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Analyse linéaire de l'épilogue de Juste la fin du monde (oral), Notes de Français

J'y détaille l'introduction, le plan, la problématique, le développement, la conclusion et même l'ouverture. Cette analyse a été approuvée par mon professeur de français donc pas de panique. C'est une fiche pour l'oral de français.

Typologie: Notes

2020/2021

Téléchargé le 01/07/2022

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Télécharge Analyse linéaire de l'épilogue de Juste la fin du monde (oral) et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Juste la fin du monde est une pièce de théâtre tragique de Jean-Luc Lagarce écrite en 1990 qui raconte l'histoire de Louis, personnage principal qui va bientôt mourir, qui rend visite à sa famille après une longue absence pour le lui annoncer. Seulement, son retour fait resurgir souvenirs et tensions familiales et il repart sans avoir pu faire l'annonce de sa mort. L'extrait que nous allons étudier est tiré de l'épilogue de la pièce. Il est situé après le drame en lui- même, quelques mois plus tard. Il semble que Louis parle depuis sa tombe. Il raconte le souvenir estival d'un cri qu'il n'a pas poussé et qu'il regrette. Nous nous demanderons en quoi cet épilogue apporte une fin éclairante au drame familial qui a précédé. *lecture du texte* Nous pouvons observer 3 mouvements dans cet extrait : – des lignes 1 à 4, le départ de la maison – des lignes 5 à 18, l'évocation d'un souvenir – des lignes 19 à 28, Louis regrette son oubli I- Le départ de la maison (l.1 à 4) « après » (l.1) adverbe → prosopopée au présent de futur proche suggérée phrases brèves → intensité dramatique d'autant plus que les actions s’enchaînent. « pars (…) reviens » (l.2 et 3) + négation → euphémismes d'une réalité qui finit par se dire : « je meurs » II- Le souvenir (l.5 à 18) « encore » (l.5) adverbe → double sens : Louis raconte avant de se taire, la parole a une urgence inédite OU raconte de nouveau : mise en abyme, Louis = personnage voué a raconter encore une fois premier sens confirmé par parenthèse qui suit « c'est » anaphore → prosaïsme de description, sans lyrisme, cadre spatio-temporel précis « ces années ou je suis absent » (l.7) expression → Louis définit son existence par son rapport aux autres « absent » expression → instabilité qui va se confirmer (l.9-13) → dramatisation du récit : attente quant au but et portée de la marche + présent de narration + décor désert et nocturne sensation d'être perdu ou peur → indications s/ état d'esprit de Louis (l.15) → surgissement de l'image du viaduc marquée par sa majesté : « immense » « domine »
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