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commentaire composé de l'étranger excipit, Dissertation de Français

commentaire composé sur l'étranger excipit en 2nd générale

Typologie: Dissertation

2020/2021
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Téléchargé le 23/03/2022

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Télécharge commentaire composé de l'étranger excipit et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! COMMENTAIRE COMPOSÉ N°3 Salomé Saal 210 Introduction : Albert Camus écrit L’étranger en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale. Un grand nombre de ses œuvres seront marquées par cette guerre et par les sentiments nés de l’absurdité du monde et du besoin de révolte face aux crimes commis par les hommes. L’Étranger fait de ce que l’auteur appelle « le cycle de l’absurde » et transmet en roman sa vision / philosophie de l’absurde. La première partie du texte est une révolte et l’explosion de colère de Meursault. La première sous partie est Comment la liberté pour Meursault vient-elle avec la mort ? I) La révolte et l’explosion de colère de Meursault 1) Le refus C’est d’abord la révolte que ce passage montre. On voit que Meursault refuse la religion et l’aumônier « Je me suis mis à crier à plein gosier et je l’ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l’avais pris par le collet de sa soutane » (l.2). C’est aussi le refus d’un au-delà. Meursault renverse la situation : celui qui fait partie de l’institution est comme mort, et le condamné commence à vivre : « Il n’était même pas sûr d’être en vie puisqu’il vivait comme un mort ». C’est le processus de libération. 2) Colère de Meursault C’est la première fois et ce sera la dernière que Meursault exprime vraiment ce qu’il pense, qu’il exprime un sentiment de colère. Il se lâche véritablement pour la première fois : « Alors je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi ». Il y a de nouveau un renversement car cette colère devient ensuite une grande joie : « Je déversais sur lui tout le fond de mon cœur avec des bondissements mêles de joie et de colère. » La colère lui permet enfin de donner un sens à sa vie. Il vit une paix momentanée. L’Étranger est un des romans de Camus qui fait partie de la « philosophie de l’absurde ». Meursault donne un sens lui-même a sa vie et la constitue seul : « tout cette vie absurde que j’avais menée ». 3) Les sensations sont ses guides La révélation s’est faite chez Meursault de manière tragique : le soleil l’aveuglant lui fait commettre l’irréparable. Mais c’est ici une paix, une tranquillité : le soleil a laissé place à la nuit étoilée : « je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage ». C’est la nature : « des bruits de campagne », « des odeurs de nuit, de terre et de sel », « une marée », « le soir était comme une trêve mélancolique » « cette nuit chargée de signes et d’étoile », « rafraîchissaient mes tempes ». Mais comme on l’a dit cette paix est momentanée car l’accomplissement de soi se fait, pour Meursault, contre la société : « Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine ». C’est pour cela que l’Étranger est un roman dramatique. II) L’accomplissement de Meursault 1) Un bilan L’accomplissement de soi, la réalisation en tant qu’individu passe par le bilan de sa vie. Après que le prêtre soit parti, Meursault ressasse le passé et se remémore de ses souvenirs « l’enterrement de sa mère ». Il repense à ses amis : « Salamano », « Masson », « Marie », « Raymond qui fut mon copain autant que Céleste qui valait mieux que lui ». Il existe deux bilans : un bilan négatif et un positif. Le bilan négatif car il critique ses connaissances et bien sûr sa condamnation. Le bilan positif est : « J’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore ». 2) La réalisation de soi Le roman s’est construit depuis le début sur un parcours énigmatique. D’abord la mort de la mère, qui laisse le fils seul au monde il doit alors se constituer en tant qu’individu responsable. Ensuite la mort de l’Arabe qui est symbolique, avec la mort d’autrui, il se découvre en tant que quelqu’un de différent, unique, et encore une fois responsable.
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