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Commentaire composé éducation sentimentale, Examens de Français

Commentaire composé sur un extrait de l'éducation sentimentale de Flaubert

Typologie: Examens

2020/2021

Téléchargé le 27/02/2022

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oscar-98 🇫🇷

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Télécharge Commentaire composé éducation sentimentale et plus Examens au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Introduction. Edgar Quinet disait : « La bourgeoisie sans le peuple, c’est la tête sans les bras. Le peuple sans la bourgeoisie, c’est la force sans la lumière ». Cette citation illustre bien le propos du texte que nous allons étudier. Ce document est un extrait de L’éducation sentimentale écrit par Gustave Flaubert en 1869. Gustave Flaubert est un auteur du courant réaliste. Courant qui porte « un regard critique envers la société et les personnes qui la composent ». Dans le texte étudié, nous assistons à une déconstruction en temps réel de la société. C’est aussi de déconstruction et de désenchantement des personnages dont il est question dans cet extrait qui décrit les émeutes révolutionnaires ayant eu lieu aux Tuileries en février 1848. Au niveau du style, l’auteur s’appuie sur une synecdoque et sur des comparaisons. Il emploie également l’ironie, nous amenant ainsi à observer le changement de point de vue de ses personnages. L’auteur nous fait observer une scène en plan large qui se resserre vers les individus. C’est ce mouvement d’optique que nous allons observer en voyant dans un premier temps comment la vision du peuple est idéalisée, pour ensuite être ramenée à une foule inoffensive pour finir par une vision condescendante des individus. I. Le Peuple héroïque La scène de la prise des Tuileries est présentée comme héroïque avec le chant de la Marseillaise comme étendard amplifiant cette vision fantasmée d’un peuple uni, fort et puissant. La synecdoque du « fleuve » vient montrer cette impétuosité et cette force que rien ne semble pouvoir entraver : « Impulsion irrésistible ». II. Du Peuple à la plèbe   : resserrement sur la foule La vision se resserre et montre une foule maladroite qui ne sait plus comment agir : « la foule inoffensive ». Son entrée dans les lieux s’accompagne d’un silence embarrassé : « En haut, elle se répandit et le chant tomba. » L’image du fleuve est ici utilisée pour montrer l’enserrement avec l’analogie de la foule contrainte par les lieux. Elle est empêchée dans ses mouvements par l’étroitesse de la pièce « un coude trop à l’étroit cassait une vitre,…, les boiseries, pressées, craquaient… ». Nous commençons à percevoir la déconstruction de l’image idéalisée dans la manière dont la foule est dépeinte : «  Tous les visages étaient rouges, la sueur en coulait à large gouttes ». III. La condescendance de classe envers le prolétariat L’attention se resserre ici sur les individus. Avec ce changement de plan nous assistons à un changement radical de point de vue : « les héros ne sentent pas bons ! ». Des comparaisons insultantes sont faites «  un prolétaire à barbe noire, la chemise entr’ouverte, l’air hilare et stupide comme un magot ». L’ironie est employée comme une marque de mépris « Voilà le peuple souverain », « Puisqu’on est victorieux, ne fallait-il pas s’amuser ».
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