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Analyse linéaire: Dédicace à la reine DDFC, Dissertation de Français

Analyse complète de l'épitre dédicatoire entier issu de la Déclaration des Droits de la femmes et de la citoyenne

Typologie: Dissertation

2022/2023

Téléchargé le 07/06/2023

juliette2006
juliette2006 🇫🇷

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Télécharge Analyse linéaire: Dédicace à la reine DDFC et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne L’épître dédicatoire Objet d’étude   :   la littérature d’idées du 16è au 18è siècle Parcours associé   :   écrire et combattre pour l’égalité Introduction : Le texte que je vais vous présenter est extrait de La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qui s’inscrit dans le parcours « écrire et combattre pour l’égalité » et dont l’objet d’étude est « la littérature d’idées du 16è au 18è siècle » . Cette œuvre novatrice à été écrite en 1791 par Olympe de Gouges une femme fièrement engagée pour plusieurs causes. Elle est célèbre pour son combats pour l’égalité entre les hommes et les femmes mais elle dénonce également les préjugés de couleur et l’esclavage. La DDFC a été publiée en 1991, dans un contexte de grands changements et d’instabilité politique puisque 2 ans plus tôt a eut lieu la Révolution française. Cet évènement a invité les hommes à s’émanciper et à être plus libres. De sujets ils sons devenus citoyens. Olympe de Gouges qui a largement participé à la Révolution française n’a pu être que spectatrice, comme toutes les femmes, de l’attribution des droits et des libertés. Malheureusement, malgré une contribution égale à celle des hommes, les femmes sont les grandes oubliées de la Révolution. C’est pour cela qu’Olympe de Gouges a pris sa plume et a écrit les DDFC pour faire entendre la voix des femmes qui était alors réprimée. La dédicace à la Reine se situe au tout début de la DDFC et elle est suivie par le préambule, aussi appelé l’adresse aux hommes. Ce texte est une lettre qu’Olympe de Gouges écrit à Marie-Antoinette et qui à pour but de la rallier à sa cause et à la cause des femmes. Nous nous allons nous demander comment, à travers cette lettre, Olympe de Gouges tente- elle de convaincre la reine ? Pour répondre à cette question j’ai choisi de diviser le texte en trois parties. Dans la première qui s’étend du début de l’extrait jusqu’à la ligne 21, nous nous pencherons sur la franchise peu commune de l’auteure. Ensuite, nous verrons le soutien essentiel que représente la reine, dans la deuxième partie qui s’étend de la ligne 22 « Qu’un plus noble emploi » jusqu’à la ligne 38 « les charmes éternels de la bienfaisance ». Enfin, de « S’il est vrai » ligne 39 jusqu’à la fin de l’extrait, nous étudierons la conclusion patriotique de cette lettre. I- La franchise de l’auteure : - Olympe de Gouges donne le ton dés le premier mot. Elle s’adresse à la reine non pas en disant « sa Majesté » comme il serait de coutume, mais en disant simplement madame. On comprend alors, que le titre de Marie-Antoinette ne l’impressionne pas et qu’elle va s’adresser à elle comme à toute autre femme. - Olympe de Gouges poursuit en mettant en avant son honnêteté. Pour ce faire, elle s’oppose à l’attitude habituelle adoptée par les sujets de la Reine « je n’emploierai point l’adulation des courtisans » ligne 1-2. En effet, ces derniers ne veulent que flatter sa Majesté quitte à se montrer hypocrite tandis qu’Olympe de Gouges avoue clairement qu’elle souhaite se montrer franche. C’est pourquoi, ligne 2-3, elle dit « Mon but, Madame, est de vous parler franchement ». - Ce début de lettre, donne d’Olympe de Gouges l’image d’une femme indépendante, audacieuse et dont la parole est libre. Cela renforce donc l’authenticité des propos des de l’auteur. - Ensuite, dans le second paragraphe, l’auteure va se positionner comme une fidèle alliée de la Reine qui la défendait même lorsque le pays était contre elle. C’est assez explicite aux lignes 7 et 8 lorsqu’elle écrit « Lorsque tout l’Empire vous accusait et vous rendait responsable de ces calamités, moi seule […] j’ai eut la force de prendre votre défense ». Elle veut donc instaurer une relation de confiance entre elles deux, pour que par la suite la Reine soit plus apte à accéder à ses demandes. - Cependant, bien qu’elle ait clairement annoncé qu’elle n’allait pas flatter la Reine, Olympe de Gouges lui adresse quelques compliments dissimulés tout au long du texte comme par exemple ligne 8-9 « Je n’ai jamais put me persuader qu’une princesse, élevée au sein des grandeurs, eût tous les vices de la bassesse » ou ligne 16 « cette reine faussement inculpée, cette reine intéressante ». - Ces flatteries sont d’autant plus dissimulées qu’Olympe de Gouges n’hésite pas critiquer la reine pour accentuer la notion d’honnêteté. L’auteur va donc utiliser la périphrase « implacable ennemie des français » pour désigner la Reine ligne 16. En disant cela, qui est plutôt osé lorsqu’on s’adresse à la reine, Olympe de Gouges renforce sa position de femme honnête et chacun de ses propos deviennent pertinents car objectifs. - Ensuite, Olympe de Gouges fait appel aux sentiments de Marie-Antoinette et plus précisément à des sentiments maternels : « Ah ! Madame, songez que vous êtes mère et épouse ». Elle fait donc à la fois appel à sa condition de femme mais également au fait que , malgré sa couronne, elle n’est pas si différentes des autres femmes. La franchise de l’auteur est encore une fois mise en lumière puisqu’elle n’hésite pas à considérer la reine comme une femme normale. - Enfin, cette première partie se termine avec une d’énumération suivie de propos accusateurs « L’intrigue, la cabale, les projets sanguinaires précipiteront votre chute, si l’on pouvait vous soupçonner capable de semblable desseins ». Bien que ces accusations soient ici hypothétiques, elles renvoient à de réelles accusations qui portent sur la reine. Olympe de Gouges qui se présentait déjà comme une alliée de confiance renforce sa position en montrant qu’elle n’a pas eut vent et qu’elle ne pourrait de toute façons croire la reine capable de tels méfaits. II- La reine, un soutient essentiel :
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