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Analyse de texte sur plusieurs texte de Lescaut, Lectures de Français

Analyse de texte sur plusieurs texte de Lescaut

Typologie: Lectures

2023/2024

Téléchargé le 15/06/2024

charlene-cabart
charlene-cabart 🇫🇷

Aperçu partiel du texte

Télécharge Analyse de texte sur plusieurs texte de Lescaut et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement!   Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance1. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres ; si j'étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi ; les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs, qui m'entourait. Si j'étais aux spectacles, je voyais aussitôt cent lorgnettes2 dressées contre ma figure : enfin jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui n'étaient presque jamais sortis de leur chambre, qui disaient entre eux : Il faut avouer qu'il a l'air bien persan. Chose admirable ! Je trouvais de mes portraits partout ; je me voyais multiplié dans toutes les boutiques, sur toutes les cheminées, tant on craignait de ne m'avoir pas assez vu.     Tant d'honneurs ne laissent pas d'être à la charge3 : je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare ; et quoique j'aie très bonne opinion de moi, je ne me serais jamais imaginé que je dusse troubler le repos d'une grande ville où je n'étais point connu. Cela me fit résoudre à quitter l'habit persan, et à en endosser un à l'européenne, pour voir s'il resterait encore dans ma physionomie quelque chose d'admirable. Cet essai me fit connaître4 ce que je valais réellement. Libre de tous les ornements5 étrangers, je me vis apprécié au plus juste. J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre en un instant l'attention et l'estime publique ; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie6 sans qu'on m'eût regardé, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche ; mais, si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement : " Ah ! Ah ! monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? " Développement Rica fait l’objet de tous les regards et la curiosité des parisiens se répand à travers la capitale : Ligne 2 comme si j'avais été envoyé du ciel c’est une comparaison, donne l’impression que Rica est vu comme un objet sacré, une divinité, crée un effet de Naïveté des Parisiens. Ligne 2 « vieillards, hommes, femmes, enfants » est une énumération et au pluriel qui insiste sur le grand nombre de regard posée sur lui Présence du champ lexical du regard : regardé ligne2, voir ligne 3, vu ligne 6…. Ainsi que la  métonymie  « cent lorgnettes » amplifie la quantité de personne qui le regardent. Rica est observé mais lui aussi observe et porte un jugement sur les parisiens : Ligne 1 « Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance1 » phrase déclarative au présent de vérité générale. Dans cette phrase Rica porte un jugement général sur les parisiens. Leur attitude apparaît comme excessive, voire irrespectueuse. Ligne 6 « presque jamais sortis de leur chambre » Superlatif. Rica porte un regard critique voir inculte. Ligne 7 «il a l'air bien persan » discours direct. Cette phrase prononcée par un parisien met en lumière l’ignorance des parisiens qui veulent paraitre cultivés, ils jugent selon les apparences. Ligne 7 Chose admirable ! Phrase nominale exclamative sur un ton ironique. Rica ridiculise les parisiens. A travers cette phrase Montesquieu critique les occidentaux. Mentalité égocentrique Les personnages s’observent mutuellement ne se connaissent pas ils se découvre à travers un regard naïf Gfdfdfgdf grammaire Ffsdfsdsdf : valeur temps Dsfdsdfs : type de phrase Intro : Le 18eme siècle est le siècle des lumières. C’est un mouvement qui lutte contre l’abus de pouvoir royale et religieux et surtout qui veut éveiller l’esprit des Hommes par la raison et le savoir. Des philosophes comme Montesquieu utilise différents moyens littéraires pour répandre leurs idées. Montesquieu est l’un des précurseurs de ce mouvement. Ainsi il écrit « Les lettres persanes » qui sera publiée anonymement en 1721. C’est un roman épistolaire constituées de 161 correspondances entre deux persans en voyage en Europe, Usbek et Rica, et des compatriotes restés en Perse. Dans les missives qu’ils envoient à leurs amis, ils leur décrivent ce qu’ils découvrent à Paris et la manière dont ils voient la France. Le texte que nous allons étudier est la lettre n° 30 de ce roman où Rica raconte la façon très particulière dont les Parisiens l’ont accueilli et le regard que portent les parisiens sur lui. Ce qui va m’amener à me poser la question suivante : En quoi peut-on dire que Montesquieu utilise - il le regard naïf de l’étranger pour critiquer notre société ? Afin de répondre à cette question nous découperons le texte en 2 mouvements : le 1er mouvement ira de la ligne 1 à 10 montrera que Rica fait l’objet de tous les regards et le 2eme mouvement ira de la ligne 11 à 22 parlera d’une nouvelle expérience de la vie à Paris. Transition voir développement Conclusion : A travers le regard naïf de Rica puisqu’il ne connait rien de la société où il arrive, Montesquieu avec ironie critique une société futile, superficielle qui se base sur les apparences pour juger la qualité et l'intérêt d'un homme or la valeur d'un homme ne doit pas se juger à ses vêtements. L’auteur dénonce également l’ethnocentrisme de la société parisienne qui se pense supérieur à ceux qui ne le leur ressemble pas. Les portraits sont caustiques, rappelant la galerie de portraits des caractères de Labruyère. Merci de votre écoute M2 Transition Rica semble flatté par le regard que l’on porte sur lui mais n’est pas dupe. Présence du champ lexical de la flatterie « tant d’honneur » l11 « curieux, rare, bonne opinion » ligne 12 Rica se surestime et est heureux de ce qu’il provoque. Ligne 11 « je ne me croyais pas », ligne 12 « je ne serais jamais » emploi de l’imparfait Rica est surpris par tant d’Eloge et il semble y croire. Ligne 12 quoique j'aie très bonne opinion de moi propositions subordonnées Circonstancielle de concession. Rica admet être heureux de ce regard mais il n’est pas dupe et remet en question la fiabilité du comportement des parisiens Rica va tenter de quitter l’habit persan pour un à l’européenne pour voir s’il est toujours aussi important. Dans ce mouvement Rica va adopter un comportement scientifique on le remarque grâce au mot « résoudre » et essai » si pas de procédé doit on l’indiquer ? Ligne 13 « Cela me fit résoudre à quitter l'habit persan » Hypothèse (conditionnel). Rica souhaite faire une expérience sociale. Ligne 18 « néant affreux » Hyperbole. Le manque d’attention le blesse dans son orgueil Ligne 17 « en un instant » ligne 18 « tout à coup » ces adverbes insistent sur la rapidité avec laquelle le changement se passe. Cela montre a quel point les parisiens sont changeant et donc superficielle. Ligne 20 « mais » connecteur logique d’opposition laisse l’espoir d’un nouveau changement Ligne 21 « bourdonnement » métaphore. L’auteur assimile les parisiens à des insectes Ligne 21 et 22 " Ah ! Ah ! monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? " Discours direct. Discours déplacé, absurde qui montre l’ignorance et l’ethnocentrisme des parisiens. Intro : La seconde moitié du 17eme siècle est le siècle du classicisme. Ce mouvement a pour but de plaire et d’instruire le public. Les écrivains du 17ime s’inspirent des œuvres antiques et privilégient une écriture sobre et rigoureuse s'opposant au baroque. Certain auteur comme La Bruyère cherche également à atteindre l’idéal, celui de l’honnête homme cultivé et modeste. Ainsi La bruyère rédigera en 1688 un recueil de remarques intitulé Les caractères. L’œuvre se compose de 16 parties constituées de portraits satiriques qui visent à dénoncer certains comportements de son époque. Le texte que nous allons étudier est tiré du livre V« Le Portrait d'Acis », il met en lumière le comportement d’un noble, Acis incapable d’adapter sa conversation à son interlocuteur et qui cherche avant tout à briller négligeant les règles de l’honnête homme. Ce qui va m’amener à me poser la question suivante : comment La Bruyère critique le comportement du précieux à travers le portrait d’Acis ? Afin de répondre à cette question nous découperons le texte en 3 mouvements : dans le 1er mouvement de la ligne 1 à 8 nous verrons que La Bruyère dresse le portrait du précieux à travers un dialogue fictif. Dans le 2eme mouvement de la ligne 8 à 13 nous nous intéresserons à la critique de l’auteur contre Acis. Enfin le 3eme mouvement de la ligne 13 à 17 vous verrons les conseils que donne La Bruyère pour s’améliorer. Transition voir développement Conclusion : Comment La Bruyère critique le comportement du précieux à travers le portrait d’Acis Pour conclure Dans ce texte LB joue un rôle de moraliste qui cherche à ridiculiser les précieux homme et à corriger leur défaut. Sur un ton didactique, ce texte fonctionne comme un manuel de savoir-vivre dont le but et de corriger les mœurs de son temps. Les critiques des défauts et la correction des mœurs par le rire rappel l’œuvre « Le Tarfutte » de Molière. Ligne 8 et 10 Une chose vous manque cette répétition à pour effet de retarder le moment d’annonce à Acis et de capter son attention. Ligne 10 « jeter dans l’étonnement » Dans ce mouvement LB fait une leçon à Acis en lui faisant une révélation de manière brutal connotation violente du verbe jeter et phrase hyperbolique. Ligne 10 « c’est l’esprit » LB fait sa révélation qui est mise en évidence par le présentatif. Ligne 11 et 12 « une chose de trop, qui est l’opinion d’en avoir plus que les autres » Après avoir exprimé le moins : « qui vous manque », le narrateur exprime le plus : « une chose de trop » le narrateur veut souligner l’imperfection du personnage « l'opinion d'en avoir plus que les autres » LB reproche son sentiment de supériorité. LB conclu cette leçon sur une accumulation qui exprime les défauts d’Acis l 12 pompeux galimatias, l 12 phrases embrouillées, l 13 grands mots M3 Acis est décrit comme un précieux homme supérieur aux autres tout à fait le contraire des convictions de LB qui lui se veut être un honnête homme défend l’idéal à atteindre. Alors LB va lui proposer des conseils pour s’améliorer. l. 14 et 15 « je vous tire par votre habit et vous dis à l'oreille » ces deux propositions expriment une certaine bienveillance. Les 3 dernière ligne est un discourt direct. C’est le dernier conseil que LB. Il rappel un des principes de l’honnête homme « ne songez point à avoir de l’esprit n’en ayez point, c’est votre rôle » ligne 15 ce qui signifie ne pas se mettre en avant rester modeste. LB sous-entend derrière « ayez, si vous pouvez » qu’Acis n’est pas capable d’être un honnête homme. Intro : La seconde moitié du 17eme siècle est le siècle du classicisme. Ce mouvement a pour but de plaire et d’instruire le public. Les écrivains du 17ime s’inspirent des œuvres antiques et privilégient une écriture sobre et rigoureuse s'opposant au baroque. Certain auteur comme La Bruyère cherche également à corriger les mœurs. Ainsi La bruyère rédigera en 1688 un recueil de remarques intitulé Les caractères. L’œuvre se compose de 16 parties constituées de portraits satiriques qui visent à dénoncer certains comportements de son époque. Le texte que nous allons étudier est tiré du livre VI intitulé « Des biens de fortune ». Il dénonce le comportement grossier et arrogant, d’un homme riche giton. Ce qui va m’amener à me poser la question suivante : En quoi La Bruyère dénonce-t-il, à travers le portrait de Giton, les pouvoirs de l’argent ? Afin de répondre à cette question nous découperons le texte en 3 mouvements : dans le 1er mouvement de la ligne 1 à 6 nous verrons le portrait physique et moral de Giton. Dans le 2eme mouvement de la ligne 6 à 11 nous nous intéresserons à l’attitude de Giton en société. Enfin le 3eme mouvement de la ligne 11 à 16 vous étudierons la leçon du moraliste. Transition voir développement Conclusion : La satire présente dans ce texte à travers le personnage de giton dénonce les privilèges et le décalage entre le mérite et la fortune. Le portrait de guiton laisse à croire que tous les riches ont ce comportement arrogant et prétentieux. Lecture linéaire 2 : « Giton », Les Caractères, livre VI : « Des biens de fortune », 7. La Bruyère, (1688) Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu ’ il lui dit . Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. // Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre. Il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche : tous se règlent sur lui. Il interrompt, il redresse ceux qui ont la parole : on ne 9 l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler ; on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous le voyez s’enfoncer dans un fauteuil, croiser les jambes l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et découvrir son front par fierté et par audace. Il est enjoué, grand rieur, impatient, présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit du talent et de l’esprit. Il est riche. Développement M1 Le texte débute par une représentation presque picturale de Giton à travers l’énumération l1 teint frais , visage plein, joues pendantes Les adjectifs qualitatif ligne 2 « épaules larges », « estomac haut », « démarche ferme et délibérée » montre un homme important physiquement, en b nne sa té, et une certaine confiance en lui. Portrait physique qui glisse progressivement vers le portrait moral Les lignes 3 et 4 sont des phrases juxtaposées qui débute toujours par il giton. Cela donne une impression égocentrique à Giton = une personne qui n’est pas attentif à la conversation quand ça ne le concerne pas Ligne 4 et 5 : répétition d l’adverbe fort ai si que les adjectifs ample et grand insiste sur la grossièreté du p rsonnage. Ligne 5 et 6 Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. On a un Parallélisme LB veut nous faire comprendre que Giton a tout sans avoir à travailler + antithèse jour/nuit + profondément qui est un long adverbe créer un effet comique. « il ronfle en compagnie » présence des autres considéré comme une grossièreté. Méprise les règles de savoir-vivre M2 Le portrait caricatural de giton permet de comprendre qu’il a un comportement grossier y compris en société. Ligne 7 « plus de place » Superlatif qui montre qu’il se croit supérieur Ligne 8 égaux c’est une Antithèse. Ses interlocuteurs ne sont pas égaux à lui puisqu’il occupe systématiquement le centre. Ligne 8 il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche parallélisme ou l’on comprend bien que Giton impose son rythme Ligne 9 Il interrompt, il redresse Parataxe Il dirige également la conversation il s’autorise des actes discourtois. Ligne 11 « il débite » verbe de parole péjoratif il parle beaucoup peut être trop. Le public ne remet pas sa parole en question public naïf Guiton impose systématique ses actions, il profite de la naïveté de son public, il montre sa supériorité en ne faisant preuve d’aucune bienséance. Pour finir nous allons voir la leçon du moraliste Ligne 11 et 12 s’enfoncer, croiser, froncer, abaisser cette accumulation de verbe à l’infinitif dénonce l’excessive mise en scène de guiton. Avec ces actions même si il se met en retrait il veut montrer sa présence. Ligne 14 et 15 nous avons ici une accumulation d’adjectif péjoratif ; enjoué, grand rieur, impatient….Cette accumulation montre qu’il est d’humeur changeante, décrit le caractère de giton. Impression égative sur le lecteur. Ligne 16 il se croit du talent. Remarque ironiqu . LB ne le pense pas « il se croit » Giton s’imagine être cultivé alors qu’il n’y est pas. Il se vente d’un savoir qu’il n’a pas Ligne 17 Il est riche. Cette chute donne au lecteur la sensation que tous les riches ont se comportement. Si giton est comme ça c’est parce qu’il est riche Conclusion : La satire présente dans ce texte à travers le personnage de giton dénonce les privilèges et le décalage entre le mérite et la fortune. Le portrait de guiton laisse à croire que tous les riches ont ce comportement arrogant et prétentieux. Développement Nous allons commencer par le comportement d’une jeunesse débauchée. Ligne 1 L'on parle d'une région où présent d’énonciation + article indéfini. Cette phrase inclus le lecteur et nous laisse penser que nous sommes dans une région étrangère. Effet de mystère pr le lecteur Ligne 1 et 2 énumérations de 3 adj mélioratif pour les vieillards galants, polis et civils puis une énumération de de terme péjoratif pour les jeunes gens durs, féroces, sans mœurs ni politesse. Animalisation des jeunes alors que les vieillards représentent l’honnête homme. (Antithèse) Ligne 4 la sentir ; ils la parataxe souligne l’étrangeté de cette jeunesse. Ils préfèrent les plaisirs de la bonne chère et des amours ridicules (homosexualité) au plaisir de la chair, au romantisme. Ligne 7 et 8 La gradation eaux-de-vie, liqueurs, l'eau-forte nous montre que la jeunesse est dans l’excès. Débauche totale. Comportement paradoxal. Après avoir découvert une région qui semble lointaine avec une jeunesse en débauche nous allons nous intéresser leur apparence trompeuse. On va voir que LB se sert d’un regard neuf pour ridiculiser la cour Ligne 9 Les périphrases « Les femmes du pays » et « Ceux qui habitent cette contrée » indique que le regard est extérieur, il est étranger. L’antithèse ligne 9 et 10 précipitent le déclin de leur beauté et les rendre belles montre l’inefficacité des artifices utilisé par ces femmes + verbe croire les femmes pensent se rendre belle, l’auteur ne partage pas leur croyance il les trouve moche Ligne 11 leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules, Enumération qui souligne la quantité de maquillage de manière comique. Donne l’impression de déguisement Lecture linéaire 2 : « Giton », Les Caractères, livre VI : « Des biens de fortune », 7. La Bruyère, (1688) Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu ’ il lui dit . Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. // Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre. Il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche : tous se règlent sur lui. Il interrompt, il redresse ceux qui ont la parole : on ne 9 l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler ; on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous le voyez s’enfoncer dans un fauteuil, croiser les jambes l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et découvrir son front par fierté et par audace. Il est enjoué, grand rieur, impatient, présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit du talent et de l’esprit. Il est riche. Développement M1 Le texte débute par une représentation presque picturale de Giton à travers l’énumération l1 teint frais , visage plein, joues pendantes Les adjectifs qualitatif ligne 2 « épaules larges », « estomac haut », « démarche ferme et délibérée » montre un homme important physiquement, en bonne santé, et une certaine confiance en lui. Portrait physique qui glisse progressivement vers le portrait moral Les lignes 3 et 4 sont des phrases juxtaposées qui débute toujours par il giton. Cela donne une impression égocentrique à Giton = une personne qui n’est pas attentif à la conversation quand ça ne le concerne pas Ligne 4 et 5 : répétition de l’adverbe fort ainsi que les adjectifs ample et grand insiste sur la grossièreté du personnage. Ligne 5 et 6 Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. On a un Parallélisme LB veut nous faire comprendre que Giton a tout sans avoir à travailler + antithèse jour/nuit + profondément qui est un long adverbe créer un effet comique. « il ronfle en compagnie » présence des autres considéré comme une grossièreté. Méprise les règles de savoir-vivre M2 Le portrait caricatural de giton permet de comprendre qu’il a un comportement grossier y compris en société. Ligne 7 « plus de place » Superlatif qui montre qu’il se croit supérieur Ligne 8 égaux c’est une Antithèse. Ses interlocuteurs ne sont pas égaux à lui puisqu’il occupe systématiquement le centre. Ligne 8 il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche parallélisme ou l’on comprend bien que Giton impose son rythme Ligne 9 Il interrompt, il redresse Parataxe Il dirige également la conversation il s’autorise des actes discourtois. Ligne 11 « il débite » verbe de parole péjoratif il parle beaucoup peut être trop. Le public ne remet pas sa parole en question public naïf Guiton impose systématique ses actions, il profite de la naïveté de son public, il montre sa supériorité en ne faisant preuve d’aucune bienséance. Pour finir nous allons voir la leçon du moraliste Ligne 11 et 12 s’enfoncer, croiser, froncer, abaisser cette accumulation de verbe à l’infinitif dénonce l’excessive mise en scène de guiton. Avec ces actions même si il se met en retrait il veut montrer sa présence. Ligne 14 et 15 nous avons ici une accumulation d’adjectif péjoratif ; enjoué, grand rieur, impatient….Cette accumulation montre qu’il est d’humeur changeante, décrit le caractère de giton. Impression égative sur le lecteur. Ligne 16 il se croit du talent. Remarque ironiqu . LB ne le pense pas « il se croit » Giton s’imagine être cultivé alors qu’il n’y est pas. Il se vente d’un savoir qu’il n’a pas Ligne 17 Il est riche. Cette chute donne au lecteur la sensation que tous les riches ont se comportement. Si giton est comme ça c’est parce qu’il est riche Lecture linéaire 3 : « De la cour », Les Caractères, livre VIII, 74. La Bruyère, (1688) L'on parle d'une région où les vieillards sont galants, polis et civils ; les jeunes gens au contraire, durs, féroces, sans mœurs ni politesse : ils se trouvent affranchis de la passion des femmes dans un âge où l'on commence ailleurs à la sentir ; ils leur préfèrent des repas, des viandes, et des amours ridicules. Celui-là chez eux est sobre et modéré, qui ne s'enivre que de vin : l'usage trop fréquent qu'ils en ont fait le leur a rendu insipide ; ils cherchent à réveiller leur goût déjà éteint par des eaux-de-vie, et par toutes les liqueurs les plus violentes ; il ne manque à leur débauche que de boire de l'eau- forte.// 8 Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules, qu'elles étalent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l'endroit par où elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez. Ceux qui habitent cette contrée ont une physionomie qui n'est pas nette, mais confuse, embarrassée dans une épaisseur de cheveux étrangers, qu'ils préfèrent aux naturels et dont ils font un long tissu pour couvrir leur tête : il descend à la moitié du corps, change les traits, et empêche qu'on ne connaisse les hommes à leur visage.// Ces peuples d'ailleurs ont leur Dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église ; il y a au fond de ce temple un autel consacré à leur Dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables ; les grands forment un vaste cercle au pied de cet autel, et paraissent debout, le dos tourné directement au prêtre et aux saints mystères, et les faces élevées vers leur roi, que l'on voit à genoux sur une tribune, et à qui ils semblent avoir tout l'esprit et tout le cœur appliqués . On ne laisse pas de voir dans cet usage une espèce de subordination ; car ce peuple paraît adorer le prince, et le prince adorer Dieu. Les gens du pays le nomment*** ; il est à quelque quarante-huit degrés d'élévation du pôle, et à Personnage en marge plaisir du romanesque – lecture 1 Extrait de la première partie de Manon Lescaut - L'abbé Prévost 1731 La rencontre de Manon et des Grieux ( De Grieux raconte son histoire à reconcours tout ça est déjà arrivé c’est du passé) (…) J'avais marqué le temps de mon départ d'Amiens. Hélas ! que ne le marquais-je un jour plus tôt ! j'aurais porté chez mon père toute mon innocence. La veille même de celui que je devais quitter cette ville, étant à me promener avec mon ami, qui s'appelait Tiberge, nous vîmes arriver le coche d'Arras, et nous le suivîmes jusqu'à l'hôtellerie où ces voitures descendent. Nous n'avions pas d'autre motif que la curiosité. Il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt. Mais il en resta une , fort jeune, qui s'arrêta seule dans la cour, pendant qu'un homme d'un âge avancé, qui paraissait lui servir de conducteur, s'empressait pour faire tirer son équipage des paniers. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvai enflammé tout d'un coup jusqu'au transport. J'avais le défaut d'être excessivement timide et facile à déconcerter   ; mais loin d'être arrêté alors par cette faiblesse , je m'avançai vers la maîtresse de mon cœur. 15 Quoiqu'elle fût encore moins âgée que moi, elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée. Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit ingénument qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. L'amour me rendait déjà si éclairé, depuis un moment qu'il était dans mon cœur, que je regardai ce dessein comme un coup mortel pour mes désirs. Je lui parlai d'une manière qui lui fit comprendre mes sentiments, car elle était bien plus expérimentée que moi. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir, qui s'était déjà déclaré et qui a causé, dans la suite, tous ses malheurs et les miens. (…) Je vais commencer par vous présenter Les circonstances de la rencontre entre Manon et DG M1 l 1.2.3 1er pers du sg et temps du passé signifie qu’il s’agit d’un récit personnel au passé, le personnage revient sur ces souvenirs Les termes Amiens, chez son père, un jour plus tôt, la veille Cadre spacio temporel précis le lecteur peut s’y projeter Ligne 1 Hélas interjection marque un fort regret et permet donc au lecteur de comprendre que le récit de cette rencontre est chargé de remords. Ligne 1 et 2 que ne le marquais-je un jour plus tôt Phrase exclamative et négative = Si seulement j’étais parti plus tôt ! Cette formulation exprime les remords de Des Grieux et laisse présager un avenir terrible. Toute mon innocence. Hyperbole GD est très jeune, il se présente comme une victime, il est pur. Ligne 4 et 5 nous vîmes arriver le coche d’Arras, et nous le suivîmes jusqu’à l’hôtellerie” Deux passés simple qui lancent l’intrigue « Mais, il en resta une  » conjonction de coordination qui marque l’opposition Met en valeur l’arrivée de Manon. Elle parait différente des autres, unique. Quel sera la réaction de DG en découvrant cette femme unique, différente M2 L 10 Elle me parut si charmante » Adverbe d’intensité Des Grieux parait admiratif. L10, 11, 12 Nous avons ici un autoportrait de DG. Une apologie personnelle, il met en lumière son caractère exemplaire et qui n’a jamais connu de relation avec les femmes. L12 et 13 je me trouvai enflammé tout d'un coup jusqu'au transport. Hyperbole + adverbe on comprend que Des Grieux a un coup de foudre intense et soudain. Au transport qui signifie presque jusqu’à s’évanouir. L 13 et 14 15 on a une antithèse avec je m'avançai   : bien qu’il soit timide il va vers elle malgré tout il se laisse aller DG est tombé sous l’emprise d’une jeune femme restée énigmatique M3 La description de Manon est ambiguë : moins âgée que moi signifie qu’elle est jeune mais pas embarrassé par les compliments de DG. Elle est également ingénue ( naïve) mais plus expri é que DG. Discourt indirect elle m répondit, ell reçu, je lui parlé d’une manière .. n nous apprend rien sur Manon. L 19 qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse voix passive Manon semble soumise à ses parents.  L 20 si éclairé, depuis un moment qu'il était dans mon cœur, Adverbe d’intensité + participe passé DG est devenu éclairé par ses passio s plutôt que ar la raison. L 21 comme un coup mortel pour mes désirs Comparaison hyperbolique le fait que Manon soit envoyée au couvent il voit ça co me un coup mortel. On sent que DG est prêt a tout pour qu’elle ne parte pas au couvent.  L 25 Pr lepse (bond dans l futur ) → “tous ses malheurs et les   miens” Allu ion à l uite du récit et au terrible destin. Personnage en marge plaisir du romanesque - lecture 2 Extrait de la première partie de Manon Lescaut - L'abbé Prévost 1731 L’entretien avec Lescaut Je résolus d’abord d’aller consulter M. Lescaut, frère de Manon. Il connaissait parfaitement Paris, et je n’avais eu que trop d’occasions de reconnaître que ce n’était ni de son bien, ni de la paye du roi, qu’il tirait son plus clair revenu. Il me restait à peine vingt pistoles qui s’étaient trouvées heureusement dans ma poche. Je lui montrai ma bourse, en lui expliquant mon malheur et mes craintes, et je lui demandai s’il y avait pour moi un parti à choisir entre celui de mourir de faim ou de me casser la tête de désespoir. Il me répondit que se casser la tête était la ressource des sots ; pour mourir de faim, qu’il y avait quantité de gens d’esprit qui s’y voyaient réduits quand ils ne voulaient pas faire usage de leurs talents ; que c’était à moi d’examiner de quoi j’étais capable ; qu’il m’assurait de son secours et de ses conseils dans toutes mes entreprises. L 11 « Cela est bien vague, M. Lescaut, lui dis-je ; mes besoins demanderaient un remède plus présent : car que voulez-vous que je dise à Manon ? - À propos de Manon, reprit-il, qu’est-ce qui vous embarrasse ? N’avez-vous pas toujours avec elle de quoi finir vos inquiétudes quand vous le voudrez ? Une fille comme elle devrait nous entretenir, vous, elle et moi. » Il me coupa la réponse que cette impertinence méritait, pour continuer de me dire qu’il me garantissait avant le soir mille écus à partager entre nous, si je voulais suivre son conseil ; qu’il connaissait un seigneur si libéral sur le chapitre des plaisirs, qu’il était sûr que mille écus ne lui coûteraient rien pour obtenir les faveurs d’une fille telle que Manon. L20 Je l’arrêtai. « J’avais meilleure opinion de vous, lui répondis-je ; je m’étais figuré que le motif que vous aviez eu pour m’accorder votre amitié était un sentiment tout opposé à celui où vous êtes maintenant. » Il me confessa impudemment qu’il avait toujours pensé de même et que sa sœur ayant une fois violé les lois de son sexe, quoique en faveur de l’homme qu’il aimait le plus, il ne s’était réconcilié avec elle que dans l’espérance de tirer parti de sa mauvaise conduite. Débutons par le M1 en regardant le désespoir ressenti par DG Nous avons un champ lexical de désespoir avec les termes malheur, mourir, casser la tête, désespoir. Et un champs lexical de l’argent pistoles , bourse, bien, revenu DG est obsédé par la question de l’argent dont dépend la suite de sa relation amoureuse avec Manon. Je résolus verbe au passé simple qui marque que c’est la dernière solution envisagée par DG. Malgré son désespoir il consulte Mr Lescaut : le verbe consulter signifie que DG sait que M Lescaut peut trouver facilement je n’avais eu que trop d’occasions de reconnaître trop est un adverbe signifie que DG à de nombreuse fois été témoins des affaires peu recommandable de Mr l’Escaut. Le but est d’amplifier la malhonnête de Lescaut Je lui montrai ma bourse communication par la gestuelle rend la scène dramatique On constate aussi dans cet extrait la marginalisation des personnages je lui demandai , Il me répondit verbe de parole signale que L’entretien que DG à avec Lescaut est présenté sous forme de discours indirect. Lescaut reprend les propos de DG en émettant un jugement « la ressource des sots » Discourt persuasif : inciter DG à se laisser corrompre « faire usage de leur talents » discourt immorale PAS CLAIR DG désespéré demande conseil à un homme malhonnête mais il ne sait pas tout de ses stratagèmes. M2 Lescaut propose une solution à DG afin d’avoir de l’argent rapidement à travers deux questions rhétoriques qu’est-ce qui vous embarrasse ? N’avez-vous pas toujours avec elle de quoi finir vos inquiétudes quand vous le voudrez ? afin d’insister sur l’évidence de la solution qu’il propose. Cette solution qui on le comprend est de prostitué Manon rend Lescaut comme un Personnage en marge plaisir du romanesque - lecture 2 Extrait de la première partie de Manon Lescaut - L'abbé Prévost 1731 L’entretien avec Lescaut Je résolus d’abord d’aller consulter M. Lescaut, frère de Manon. Il connaissait parfaitement Paris, et je n’avais eu que trop d’occasions de reconnaître que ce n’était ni de son bien, ni de la paye du roi, qu’il tirait son plus clair revenu. Il me restait à peine vingt pistoles qui s’étaient trouvées heureusement dans ma poche. Je lui montrai ma bourse, en lui expliquant mon malheur et mes craintes, et je lui demandai s’il y avait pour moi un parti à choisir entre celui de mourir de faim ou de me casser la tête de désespoir. Il me répondit que se casser la tête était la ressource des sots ; pour mourir de faim, qu’il y avait quantité de gens d’esprit qui s’y voyaient réduits quand ils ne voulaient pas faire usage de leurs talents ; que c’était à moi d’examiner de quoi j’étais capable ; qu’il m’assurait de son secours et de ses conseils dans toutes mes entreprises. L 11 « Cela est bien vague, M. Lescaut, lui dis-je ; mes besoins demanderaient un remède plus présent : car que voulez-vous que je dise à Manon ? - À propos de Manon, reprit-il, qu’est-ce qui vous embarrasse ? N’avez-vous pas toujours avec elle de quoi finir vos inquiétudes quand vous le voudrez ? Une fille comme elle devrait nous entretenir, vous, elle et moi. » Il me coupa la réponse que cette impertinence méritait, pour continuer de me dire qu’il me garantissait avant le soir mille écus à partager entre nous, si je voulais suivre son conseil ; qu’il connaissait un seigneur si libéral sur le chapitre des plaisirs, qu’il était sûr que mille écus ne lui coûteraient rien pour obtenir les faveurs d’une fille telle que Manon. L20 Je l’arrêtai. « J’avais meilleure opinion de vous, lui répondis-je ; je m’étais figuré que le motif que vous aviez eu pour m’accorder votre amitié était un sentiment tout opposé à celui où vous êtes maintenant. » Il me confessa impudemment qu’il avait toujours pensé de même et que sa sœur ayant une fois violé les lois de son sexe, quoique en faveur de l’homme qu’il aimait le plus, il ne s’était réconcilié avec elle que dans l’espérance de tirer parti de sa mauvaise conduite. Intro - Le 18eme des lumières mais qui tend vers le romantisme - C’est un mouvement éveiller l’esprit des Hommes par la raison et le savoir - L’abbé Prévost publie en 1731 « Manon Lescaut ». C’est le 7ième tome d’un roman – mémoire. A sa parution le roman est condamné pour immoralité. - Manon Lescaut est un roman qui comprend des récits dit enchâssé et qui veut mettre en garde contre les dangers de la passion et de l’amour. - Situé dans la 1er parti du roman, le texte étudié raconte l’entretien entre DG et le frère de Manon alors DG n’a plus d’argent et craint d’être abandonné par Manon. Il décide de s’entretenir avec le frère ce celle-ci, pour obtenir un conseil et de l’aide. Lecture Ainsi nous nous demanderons en quoi ce texte dénonce-t-il l’immoralité d’une société corrompue par l’argent. Afin de rep nous allons découper le texte en 3 mvt : 1er mvt (1 à 9) L’Appel à l’aide de DG auprès de Monsieur Lescaut 2 mvt ( 9 à 18) Les révélation de Lescaut 3 mvt ( 18 à 23) La justification de l’immoralité Débutons par le M1 en regardant le désespoir ressenti par DG Nous avons un champ lexical de désespoir avec les termes malheur, mourir, casser la tête, désespoir. Et un champs lexical de l’argent pistoles , bourse, bien, revenu DG est obsédé par la question de l’argent dont dépend la suite de sa relation amoureuse avec Manon. Je résolus verbe au passé simple qui marque que c’est la dernière solution envisagée par DG. Malgré son désespoir il consulte Mr Lescaut : le verbe consulter signifie que DG sait que M Lescaut peut trouver facilement je n’avais eu que trop d’occasions de reconnaître trop est un adverbe signifie que DG à de nombreuse fois été témoins des affaires peu recommandable de Mr l’Escaut. Le but est d’amplifier la malhonnête de Lescaut Je lui montrai ma bourse communication par la gestuelle rend la scène dramatique On constate aussi dans cet extrait la marginalisation des personnages je lui demandai , Il me répondit verbe de parole signale que L’entretien que DG à avec Lescaut est présenté sous forme de discours indirect. Lescaut reprend les propos de DG en émettant un jugement « la ressource des sots » Discourt persuasif : inciter DG à se laisser corrompre « faire usage de leur talents » discourt immorale PAS CLAIR DG désespéré demande conseil à un homme malhonnête mais il ne sait pas tout de ses stratagèmes. M2 Lescaut propose une solution à DG afin d’avoir de l’argent rapidement à travers deux questions rhétoriques qu’est-ce qui vous embarrasse ? N’avez-vous pas toujours avec elle de quoi finir vos inquiétudes quand vous le voudrez ? afin d’insister sur l’évidence de la solution qu’il propose. Cette solution qui on le comprend est de prostitué Manon rend Lescaut comme un cette impertinence démonstratif + nom péjoratif DG semble choqué par cette proposition. Lescaut tient un discours rassurent avec les termes « garantissant, « il était sur » pour lui prouver que cette solution marche à coup sur. Lescaut cherche à manipuler DG et l’inciter à exploiter Manon avec un plan déjà échafaudé. Mais DG n’est pas d’accord. M3 Réaction de DG discourt direct « J’avais meilleure opinion de vous » montre la déception de DG envers le discourt de Lescaut Le passage du plus que parfait « je m’étais figuré » au présent où vous êtes signale le changement dans leur relation et la déception de DG. Il me confessa impudemment : discourt indirect connotation religieuse + impudemment DG juge les propos de Lescaut révoltant et insolant Quoique proposition subornée circonstancielle il ne s’était réconcilié avec elle que dans l’espérance négation restrictive Lescaut justifie son immoralité aspect manipulateur A travers ce texte nous percevons un nouveau visage de Manon, victime d’une société qui enferme la femme dans une éducation Lescaut est emblématique de cette société patriarcale et libertine où l’homme s’octroie des droits Personnage en marge plaisir du romanesque - lecture 3 Extrait de la première partie de Manon Lescaut - L'abbé Prévost 1731 L’évasion de St Lazare Il fut obligé de s’y résoudre. À mesure que nous avancions et qu’il ouvrait une porte, il me répétait avec un soupir : « Ah ! mon fils, ah ! qui l’aurait jamais cru ? — Point de bruit, mon père, » répétais-je de mon côté à tout moment. Enfin nous arrivâmes à une espèce de barrière qui est avant la grande porte de la rue. Je me croyais déjà libre, et j’étais derrière le père, tenant ma chandelle d’une main et mon pistolet de l’autre. Pendant qu’il s’empressait d’ouvrir, un domestique qui couchait dans une chambre voisine, entendant le bruit de quelques verrous, se lève et met la tête à sa porte. Le bon père le crut apparemment capable de m’arrêter. Il lui ordonna avec beaucoup d’imprudence de venir à son secours. C’était un puissant coquin, qui s’élança sur moi sans balancer1. Je ne le marchandai2 point ; je lui lâchai le coup au milieu de la poitrine. « Voilà de quoi vous êtes cause, mon père, dis-je assez fièrement à mon guide. Mais que cela ne vous empêche point d’achever, » ajoutai-je en le poussant vers la dernière porte. Il n’osa refuser de l’ouvrir. Je sortis heureusement, et je trouvai à quatre pas Lescaut qui m’attendait avec deux amis, suivant sa promesse. Nous nous éloignâmes. Lescaut me demanda s’il n’avait pas entendu tirer un pistolet. « C’est votre faute, lui dis-je ; pourquoi me l’apportiez-vous chargé ? » Cependant je le remerciai d’avoir eu cette précaution, sans laquelle j’étais sans doute à Saint-Lazare3 pour longtemps. Nous allâmes passer la nuit chez un traiteur, où je me remis un peu de la mauvaise chère que j’avais faite depuis près de trois mois. Je ne pus néanmoins m’y livrer au plaisir ; je souffrais mortellement dans Manon. « Il faut la délivrer, dis-je à mes amis. Je n’ai souhaité la liberté que dans cette vue. Je vous demande le secours de votre adresse4 : pour moi, j’y emploierai jusqu’à ma vie. » 1 Sans hésiter 2L’épargnai 3 prison accueillant des jeunes riche pr corriger leur indiscipline 4 ruse Débutons par le M1 le récit d’une libération « porte, espèce de barrière, grande porte de la rue » Symboles + champ lexical de l’enfermement = montre qu’il y a plusieurs obstacles à franchir. DG courageux Ah ! mon fils, ah ! qui l’aurait cru ? Point de bruit, mon Père. Interjections + Phrases courtes, exclamatives et nominales. Échanges brefs traduisent la surprise, et la déception du prêtre Point de bruit, mon Père discourt direct = DG défit l’autorité. répétais-je verbe qui montre qu’il n’est plus sensible à la religion J’étais derrière, entendant le bruit accumulation d’action qui donne un rythme haletant (rapide et brusque) Enfin + Je me croyais déjà libre connecteur logique + conditionnel donne une impression de suspense et qu’il il avait imaginé naïvement que son évasion serait facile. « pendant qu’il s’empressait » et «se lève, met » Imparfait + Présent de narration Effet d’accélération du récit entrainé par l’irruption d’un nouveau personnage, impression qu’un drame va suivre DG apparait comme un homme qui à renoncer définitivement à la religion capable de tout pr se libéré au point de commettre l’irréparable. M2 qui s’élança, Je ne le marchandai, je lui lâchai le coup : Enchaînement de verbes d’actions au passé simple : scène avec pleine de rebondissements et la fin dramatique Le bon père, puissant coquin beaucoup d’imprudence  Voilà de quoi vous êtes cause, mon père modélisateur : DG justifie son acte comme légitime défense et rejette la faute sur le prêtre Fièrement, deux amis, sa promesse vocabulaire de la fraternité Des Grieux appartient désormais au groupe des marginaux
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