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Analyse linéaire Tartuffe de Molière, Notes de Français

Analyse linéaire Tartuffe de Molière

Typologie: Notes

2022/2023

Téléchargé le 18/05/2023

remi-hamoudi
remi-hamoudi 🇫🇷

4

(3)

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Télécharge Analyse linéaire Tartuffe de Molière et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! TARTUFFE, MOLIERE Comment l’éloge de Tartuffe se transforme en éloge hypocrite ? Introduction. Molière est un dramaturge du 17e siècle et écrivit beaucoup de pièces de théâtre à l’aspect humoristique. C’est d’ailleurs le cas de ‘’Le Tartuffe’’ joué pour la première fois en 1669. Orgon et sa femme invite ainsi le personnage hypocrite se dissimulant sous la religion. Son beau-frère Cléante en est témoin. Il ne s’agit pas d’un monologue mais d’une tirade (longue réplique qui s’adresse à quelqu’un qui vient essayer de lui expliquer que tartuffe n’est pas le ce qu’il croit). Le texte est une hypotypose (il est persuadé que si le beau-frère avait vu cela à sa place, il le croirait). Ainsi il tente de le convaincre en reproduisant la scène à la perfection, c’est une mise en scène ou Tartuffe est en action à la sortie de la messe. Orgon est subjugué par Tartuffe en en faisant un de vertueux, bon et honnête (contre-éloge). Tartuffe va petit à petit ‘’dérober’’ Orgon (femme, fille argent). Dans cet extrait de l’acte 1 scène 5, Orgon raconte à son beau-frère sa rencontre avec le faux dévot. Mouvements. I. Le coup de foudre : un personnage humble et innocent (L1) II. Fausse générosité : Tartuffe ne connaît pas vraiment les usages de l’Eglise, il fait un don par pur spectacle devant tout le monde (qui se rapproche de ce désir de mise en spectacle) (L11) III : L’aveuglement d’Orgon : Tartuffe chaperonne sa femme et est scandalisé par le moindre péché et s’accuse de petites choses pour masquer ses plus gros péchés. (L19) IV : Une fin ridiculement ironique : Tartuffe avoue un pêché ridicule pour ne pas que l’on découvre sa vraie nature. (L25) Conclusion. Le récit se construit à un double niveau, Orgon en exprimant son admiration suscite malgré lui la méfiance du spectateur et de Cléonte. Tout n’est qu’apparence et ne va pas durer (par exemple verbe semble qui le justifie apporte un effet de préméditation). La tirade d’Orgon vient compléter le portrait de Tartuffe qui n’est toujours pas apparu. Le lecteur est partagé entre la peine par Orgon mais rit tout de même timidement. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L1, 2 = « Ha » soupire d’Orgon interjection qui a une connotation de soupire, plutôt de satisfaction élan du cœur vers Tartuffe de la part d’Orgon, c’est une impulsion, un véritable coup de foudre spontané par la rencontre entre les deux hommes comme le prouve le « j’en fis rencontre » lié à « l’amitié », mot qui demeure suspect compte tenu de la durée trop courte de la rencontre. C’est plus un coup de foudre, Orgon amoureux indirectement, il est prêt à sacrifier sa famille pour Tartuffe. Il est aveuglé et le place au-dessus de tout en admiration inconditionnelle. Un mouvement du cœur partagé qu’il tente de faire partager avec le conditionnel et hypotypose irréelle « si vous aviez vu » + « vous auriez » lui faisant imaginer la situation. Puis Orgon met en action Tartuffe en le mettant en action sous nos yeux. On comprend qu’on ne peut pas connaître Tartuffe sans le voir. L3 et 4 = Orgon a rencontré Tartuffe dans un lieu qui lui est cher, l’Eglise. Un personnage humble « à deux genoux » et innocent avec « d’un air doux » adjectif mélioratif, tout en étant dévoué à la religion avec « l’église » lieu de rencontre avec les saints + « vis-à-vis » montre que Tartuffe veut se faire voir. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L5, 6, 7 = « il attire les yeux de l’assemblée entière » parce qu’il « poussait sa prière ». On a affaire à un véritable spectacle au point que tout le monde le regarde au lieu de regarder l’autel. Verbe ‘’pousser’’ associé à ‘’prière’’ démontre un comportement exagéré. « Soupirs et grands élancements » démontre que la prière de Tartuffe est loin d’être silencieuse. Formule hyperbolique car le lecteur peut notamment penser à des ‘’cris’’. L8, 9 = Anaphore ‘’et’’ démontre un procédé d’accumulation des actions. « Humblement » Tartuffe n’est pas orgueilleux il fait preuve d’humilité et complément circonstanciel de temps « à tous moment » accentue la présence d’un comique de répétition comme s’il jouait dans un théâtre. Ce qui devait être un acte d’humilité présentant comme crédible et religieux Tartuffe, le rend finalement comique. Tartuffe est pressé de rendre service à Orgon comme le témoigne le verbe à la 3 e personne du singulier, à l’imparfait « devançait ». L10 = Opposition entre « offrir » et « eau bénite » qui est un cadeau gratuit superficiellement généreux. En effet, on n’offre pas de l’eau bénite surtout pas en sortant d’autant plus que c’est gratuit, cela vient donc décrédibiliser ce soi-disant vrai religieux. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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