Télécharge Analyse Prologue Juste la fin du monde Jean Luc Lagarce et plus Schémas au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture linéaire 1 : Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce, « Prologue » Introduction : Les auteurs du XXe siècle, s’attachent à montrer l’absurdité du quotidien et l’incommunicabilité entre les êtres après la seconde guerre mondiale. Ainsi, c’est un destin tragique qui attend inévitablement les protagonistes. Jean-Luc Lagarce est un dramaturge, metteur en scène appartenant à ce courant littéraire. Il est à l’origine de nombreuses pièces telles que « Derniers remords avant l‘oubli » ; « Nous, les héros » ou bien « Juste la fin du monde ». Ce dernier exprime l’angoisse et le désespoir causés par la situation tragique de l’Homme. Le protagoniste Louis, est atteint d’une maladie mortelle. Celui-ci entame pour annoncer l’imminence de sa mort à sa famille qu’il a quitté il y a plus de dix ans. Son retour provoque une crise familiale, il ne parvint pas à communiquer et finit par repartir sans leur avoir annoncer qu’il va mourir. Dans quelles mesures le prologue de JLFDM oscille-t-il entre tradition et modernité ? Dans un premier temps, Louis annonce sa mort prochaine puis nous informe de sa décision de retour dans sa famille. Développement : Partie 1 (lignes 1 à 11) Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 ‘mourrai’ Ligne 4 Lignes 5 et 6 ‘à ne rien faire’/ ‘d’en avoir fini’ Ligne 7 Lignes 8 à 11 ‘danger extrême’/ ‘violent’/ ‘ennemi’/ ‘détruirait’ Insistance sur le temps (pas de date précise) Relativise sa mort (tirets) + annonce de la mort (moderne) Tps : futur => se considère déjà mort Anaphore => Insistance sur le tps qu’il reste à vivre Retour en arrière : Anaphore (« De nombreuses fois que j’attendais ») + thèmes principaux : rôle traditionnel du prologue Immobilité (mort) + (métaphore et euphémisme de la mort) Epanalepse de « l’année d’après » Pronom indéfinit ‘on’ => généralise le propos => modernité : difficulté d’expression C.L. registre épique + précaution de langage => métaphore filée (climat de tensions) Partie 2 (lignes 12 à 37) Ligne 12 à 17 ‘prenant ce risque’ ‘sans espoir jamais de survivre’ Ligne 18 et 19 ‘décidai’ ‘faire le voyage’ Lignes 20 à 24 ‘lentement’ / ‘d’une manière posée’ ‘n’ai-je pas’ / ‘n’ai-je pas’ ‘les autres et eux’ Lignes 25 à 28 ‘dire, seulement dire’ ‘prochaine’ / ‘irrémédiable’ Ligne 29 Lignes 30 à 37 ‘paraître’ ; ‘peut-être’ ; ‘paraître’ ; ‘illusion’/ ‘voulu’ ; ‘voulu et décidé’ ; ‘décider’ ; ‘mon propre maître’ (Epanalepse de « l’année d’après ») Combat sa peur => réactions de sa famille + 2 concessions (‘malgré tout’) Acte courageux Typique de la tragédie => ‘sans …jamais’ : négation de la mort Tps : passé simple (conditionnel jusqu’à présent) => met en action Polysémie : Retour aux sources (famille) ou euphémisme vers la mort Difficulté de parole : épanorthose & périphrase (se répète, n’est pas clair) Epanorthose : but : pour annoncer Adv de manière (ralenti/immobilise) qui rappelle la mort Succession de négations => perte de la vie Entourage/famille => motif du voyage Epanalepse « l’année d’après » Epiphore => vbs de parole but, intention + aspect unique (seulement) Imminence de sa mort + abs de solution (négation) Répétition d’annoncer : épanalepse (+ opp. tragédie antique : Hermès qui vient annoncer la mort) Rupture du 4e mur : modernité (ligne 34-35) C.L. illusion d’une maîtrise de sa vie (qu’il va finir par perdre) + C.L. volonté