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Compte rendu de lecture de 10 poèmes d'Arthur Rimbaud, Notes de Français

Un court résumé et une brève analyse de 10 poèmes d'Arthur Rimbaud pour mieux cerner l'idée principale de chaque poème pour aller vers le commentaire par la suite.

Typologie: Notes

2020/2021

Téléchargé le 17/04/2022

Crovore
Crovore 🇫🇷

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Aperçu partiel du texte

Télécharge Compte rendu de lecture de 10 poèmes d'Arthur Rimbaud et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Tâche finale : rendre compte de 10 poèmes d’Arthur Rimbaud et établir le rapport avec la poésie du désir Poème n°1 : Le cœur volé -page 128 Ce poème semble parler d’une peine de cœur, en évoquant la tristesse sous la forme du champ lexical de la marine « mon triste cœur bave à la poupe » (v.1) « 0 flots abracadabrantesques, » (v. 13). Le/la protagoniste de ce poème se demande comment réparer cette peine avec le vers « Comment agir, ô cœur volé ? » (v.18;24). Ce vers est répété et on constate que dans chaque strophe, un vers est répété deux fois au second et au dernier vers de la strophe. Poème n°2 : Les réparties de Nina -pages 99-101 Ce poème se présente comme un dialogue entre un homme et une femme. L’homme semble vouloir quelque chose de physique avec la femme, mais celle-ci n’en démord pas, elle l’aime, mais c’est tout. Cela illustre parfaitement l’amour courtois du XIV° siècle, de plus, on apprend dans ce texte que la femme a un amant, ce qui montre que l’on se trouve dans une situation d’amour courtois. Poème n°3 : Première Soirée -page 98 Ce poème en octosyllabes et aux rimes croisées semble raconter la première aventure d’un homme avec une femme. Le point de vue est interne, c’est donc l’homme qui raconte cette aventure. On remarque également que le premier vers est répété à la fin, ce qui pourrait faire penser que l’histoire se répète en « off » après le poème. On remarque que cet homme porte une attention particulière au physique de cette femme : « Ses petits pieds si fins, si fins. » (v.8), mais ce qui semble encore plus l’attirer reste le rire de cette dernière, décris métaphoriquement comme « Un joli rire de cristal » (vers 16); ce qui montre que l’attirance première de l’homme n’est pas le premier aperçu de cette femme, à savoir la physique, mais bien ce qu’elle transmet à ses yeux. Poème n°4 : Rêvé pour l’hiver -pages 108-109 Ce poème se compose de deux quatrains suivis de deux tercets. Il s’agit donc d’un sonnet. Celui-ci est raconté par un homme. Ce dernier s’exprime au futur, en parlant à une femme de ce qu’il compte vivre avec elle. Le fait qu’il s’exprime au futur n’est pas anodin, de plus qu’il n’évoque aucune notion d’éventualité. Cela signifie qu’il se présente comme quelqu’un de déterminé visant à conquérir cette femme à qui il parle, qui n’a peut-être aucune envie de passer du temps avec cet homme. Enfin, Rimbaud utilise des comparaisons pour rendre péjoratif un concept joyeux : « Un petit baiser, comme un folle araignée ». Ici le concept doux du baisé est comparé à un insecte dont beaucoup de personnes ont peur. Poème n°5 : Bonne pensée du matin -pages 166-167 Dans ce poème écrit en octosyllabes, Arthur Rimbaud exprime son mécontentement vis-à-vis des ouvriers qui travaillent tôt alors que lui vient à peine de se réveiller, non pas parce qu’ils nuisent à son sommeil, mais car il juge anormal que des personnes soient obligées de travailler tôt le matin, alors que certains comme lui peuvent profiter d’un réveil paisible, dont il décrit les sensations par l’odorat : « L’odeur du soir fêté » (v.4). Dans la seconde partie du poème, Rimbaud implore la déesse Vénus à apporter de la force à ces travailleurs : « O Reine des Bergers ! Porte aux travailleurs l’eau de vie, Pour que leurs forces soient en paix » Ce poème met en valeur la bienveillance. Ici, Rimbaud apprend à relativiser, à trouver du positif là où il ne semble pas présent. Dans ce poème, cette idée de bienveillance est représentée par le fait que Rimbaud, au lieu de se plaindre du dérangement provoqué par les ouvriers, il souhaite pour eux que leur tâche leur semble moins difficile. Poème n°6 : Ophélie -pages 83-85 Ce poème, écrit en Alexandrins aux rimes croisées se présente comme une lettre à l’attention d’une certaine Ophélia, morte enfant il y a mille ans, qui ère sur le lieu de sa mort, à savoir, un fleuve. Le narrateur utilise de nombreuses métaphores et comparaisons pour insister sur la pâleur d’Ophélia : « La blanche Ophélia » (v.2) ; « fantôme blanc » (v.6) ; « O pâle Ophélia ! belle comme la neige ! » (v.17). De plus, afin d’insister sur l’extrême blancheur de cette défunte femme, le narrateur décris le paysage et les éléments sombres qui l’entouraient : « les soupirs des nuits » (v.24) ; « le long fleuve noir, » (v.6) ; « la brise du soir » (v.8). Dans ce poème, Ce poème parle d’amour, un amour un peu spécial, puisqu’ici, il ne s’agit pas d’un homme, mais bien du vent qui aime Ophélia, qui la séduit et la porte au gré des courants du fleuve dans lequel elle perdit la vie. Poème n°7 : Sensation -page 77 Ce poème se présente comme un poème très bref. En effet, il n’est composé que deux quatrains, en alexandrins et en rimes croisées, ce qui est plutôt classique. La composition de ce poème est également très simple : le premier quatrain est dominé par les références au corps et aux sensations concrètes : « mes pieds » (v.3), « ma tête nue » (v.4), « picoté » (v.2), tandis que le second quatrain met en évidence les sentiments abstraits : « je ne penserai rien » (v.5) ; « l’âme » (v.6). De plus, l’utilisation modérée des connecteurs logiques et les sonorités répétées, comme l’assonance en -é/-è dans le premier quatrain renforcent cette idée de simplicité et de légèreté. La nature se situe au cœur du poème, comme en témoigne le champ lexical de la nature : « les sentiers » (v.1), « l’herbe menue » (v.2), « le vent » (v.4). Cette nature est personnifiée, comme l’indique la majuscule au v.8 Le poème « Sensation », de premier abord simple, évoque donc la nature et les sensations procurées par cette nature défilée.
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