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analyse lineaire juste la fin du monde partie 2 scene 3, Guide, Projets, Recherche de Français

lecture lineaire de juste la fin du monde.

Typologie: Guide, Projets, Recherche

2023/2024

Téléchargé le 15/05/2024

arthur-hoestlandt
arthur-hoestlandt 🇫🇷

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Télécharge analyse lineaire juste la fin du monde partie 2 scene 3 et plus Guide, Projets, Recherche au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Objet d'étude 4 Le Théâtre du 17ème au 21ème siècle. Juste la fin du monde, Lagarce Etude linéaire extrait Partie 2, scène 3, ligne 5 à 52. Introduction Jean Luc Lagarde est un dramaturge, comédien et metteur en scène français du 20e siècle qui est considéré aujourd’hui comme appartenant au courant du classicisme contemporain. Ce mouvement se caractérise par une réinterprétation des principes esthétiques classiques avec une sensibilité moderne. En 1988, il apprend qu’il est atteint du sida et se sait condamné, il publie alors en 1990 Juste la fin du monde, une pièce tragique dans laquelle l’intrigue repose sur l’annonce par Louis à sa famille de sa maladie qui vas l'entraîner à une mort certaine. Dans la longue tirade de cette scène, Antoine, son frère cadet, met Louis en accusation en évoquant leur enfance, le rapport aux parents et l'injustice qu'il a toujours ressentie. Lecture Pb : comment Antoine révèle-t-il que le mal ressenti par Louis est artificiel ? Cet extrait se découpe en deux parties. La première est une mise en accusation de Louis de la ligne 5 à 31, et la deuxième partie est la contestation de la culpabilité familiale de la ligne 32 à 53. 1)Un portrait chargé par un frère cadet en colère (15 à 116) Le portrait chargé s'appuie sur une parole indirecte attribuée à Louis : « tu dis qu'on ne t'aime pas ». Le portrait qui s'ensuit, en une seule phrase, va fonctionner comme une réfutation et développer l'idée que Louis s'est toujours présenté en victime d'un complot familial, ce qu'Antoine va tenter de contester. La colère d'Antoine est suggérée par la difficulté à développer ses phrases :  Le début de la tirade reproduit, par effet de polyptote les deux verbes « dire » et « aimer » de manière presque obsessionnelle. Antoine semble bégayer avec les mots et les propositions.  Elle est exprimée aussi bien au présent qu'au passé : « je t'entends dire ça ; que tu n'aies dit ça ; que tu n'aies fini par le dire ; que tu n'aies fini par dire ». La négation restrictive souligne l'idée que selon Antoine, cette phrase est la seule que Louis ait jamais dite, au bout du compte.  Les occurrences du verbe « aimer » obéissent au même effet : « on ne t'aime » l.5. A nouveau, le présent actuel est redoublé par un jeu sur les temps : « on ne t'aimait pas» ; « personne ne t'aima ». Le jeu temporel est redoublé par l'effet de rime et par une gradation, puisque Antoine passe de « on » qui désigne la famille, à « personne » qui désigne le monde. 1  Le conflit ouvert est marqué par les pronoms « je » et « tu ». La réplique semble être un aparté puisque Suzanne et la Mère sembles exclues de cette attaque directe contre l'aîné. Les doubles négations « je ne garde pas l'idée que tu n'aies... je ne garde pas la trace que tu n'aies » insistent sur le fait qu'Antoine est imprégné de cette (seule) parole qu'il conserve de Louis. Antoine exprime sa colère par la critique d’un propos qu’il juge à la fois injuste et obsédant. 2)Une tentative d'explication rétrospective de l'incongruité du sentiment de Louis (1.17 à 31) Le désir permanent de fuite de Louis est compris comme une souffrance par Antoine : « c'est de cela que tu souffres ». Le retour dans l'enfance sonne alors comme une tentative d'analyse de l'origine de cette souffrance.  L'analyse par Antoine peine à s'exprimer en termes clairs. Les phrases sont coupées par des propositions incisives reprises en anaphores comme « et je pense « ce que je veux dire », mais aussi par les négations « je ne sais pas pourquoi », « sans que je comprenne « je n'en ai pas la preuve ». Sous l'effet de la colère, il cherche les mots. • Pourtant, le contexte propre à l'enfance est immédiatement évoqué : « tu es enfant ». L'expression polysémique confronte Louis à la fois à son attitude et à son passé. L'invitation à « se souvenir avec l’un » vise à montrer le caractère inepte de la souffrance de Louis. Il est d'ailleurs justifié par la série d'arguments : Louis a été le plus heureux : les négations partielles liée à l'épiphore de « rien » dans « tu ne manquais de rien, tu ne subissais rien » nient l'idée de malheur Louis a eu une enfance heureuse. Louis a été et reste le plus beau : le parallélisme liant « laideur » avec « disgrâce », et leurs conséquences, « les humiliations », conduit également à un constat négatif : « tu ne les a pas connues ». Louis a été privilégié : la forme passive « tu en fus protégé » suggère un complément d'agent implicite. Les parents ne sont pas cités, mais ils apparaissent quelques vers plus tard (1.37). Antoine reproche à Louis de n'avoir pas conscience qu'il a été le préféré. Deuxième partie : la contestation de la culpabilité familiale, ligne 32 à 53. 1)Une réfutation par Antoine de la culpabilité familiale (132 à 42) Antoine entame une réflexion sur une pensée passée qu'il n'assume plus. Il juge le reproche injuste. 2
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