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CANDIDE OU L’OPTIMISTE CHAPITRE 3 , Lectures de Littérature

Typologie: Lectures

2021/2022

Téléchargé le 24/02/2022

Bernadette_88
Bernadette_88 🇫🇷

4.2

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Télécharge CANDIDE OU L’OPTIMISTE CHAPITRE 3 et plus Lectures au format PDF de Littérature sur Docsity uniquement! CANDIDE OU L’OPTIMISTE CHAPITRE 3 Voltaire( 1694 - 1778 ) Voltaire c’est l’esprit de la France. Il a lutté contre le fanatisme, les erreurs de justice, l’arbitraire. il a écrit 18 000 lettres. Il faisait concurrence a Marivaux ou Beaumarchais au théâtre. Son nom d’origine est Jean Marie Arouet. Le chevalier de Rouen agressa voltaire à cause de son nom de famille. Chamboulé, il retranscrit souvent cette agression a travers ses personnages. Voltaire a des fois détesté la guerre. Lorsqu’il vit que Frédérique II roi de Prusse engageait son pays dans des combats sanglants qu’il prit des distances avec ce monarque – ami_ Les encyclopédistes ont aussi dénoncé la guerre avec violence surtout dans l’article « paix » réalisé par Damilaville . Les philosophes des lumières ont multiplié les satires antimilitaristes. Au chap. 3, c’est ce militarisme qui refait surface. Après avoir été chassé, Candide est enrôlé dans l’armée bulgare. Au début du chapitre il assiste à une bataille à laquelle il ne comprend rien. Ces deux paragraphes nous présentent deux visions antithétique de la guerre. Une vision idyllique ( celle du personnage) et ensuite un tableau cruel qui nous fait deviner le point de vue de voltaire. Au débute, le récit est soumis au regard naïf de candide : les armées sont présenté dansa une harmonie visuelle et oditive. Visuelle car le panorama offert est esthétiquement parfait comme en témoigne la réitération des formules intensives « si beau… » et le choix d’adjectifs mélioratifs. On a l’impression d’avoir une belle exposition de soldats de plombs. Harmonie auditive car les armées sont décrites comme une gigantesque fanfare. Le Ch. Lexical des instruments de musique (« Trompètes ; Hautbois ; Tambours etc ») et le pluriel d’abondance renforcent l’effet d’euphorie sonore. Le regard naïf de Candide se laisse deviner encore à travers l’utilisation de formules figées empruntées au précepteur Pangloss « meilleur des mondes » et « meilleure raison ». On sait que Candide a fais sienne ces meilleurs raisons prononcées par son maître a penser. Ainsi, C’est une première vision détachée : Un peu lointaine ou désinvolte qui nous est proposée l’armée étant perçue comme un spectacle. Toutefois le regard de Candide est relayé par celui de l’auteur. Les termes « canon » et « enfer » sur lequel se forme l’énumération des instruments de musiques d’une part et l’ensemble de la seconde phrase d’autre part joue comme une discordance que ne perçoit pas le personnage mais qui est un signe de Voltaire aux lecteurs. La périphrase est le « light motiv » emprunté à Pangloss et l’oxymore « boucherie héroïque » constitue quelques procédés de dénonciation très présente déjà dans le premier paragraphe. Mais c’est le deuxième qui va être le plus accusateur. En effet, Candide d’abord perché, saute ensuite au dessus des morts c’est alors une vision rapprochée de la guerre qui se présente au lecteur comme dans un effet de gros plan, on a des arrêts sur images( « vieillards criblés de coups » ; « femmes égorgés »…). Le corps humain est décrit sous forme de parcelles (des cervelles, des bras, des jambes ) et là encore, joint aux hyperboles les pluriels, « ici » « la » (locatifs) marque l’atrocité de la guerre : On a l’impression que le regard de candide se fait plus sensible car il est relayé par l’auteur lui-même. Le ton n’est plus détaché mais Pathétique. Voltaire profite de cette satyre de la guerre pour dénoncer avec ironie, les causeurs de troubles : Les monarques et les religieux qui se font complices de l’infamie tandis que « les deux rois faisaient chanter des te deum ». Ainsi pendant que les victimes innocentes meurent, on célèbre des cérémonies d’action de grâce. C’est donc l’absurdité de la guerre qui est soulignée : au fond on ne sait pas trop pourquoi on se bat. Dans le reste de l’œuvre, la guerre est omniprésente (Au chap.12,14,15,20,23) Voltaire était sans doute traumatisé par la guerre de sept ans qui avait mos le monde à feux et a sang. Ce que critique surtout Voltaire c’est le fait que la guerre ait été déclenchée par une bande de monarques inconséquents
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