Télécharge Analyse linéaire de "Zone" Guillaume Apollinaire et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! « Bonjour Mesdames et Monsieur, » Introduction : Présentation : « Je fais vous présenter un poème qui se nomme « Zone » » (Contexte) Apollinaire écrit Alcools entre1898 et 1912, période où il fréquente les milieux artistiques d’avant-garde, notamment les cubistes et symbolismes (tels que Paul Verlaine et Picasso.) (Présenter le poème) « Zone » d’abord intituler « Cri » est le dernier poème écrit par Apollinaire avant sa date de publication en 1913 mais le poète décide de le mettre en tête du poème. Il écrit ce poème à la suite de sa rupture avec Marie Laurencin. « Je fais maintenant vous lire le poème » Lecture du poème : Résumer et Problématique : C’est un récit qui évoque une longue promenade dans la ville où se mêlent observations et réflexions : Comment Apollinaire rend-il compte de l’expérience urbaine moderne ? « Je fais partager ce poème en trois mouvements différents au poèmes » °1er mouvement, vers 1 et 3 : Une volonté de rompe avec le passé °2 -ème mouvement, vers 4 et 14 : Un catalogue contradictoire de la modernité °3-ème mouvement, vers 15 et 24 : Une promenade, dans Paris un jour de semaine Analyse linéaire (Explication) Apollinaire a fait le choix de débuter son poème avec des vers libres. 1 er mouvement vers 4 et 14 Au vers 1 : Il commence avec une locution temporelle « à la fin » une manière de commencer étrange son poème et son recueil. L’attribut du sujet « las » met en évidence le désir de rupture d’Apollinaire, effet de lassitude. Besoin de faire une diérèse à « anc-i-ien » donne une impression que l’adjectif se brise et donc que le passé s’efface Au vers 2 : Personnification de La tour Eiffel et fait une métaphore de la tour Eiffel en bergère Au vers 3 : avec le pronom personnel « tu », il a une forme d’ambiguïté, on est plus proche du poème, il rejette le « je » 2-ème mouvement : un catalogue de contradiction de la modernité Au vers 4 et 6 : « automobile », « anciennes » + « religion » et « neuve » = paradoxe, effet des surprise et d’étonnement, on ne sait pas si on se moque de nous ou pas ? Au vers 5 et 6 : enjambement cela produit une suspension Au vers 6 : « religion », « hangars Port Aviation », comparaison, image les églises comme les port aviation ou les ports aviation comme des églises Au vers 7 et 8 : s’adresse au Pape Pie X, un conservateur anti moderne, montre une forme d’ambiguïté à l’hommage du pape Au vers 9 et 10 : s’adresse à quelqu’un + enjambement = avec ces deux procèdes, Apollinaire donne un accès personnel de la religion et parle de sa honte qui le retient d’entrer dans une église avec un enjambement Au vers 11 et 15 : champ lexical de la presse et de la publicité, de la vie urbaine montre un signe de modernité (Apollinaire fait éloge de la modernité) Au vers 13 : l’évocation « aventures policières » (Apollinaire était un grand fan d’aventure policière et appréciait Fantômas la BD) 3-ème mouvement : une promenade dans Paris, un jour de semaine Au vers 15 : Il emploie le passé simple avec un prénom démonstratif et un complément circonstanciel de temps =montre à la fois un effet désinvolture et d’humour Au vers 16 : « neuve et propre du clairon du soleil elle était le clairon » =mélange des sens (la vue, l’odorat, le toucher et l’ouïe) : cela montre une immersion dans les sensations de la vie urbaine (c’est le matin, la rue est propre, les gens vont au travail) Au vers 17 : « les directeurs » les ouvriers et les belles sténodactylographes » champ lexical du moderne : il y a un effet d’imagination des métiers (Cette rue est industrielle, des gens y travaillent) Au vers 19 : Personnification Au vers 19 et 22 : champ lexical du bruit et de l’écho sonore Au vers 25 : oxymore Au vers 25 : ajoute le nom propre d’un lieu : c’est désinvolte de donner un lieu situé dans le poème Il décrit la rue, les gens qui y passent ainsi que le son des cloches et des sirènes et le tout sur un ton désinvolte. Il fait donc une nouvelle fois l’éloge de la modernité car il s’agit là d’une rue industrielle. On peut comprendre que le poète veut se sentir heureux dans son époque, plus qu’il ne l’est réellement. « je vais conclure »