apollinaire ait pensé à cette figure de la campagne, jeune fille, beauté des champs, pour la construction métallique. Cela crée un rapprochement, une familiarité, presque un rapport de séduction, le caractère champêtre du personnage, présent dans le genre de la pastorale, repris dans une veine joyeuse ou mélancolique par VERLAINE (« la Chanson des ingénues », Poèmes Saturniens 1866, ou « Mandoline », Fêtes galantes 1869 par exemple) étant souvent associé à des scènes amoureuses, ce qui place le poème sous le signe d'une relation féminine, et d'une gardienne. 3.2 Quelle est la figure de style (analogique) qui relie « bergère, troupeau et bêle » ? (1 point) Pourquoi cette image convient-elle très bien à ce qui semble être une déambulation ? (1 point) Il s'agit d'une métaphore filée. Le rapprochement de la Seine, des ponts et de la Tour Eiffel, avec une bergère et ses moutons, introduit l'idée de mouvement, soit dans un pré, soit vers un pré, tout autre chose qu'une vision architecturale, un élan, un cheminement qui traduit bien la déambulation qui commence entre différents instants, entre passé et présent. 3.3 En strophe 2, quelle est la figure de style présente dans les vers « Tu lis les prospectus... haut » et « Il y a les livraisons... divers. » ? (1 point) Quel est l'effet produit ? (1 point) En quoi la forme des vers accentue-t-elle l'effet produit ? (1 point) Il s'agit d'accumulations qui animent le paysage par le mouvement créé, les couleurs, les images, au sens propre. Le vers libre permet un choix de longueur variable qui bouscule la régularité et reproduit cette animation de la rue. « Portrait de grands hommes... divers » se trouve enjamber le vers et occuper tout le vers suivant, accentuant ainsi l'effet de profusion. 3.4 « … les affiches qui chantent tout haut » : quelle est la figure à l’œuvre ? (1 point) Quel en est l'intérêt ? (1 point) Il s'agit d'une personnification, les affiches étant rendues vivantes. Ce changement de registre, du visuel à l'auditif, restitue parfaitement la vivacité des couleurs vues, la dynamisme des postures imaginées sur ces affiches... Il peut s'agir d'affiche de music hall, ou de publicités, qui enchantent le promeneur par ce qui pourrait sembler criard, ou agressif. Le genre sans notoriété de l'affiche de rue entre dans la poésie moderne. 3.5 Dans la strophe 3, cette même figure de style est reprise trois fois : citer les verbes qui font image. (1 point) Il s'agit des verbes : « gémit, aboie, criaillent », qui font aussi des personnifications / animalisations. 3.6 Pourquoi le poète crée-t-il cette opposition, en strophe 3 entre «dont j'ai oublié le nom » et la précision de « à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes » ? Qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui évolue dans ce poème à mesure de la promenade ? (1 point) [Lire la strophe 4 avant de répondre]
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