Commentaire de La Peste de Campus - Partie III, Guide, Projets, Recherche de Théâtre

Télécharge Commentaire de La Peste de Campus - Partie III et plus Guide, Projets, Recherche au format PDF de Théâtre sur Docsity uniquement! Commentaire : p. 155-156 Partie III, début du chapitre 1 de « Ainsi, à longueur de semaine, … » à «… l'appel morne et sans passion de la peste. » Introduction : La peste est une maladie qui terrassa 30 pour cent de la population européenne au XIVème siècle. L'aspect terrifiant des maladies et des virus est toujours exploité par la littérature et par le cinéma permettant ainsi d'amorcer une réflexion sur l'Homme. Le texte à commenter est extrait du roman La Peste écrit par l'écrivain philosophe Albert Camus. Ce roman paraît sous l'Occupation en 1942. Cet extrait se situe au début de la troisième partie du roman. Cette partie est une longue séquence qui marque « le début de la chaleur et de la maladie. » À la fin de la deuxième partie, Rambert a décidé de rejoindre les formations sanitaires après Tarrou, Grand et Paneloux. Tous sont engagés contre la peste. Au début de la troisième partie, le narrateur faitune longue pause dans la chronique pour décrire la situation de l'épidémie dans la ville. (Situation de l'extrait) Le fléau est, en effet à son apogée et la situation semble désespérée pour les Oranais. L'extrait met en lumière la tragédie qui touche les habitants d'Oran. (Problématique) Dans un premier temps, nous verrons que le narrateur décrit la peste de manière apocalyptique en montrant d'abord l'apogée de la maladie puis en personnifiant la peste comme un fléau ravageur qui détruit l'homme. Dans un second temps, nous montrerons que ce texte présente une vision tragique de l’homme en mettant en lumière d’une part la déshumanisation et la désorganisation de la société et d'autre part, l’atmosphère tragique qui règne dans la ville. (Annonce du plan) I Un fléau ravageur / Une épidémie qui ravage la ville A- L'épidémie à son paroxysme -_ Deux parties distinctes dans cet extrait : 1) 1* paragraphe : pause dans la chronique : la peste a atteint son paroxysme (cf « sommet », « la peste avait tout (adv.) recouvert ») = l'heure est au bilan (cf intervent° du narrateur et les nbrx présents d’énonciat° qui signalent sa présence) : il s'adresse au lecteur pour justifier l’état des lieux qu’il s'apprête à faire. 2) 2è"e paragr. : descript° de l'épidémie à son apogée (un apogée) = d’abord un discours explicatif puis descript® à l’imparfait : l’acmé (un acmé) (le point culminant) de cette progress° est souligné par des connecteurs temporels : « c'est au milieu de cette année-là », « jusqu'ici », « tout d’un coup », « de plus en plus fréquemment ». (Transition A vers B à ménager.) B- La descript° d’une apocalypse Apocalypse : Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un terme grec apokdlupsis signifiant « dévoilement » ou, sous un aspect religieux, « révélation »' L'Apocalypse est le livre de la fin des temps. (cf Pars vite et reviens tard de Fred Vargas) - Présentat° de la peste comme un fléau ravageur aidé par le vent. La violence du vent (« s'engouffre dans les rues avec tte sa violence», « souffle du vent », « battaient les jambes ») est soulignée par un lexique de supériorité tel que les verbes « soulevait », « se leva » et « montait » =mise en valeur de l'emprise de l'épidémie sur la ville. Les Oranais « courbés en avant » paraissent accablés. - Déchaînement des évts qui évoque l’Apocalypse (cf malédict° divines présentes dans l'Ancien Testament). Il règne en effet dans la ville une atmosphère de fin du monde : d’une part, le vent emporte tt sur son passage et règne en maître sur la