Analyse postambule ddfc, Notes de Français

Télécharge Analyse postambule ddfc et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! LE POSTAMBULE Olympe de Gouges est une auteure et femme de lettres française du XVII e siècle considéré comme étant l’une des pionnières du féminisme pour ces idées sur les droits des femmes. Elle est rédactrice de DDFC en 1791 qui est ouvertement une réécriture de la DDHC publié en aout 1789 dans laquelle elle lutte pour l’émancipation de la femme et pour la reconnaissance de sa place politique et social. Elle a laissé de nombreux écrits et pamphlets en faveur des droits civiles des femmes et de l’abolition de l’esclavages. Dans ce texte qui ressemble à un pamphlets ODG cherche à faire réagir les femmes en leurs montrant qu’elles ont trop longtemps accepté leurs statut d’esclaves et qu’il est temps de se révolter. Pb : Comment l’auteure encourage-t-elle les femmes à se battre pour leurs droits ? Mouvement 1 (l.1-6) : Appel à la prise de conscience l.1 : Ce premier mouvement s’ouvre sur une adresse directe avec l’apostrophe « Femme » + impératif « réveille-toi » ODG cherche à provoquer une réaction chez les lectrices, elle l’est invite à ouvrir leurs yeux sur leurs situations et à refuser, désormais, le fait qu’elle soient dominer. On retrouve également l’allégorie « le tocsin de la raison » + l’hyperbole « se fait entendre dans l’univers » qui mettent en avant en quelque sorte le tournant que le monde est entrain de connaitre, situation inédite ou la femme doit plus que tout agir selon ODG. l.1-2 : On retrouve un second impératif « reconnais tes droits » + un déterminant possessif « tes » ayant pour but d’encourager les femmes à obtenir ce qui leurs est du. Nous pouvons constatez la présence du champ lexical du mensonge et de la bêtise « préjugés », « fanatisme », « superstition », « mensonge », « sottise », « usurpation » des lignes 1 à 4. Ce lexique dépréciatif fait référence à l’ancien régime qui proposait une société injuste et obscurantiste. l.2 : négation partielle « le puissant empire de la nature n’est plus environné » + passé composé = époque appartenant au passé. l.3 : métaphore « flambeau de la vérité » = ODG proclame le début d’une nouvelle ère synonyme de la revendication féminine (vérité à mettre en lien avec l’époque des lumières qui sont contre l’ignorance et pour la raison et la réflexion). l.4-5 : champs lexical de l’esclavages : « homme esclave », « briser ces fers » = l’homme à accéder à la liberté grâce à la femme. l.5 : parallélisme de construction : « devenu libre, il est devenu injuste » = n’a aucune reconnaissance envers celle qui l’a épaulé et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle lance un appel à la révolte. l.6 : On une forme d’écho avec le O lyrique « O femmes ! » qui semble résonner avec l’apostrophe de la ligne 1, le singulier laisse place au pluriel et l’adresse de ODG devient universelle, elle s’adresse à toute les femmes. On a également une interrogation direct partielle « Quand cesserez-vous d’être aveugle ? » qui sonne comme une provocation, ODG met ces lectrices face à leurs responsabilités car pour elle elles sont en partie responsable de leurs statut d’esclaves et qu’elles préfèrent fermer les yeux au lieu d’agir. Mouvement 2 (l.6-15) : Initiative de sortir les femmes de leurs aveuglements Notre deuxième axe se caractérise par une série de questions réponses qui crée un dialogue fictif entre ODG et les femmes. l.7 : Une interrogation partielle « Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? » reçoit. Une réponse dont la brutalité est mise en évidence grâce à un rythme binaire « un mépris plus marqué, un dédain plus signalé » (l.6-7). l.7-8 : négation restrictives « vous n’avez régné que sur la faiblesse des hommes » = l’absence du pouvoir des femmes. Elle fait par la suite le constat de l’échec de la r évolution française pour les femmes.