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cours et exercice pour le francais, Notes de Français

cours et exercice de français niveau simple avec correction

Typologie: Notes

2016/2017
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Téléchargé le 23/03/2022

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Télécharge cours et exercice pour le francais et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! VIVRE EN SOCIETE, PARTICIPER A LA SOCIETE / Dénoncer les travers de la société / Chapitre : L'habit fait-il le moine ? Correction / SÉANCE 2 : L’apparence compte-t-elle plus que tout ? Support : manuel Français 3e, Le livre scolaire, p.82-83 (manuel que l’on peut aussi consulter en ligne sur le site : lelivrescolaire.fr – Français 3° - « Feuilleter la version papier »). DOCUMENTS 1 ET 2 1. À quels éléments reconnaissez-vous que ces textes sont des fables ? Ces textes sont des fables car : - elles mettent en scène des animaux dotés de la parole > animaux personnifiés (cf. figure de style de la PERSONNIFICATION = attribuer des caractéristiques humaines à ce qui ne l’est pas) - elles sont composées d'un récit et d'une morale « pour instruire les hommes ». 2. Comparez les deux fables en vous appuyant notamment sur leur forme et leur longueur. Qu’apporte La Fontaine au genre de la fable ? La fable d’Ésope La fable de La Fontaine - rédigée en prose - brève - versifiée - amplement développée, en ajoutant de longs passages de discours direct (vers 4 à 9 et 12 à 25) > La Fontaine rend ainsi la fable plus vivante et plus distrayante. - Il attribue à ses personnages des caractéristiques humaines précises (personnification plus fine) qui font que le lecteur peut reconnaitre dans leurs travers ceux de ses contemporains, ou les siens. Deux personnages antithétiques (gr. anti = contre + thèse = opinion) = 2 personnages opposés 3. De quelle « qualité » les animaux se vantent-ils dans chaque fable ? La fable d’Ésope La fable de la Fontaine - la panthère vante la beauté de son pelage tacheté. - le léopard vante son apparence extraordinaire, à la fois rare puisqu’il est arrivé de loin et variée puisque son pelage comporte différentes couleurs. - le renard se félicite de la variété de son esprit. - le singe met en avant sa vivacité d’esprit et l’intérêt de sa conversation. VIVRE EN SOCIETE, PARTICIPER A LA SOCIETE / Dénoncer les travers de la société / Chapitre : L'habit fait-il le moine ? 4. Dans la fable de La Fontaine, lequel des deux animaux a le discours le plus efficace ? Développez votre réponse en un paragraphe argumenté. Pour répondre, analysez au préalable la longueur du discours, les procédés stylistiques (lexique ; figures de style), les temps verbaux et les arguments. Recherche préalable à la rédaction de la réponse argumentée Le léopard Le singe Longueur du discours 6 vers 14 vers lexique quatre termes pour exprimer la même idée (« bigarrée, marquetée, vergetée, mouchetée »), Vocabulaire varié Figure de style Répétition de la même idée : « peau tachetée » > accumulation et redondance >> insistance superficielle qui montre le manque d’argument Hyperbole (« cent tours de passe-passe »). Temps verbaux - l’impératif présent « venez » : invitation - l’indicatif futur (« nous rendrons à chacun ») : certitude arguments mérite, gloire, mais ne se justifie pas / apparence physique uniquement « Cette diversité/Moi, je l’ai dans l’esprit » (Phrase emphatique) + énumération de la diversité des activités : danser, faire des acrobaties, raconter des histoires… Réponse argumentée Dans la fable de La Fontaine, le discours du singe me semble le plus efficace. En effet, il est beaucoup plus développé (14 vers contre 6 pour le léopard) et plus argumenté. Tandis que le léopard utilise quatre termes pour exprimer la même idée (« bigarrée, marquetée, -vergetée, mouchetée » v7-9), le singe varie son vocabulaire, de même que les actions dont il est capable : danser, faire des acrobaties, raconter des histoires… et a recours à l’hyperbole pour amplifier ses qualités : « cent tours de passe-passe »(v.13). De même, l’emploi de l’impératif « venez » lance une injonction (un ordre) au spectateur, et le futur simple final (« nous rendrons à chacun ») considère la présence de ce dernier comme étant acquise.
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