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Analyse linéaire Spleen 4, Charles Baudelaire, Lectures de Français

Analyse linéaire Spleen 4, Charles Baudelaire

Typologie: Lectures

2021/2022
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Téléchargé le 19/06/2022

justine-marmande
justine-marmande 🇫🇷

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Télécharge Analyse linéaire Spleen 4, Charles Baudelaire et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! “Les fleurs du mal” - Baudelaire Spleen IV p.124 Baudelaire est à la fois un admirateur et traducteur d'Edgar Allan Poe (auteur américain), c’est pourquoi on retrouve un imaginaire fantastique voir néo-gothique. On a beaucoup d'images saisissantes, macabres, inquiétantes qui vont être présentes dans la fin de la section. Dans ce poème, le spleen exprime la conscience aiguë de la mort, l’obsession pour celle-ci avec un sentiment profond de désespoir. Poème représentatif du pessimisme de la fin de la 1ère section. C’est un poème ressemblant au sonnet mais n’en était pas un, il contient 5 quatrains à rimes croisées. Baudelaire développe à travers une forme originale la thématique du mal-être profond sans espoir de guérison. Nous nous demanderons donc comment Baudelaire évoque-t-il l’emprise du spleen dans ce poème ? Nous verrons en premier la demande d’un registre élégiaque sur les lamentations du poète, nous verrons ensuite un imaginaire de fin de siècle annonciateur du Symbolisme pour finir vers une attraction fatale pour le néant. Mouvement 1 : (strophe 1) Un registre élégiaque : les lamentations du poète V1 et 2 : ambiance pesante grâce au registre de l’élégie. La thématique deuil, mélancolie, le mal-être, la méditation sur le temps qui passe. enjambement qui prolonge un vers sur l’autre et qui appuie sur l’idée de l’insistance, de l’enfermement du poète. V2 : adj “long” Méditation du temps qui va tourner à l’obsession, mal être qui dure. personnification de l’esprit « l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis » Baudelaire n’est plus maître de ces actions. Baudelaire se compare à une proie à l'ennui V3 : “cercle” renvoie à un aspect cyclique, souffrance éternel (temps) (mais également une allusion littéraire à Dante et à son œuvre Divine comédie où il décrit une descente en enfer, il va faire référence à 9 cercles des enfers.) propre descente en enfer de B = la catabase. “embrassant” le participe présent permet une persistance du mal-être dans la durée V4 pronom “nous”, volonté d’universalisme. B représente l’entièreté des hommes face à la souffrance. répétition du son [que] évoque le couvercle que l’on referme cadre spatial oppressant → champ lexical d’un paysage funèbre. « Le ciel », « l’horizon », « les nuits » représentent son état d’esprit. Cela renferme d’autant plus le poète dans le spleen, on est bien dans un sentiment de claustration. les allitérations en [l] en [s] essaient de reproduire une météo peu clémente, évoquant un paysage funèbre. B développe une métaphore filée de l’enfermement des hommes dans le morne quotidien. Mouvement 2 : (strophe 2-3) Un imaginaire « fin-de-siècle » annonciateur du Symbolisme Strophe 2 V1 Métaphore filée d’une recherche universalisée avec le mot « terre ». L’univers terrestre tout entier devient une prison pour l’homme. V1, 2 : « Cachot, humide, chauve-souris » = continuité d’un imaginaire très sombre, renvoie au registre fantastique et gothique. termes symboliques qui annoncent le mouvement du symbolisme. On passe du ciel (strophe 1) à la terre : on progresse vers le bas = sa santé mentale chute. B fait rimer « chauve-souris » avec « plafonds pourris » : il insiste sur la décomposition, la mort. V3 : “Espérance” : allégorie de l’espoir comparée à une chauve souris « Battant ; se cognant » = participe présent annonce la fin tragique. V4 « Plafonds pourris » = métaphore qui évoque l’impossibilité à s’élever. Enjambement : inscrit l’action dans la durée, d’étirer le temps. Allitération en –p : imite le vol de la chauve-souris. Assonance nasale en –en qui évoque l’asphyxie et l’étouffement.
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