Alcools Zone, étude linéaire, Dissertation de Français

Télécharge Alcools Zone, étude linéaire et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture analytique, Alcools, Zone LECTURE INTRO   : Alcools est un recueil de poème écrit par Guillaume Apollinaire en 1913. Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain français, critique et théoricien d’art. Considéré comme l’un des poètes français les plus important du XXe siècle, il est l’auteur de poèmes tels que Zone, La Chanson du mal-aimé, Le Pont Mirabeau. « Zone » est un poème se rapprochant d’un mouvement artistique de l’époque : le futurisme, qui met l’industrialisation au cœur de son sujet esthétique. PROBLEMATIQUE   : Comment le poète fait-il la jonction entre le traditionnel et le moderne ? Divisé mon texte en 4 parties : I. L.1 à L.4 : Le poète exprime sa fatigue du passé II. L.5 à L.10 : Eloge paradoxal de la religion III. L.11 à L.14 : La nouvelle expression politique IV. L.15 à L.24 : La ville apparaît comme une source d’inspiration poétique 1 Tout d’abord, de la ligne 1 à 4, le poète exprime sa fatigue du passé avec le « tu », apostrophe mystérieuse, one ne connait pas encore son interlocuteur. Le premier poème du recueil : débute par « A la fin » = exprime la mélancolie du poète qui arriverait à la fin d’un cycle (sous-entendu donc la nécessité d’une renaissance). A la ligne 2, il y a une métaphore in praesentia entre « tour Eiffel » et « bergère », l’auteur mêle la campagne et la ville, le passé et le futur, la tradition et la modernité. Tentative de réconciliation qui met cependant aussi en exergue les contrastes entre le nouveau et l’ancien, par l’aspect déroutant de cette analogie. L’apostrophe lyrique : utilisation du « ô » lyrique premier interlocuteur explicite est donc la tour Eiffel. Exprime le douleur face au contraste du poète face au contraste précédemment évoqué. 2 Ensuite, de la ligne 5 à 10, « tu » : l’apostrophe du début est explicité d’une nouvelle manière, le poète s’adresse au Christianisme : le transforme en interlocuteur. Facilite l’expression du poète en lyrisme ; Le « ô » lyrique est égale au éloge exalté. A la ligne 5, « restée toute neuve » = oxymore qui fait le lien tradition // modernité • exprime également le paradoxe de la religion, à la fois dans la nouveauté (le sentiment de la foi) et l'immobilité des traditions). L'éloge = utilisation du superlatif « le plus », valorisant. Le « vous » = apostrophe change d'interlocuteur une première fois... et le « et toi » ... et une seconde fois. Désigne ici l'auteur (qui est athée et peut donc s'identifier à cette honte d'entrer dans une église). L'interlocuteur donc multiple, permettant une analogie déroutante et ambiguë entre l'auteur, le Pape et le Christianisme. 3 Ensuite de la ligne 11 à 14, l'auteur place l'art littéraire dans des éléments triviaux : la publicité, les journaux. La périphrase « livraisons à 25 centimes pleines d'aventure policières » pour désigner le genre policier roman et nouvelles). Donne un aspect trivial a cette littérature inédite ce genre est en train d'apparaitre au début du 20e siècle). La personnification des catalogues et des affiches avec un verbe d'action « qui chantent tout haut ». Leur donne de l'importance en tant que moyens d'expression particulièrement sonore (le chant). 4 Enfin, de la ligne 15 à 20, l'aspect très sensoriel : le poète donne vie à la ville. La métaphore : « du soleil elle était le clairon », aspect à la fois visuel (lumière du soleil) et sonore (clairon). Valorisation de cette rue (dont il a pourtant oublié le nom !). L'énumération au vers 17 = impression de foisonnement, de mouvement. Le mouvement accentué