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Commentaire du poème de Delbo, Dissertation de Français

Commentaire avec plan apparent, semi-rédigé

Typologie: Dissertation

2023/2024

Téléchargé le 29/05/2024

catherine-impe
catherine-impe 🇫🇷

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Télécharge Commentaire du poème de Delbo et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Correction du commentaire de « Ô vous qui savez » de Charlotte Delbo. Plan détaillé I. Un témoignage de la souffrance endurée par les déportés dans les camps. 1. Une interpellation du lecteur * « Ô » lyrique , emphatique, qui met en avant les sentiment de la poétesse * « vous », 2e pers.du pl. , apostrophe des lecteurs ; sollicitation de leur attention qui dit l'importance d'être écoutée * « Ô vous qui savez / Saviez-vous ... » : polyptote du verbe « savoir » et anaphore qui insistent sur l'importance de la connaissance, sur la nécessité d'apprendre , d'écouter ce témoignage d'une rescapée des camps. But = interpellation des lecteurs pour obtenir leur attention car CB veut transmettre son expérience des camps pour que personne n'ignore ce qui s'est passé ou ne le conteste afin que jamais plus cela ne se reproduise. 2. Dire la souffrance. * vocabulaire de la privation « faim », « soif » et champ lexical du corps pour dire la souffrance physique. * Champ lexical de la peur avec une gradation (v. 8,17,18,19, 20) pour dire la souffrance morale qui ne cesse jamais de croître. * Hyperboles v.19, 20 pour dire l'absence de fin , l'immensité de ces souffrances et antithèses du v.2 pour dire que cette souffrance fait passer d'un état extrême à un autre tout aussi insupportable. Poème sans ponctuation, nombreux enjambements pour dire l'absence de pause dans cette souffrance. But = susciter la pitié pour les déportés dont le lecteur apprend la souffrance , immense, ininterrompue. 3. Dire la déshumanisation. * Poème dont le récit est au présent de l'indicatif, à valeur de vérité générale. Impression que le temps s'est arrêté. « Le matin », « le soir » : sentiments répétitifs, cercle infernal du désespoir et de la peur. Champ lexical du temps (v. 7,8,10,11). Le temps passe mais tout est figé dans le présent. La conscience de l'avenir , les souvenirs du passé sont effacés. Paradoxe des v. 10 et 11 qui renvoie à l'abolition des repères temporels et à l'impression d’éternité puisque jamais cette horreur ne s'arrête. Les antithèses et ces paradoxes donnent une image de gens qui perdent leurs repères et perdent la raison. * Les émotions sont asséchées : v. 4 et 5 , 13,14, 15. Comparatifs de supériorité qui évoque la dureté . Image de la perte des facultés d'empathie. v. 17 personnification des pierres : image du chemin pris par les déportés dans l'indifférence totale ou image des déportés eux-mêmes devenus insensibles comme des pierres. * Pronom indéfini « on » (v. 4,7,8) : perte du nom, de l'identité . Plus de pronom personnel après le v. 8 ; effacement de leur présence . Le poème dit la perte d'identité : les déportés n'ont plus de nom et l'absence de pronom personnel marque le fait même qu'ils ne sont pus considérer comme des personnes. Champ lexical du corps en organes séparés. Idée qu'ils sont ramenés à leur fonctionnement physiologique, des machines aptes au travail ou pas. Le corps ( par les comparatifs de supériorité)
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