Télécharge Baudelaire, alchimie poétique et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! ALCHIMIE POETIQUE LES FLEURS DU MAL BAUDELAIRE. Lexique : boue, fange, vase, trismégiste, Mercure « Dédicace » « Ces Fleurs maladives » « Au lecteur » « La sottise, l’erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ; Nous nous faisons grassement payer nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. Sur l’oreiller du mal, c’est Satan Trismégiste Qui berce longuement notre esprit enchanté, Et le riche métal de notre volonté Est tout vaporisé par ce savant chimiste. » « Aux objets répugnants nous trouvons des appas » « Hypocrite lecteur,_ mon semblable,_ mon frère ! » « Elévation » « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l’air supérieur, » « La Beauté » « Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre » « Je hais le mouvement qui déplace les lignes Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. » « De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! » « Tu mettrais l’univers entier ... » « Quand la nature, grande en ses desseins cachés, De toi se sert, ô femme, ô reine des péchés, De toi, vil animal,- pour pétrir un génie ? O fangeuse grandeur ! Sublime ignominie ! » « Hymne à la Beauté » « Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, O Beauté ! Monstre énorme, effrayant, ingénu ! » « Une Charogne » « Alors, ô ma beauté ! Dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j’ai gardé la forme et l’essence divine De mes amours décomposées ! » « Le balcon » « Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses ! » « Réversibilité » « Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse, » « L’Invitation au voyage » « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. » « L’Irréparable » « Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? » « Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? » « Moesta et errabunda » « Dis-moi, ton cœur parfois s’envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l’immonde cité, » « Emporte-moi, wagon ! Enlève-moi, frégate ! Loin ! Loin ! Ici la boue est faite de nos pleurs ! » « Mais le vert paradis des amours enfantines » « Obsession » « Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales ; »