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Dénoncer le racisme, Notes de Anthropologie et Sociologie

Typologie: Notes

2018/2019

Téléchargé le 14/10/2019

Clothilde_oi
Clothilde_oi 🇫🇷

4.5

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Télécharge Dénoncer le racisme et plus Notes au format PDF de Anthropologie et Sociologie sur Docsity uniquement! Dénoncer le racisme. Classe de cinquième - par Véronique Perrin - Collège Jean Vilar à Angres Objectifs : Interdisciplinarité : prolonger le cours d'éducation civique. Exprimer une opinion, dénoncer. Etudier en situation les différents discours (argumentatif, narratif, explicatif) Sensibiliser les élèves à l'expression des sentiments. Supports Activités dominantes Activités complémentaires H.P. Richter : Mon Ami Frédéric (extrait) "Un discours haineux" analyse d'un discours argumentatif - les déterminants - la désignation subjective - l'art oratoire C Nougaro : " Armstrong" analyse d'une chanson sens propre / sens figuré (polysémie) Griffin : Dans la peau d'un Noir, (extrait) expression écrite : suite de texte (discours narratif -épouser un point de vue narratif interne) l'expression des sentiments A. Begag : Le Gone du Chaâba (extrait) lecture analytique : le problème de l'identité l'attribut du sujet Tahar Ben Jelloun : Le Racisme expliqué à ma fille extrait 1 : texte de dictée dictée et correction (exercices) - l'accord de l'attribut - homonymes leur/leurs - tout (différentes natures) La notion d'étranger exercices de vocabulaire autour du thème du racisme - étymologie, formation des mots ; éléments gréco-latins - évolution sémantique du mot "étranger" Tahar Ben Jelloun : Le Racisme expliqué à ma fille extrait 2 : texte du devoir devoir de synthèse lecture d'images : publicité, dessin humoristique, photo de journal - les différents discours - ironie et dénonciation PREMIERE SEANCE OBJECTIF: lecture analytique - "Un discours haineux", H.P. Richter, Mon Ami Frédéric. L'analyse de cette harangue antisémite permet d'étudier un discours argumentatif, en mettant à jour quelques procédés rhétoriques utilisés par l'orateur pour convaincre son auditoire : implication du récepteur (marques d'énonciation, discours actualisé) ; vocabulaire connoté, exagérations visant à présenter les Juifs comme des individus cruels (comparaison dépréciative, animalisation) discours jouant sur l'émotivité du récepteur (abondance de cpts circonstanciels détaillant la scène du sacrifice pour impressionner) ; utilisation de l'analogie utilisée fallacieusement comme démonstration . L'étude doit insister sur la volonté d'endoctrinement qui en appelle plus au conditionnement qu'à l'intelligence du récepteur. L'utilisation des répétitions, des impératifs trahissent cette volonté de manipulation, en solidarisant tout un groupe ("notre malheur") contre un bouc- émissaire. Par ailleurs il convient de montrer comment l'auteur observe une distance critique constante face à l'orateur : désignations péjoratives, attitude agressive en contradiction avec le message communiqué. Condamnation qui prépare à la révolte finale de Frédéric : "votre malheur" (revendication de la différence au travers du déterminant possessif). UN DISCOURS HAINEUX (Le jeune Frédéric, qui est Juif dans l'Allemagne nazie, a suivi le narrateur, son ami, inscrit aux Jeunesses hitlériennes, à une réunion. Il entend ce discours.) "Jeunesse hitlérienne : je suis chargé de vous parler des Juifs : vous en connaissez tous ; mais vous savez peu de choses sur eux. Il en sera autrement dans une heure, vous connaîtrez le danger qu'ils représentent pour nous et pour notre peuple." Frédéric était assis un peu penché en avant, sur le banc à côté de moi, son regard était suspendu à l'orateur, la bouche entrouverte. Il buvait chaque mot. Le bossu parut le sentir, on eût dit que son discours ne s'adressait qu'à Frédéric. Mais ses paroles s'imprimaient en nous tous, il s'entendait à faire vivre ce qu'il dépeignait. "... Armé d'un grand couteau long comme mon bras, le prêtre juif s'approche de la vache, il lève lentement le couteau du sacrifice, l'animal se sent massacré de mort, il meugle, cherche à se dégager, mais le Juif ne connaît pas de pitié. Avec la rapidité de l'éclair, il lui plonge le couteau dans le cou, le sang jaillit, tout est souillé, la bête se démène furieusement, ses yeux sont révulsés d'angoisse... Le Juif impitoyable n'abrège pas les souffrances de l'animal sanglant, il s'en repait, il lui faut du sang, il est là, il regarde l'animal peu à peu exsangue périr misérablement... Voilà ce qu'on appelle un sacrifice... ainsi le veut le Dieu des Juifs." Frédéric se penchait tant que je craignais de le voir tomber du banc. Livide, il respirait avec difficulté, les mains crispées sur les genoux. Le bossu parla d'enfants chrétiens égorgés, de crimes perpétrés par les Juifs, de guerres ! Je frissonnais en l'écoutant. L'orateur termina ainsi : "Je veux vous mettre dans le crâne une phrase, une seule et unique phrase que je répèterai sans fin, à satiété Notre malheur, ce sont les Juifs ", et encore: "notre malheur, ce sont les Juifs" et toujours "Notre malheur, ce sont les Juifs". Epuisé,en sueur, l'avorton se tut, debout sur sa caisse d'oranges. Le silence régnait, puis le bossu pointa le doigt en direction de Frédéric : "Répétez la phrase !" Comme Frédéric ne bougeait pas, il se fit plus impérieux : "Répétez la phrase !" Penché en avant, Frédéric resta figé à mes côtés. "Répétez la phrase !" La voix de l'orateur lui manqua. Il sauta de la caisse et vint, le doigt tendu, vers Frédéric, qui avalait sa salive. Le bossu était juste devant lui, les yeux comme fous ; il saisit Frédéric par son foulard, fit remonter tout doucement l'anneau de cuir et dit d'une voix sifflante : "Répétez la phrase..." Frédéric murmura : "Notre malheur, ce sont les Juifs." Le bossu arracha d'une secousse Frédéric à son banc : "Lève-toi quand je te parle, lui cria-t-il en plein visage, et fais-moi le plaisir de répondre à haute voix." Frédéric se dressa ; il était toujours livide, mais il dit d'une voix nette : "Votre malheur, ce sont les Juifs." Hans Peter RICHTER, Mon Ami Frédéric QUATRIEME SEANCE OBJECTIF : Lecture analytique - "Etre ou ne pas être Arabe...", (extrait du "Gone du Chaâba", A. Begag.) La problématique du texte porte sur la quête d'identité : le narrateur veut briser la fatalité de l'échec scolaire qu'il attribue d'office aux Arabes. Mais il commet l'erreur de vouloir "changer de peau" et de renier ses origines, ce que démontre sa soumission totale au discours du maître. Il entre alors en conflit avec ses camarades immigrés qui lui reprochent sa trahison et lui font prendre conscience de sa négation de lui-même. Ainsi cet extrait au cours duquel le narrateur se questionne ou est questionné sur son identité permet d'étudier l'attribut du sujet. ETRE OU NE PAS ETRE ARABE.. J'ai honte de mon ignorance. Depuis quelques mois, j'ai décidé de changer de peau. Je n'aime pas être avec les pauvres, les faibles de la classe. Je veux être dans les premières places du classement, comme les Français. Le maître est content du débat sur la propreté qu'il a engagé ce matin. Il encourage à coups d'images et de bons points ceux qui ont bien participé. A la fin de la matinée, au son de cloche, à demi assommé, je sors de la classe, pensif. Je veux prouver que je suis capable d'être comme eux. Mieux qu'eux. Même si j'habite au Chaâba. (...) Deux heures. A nouveau dans la classe. L'après-midi passe doucement. Mes idées sont claires à présent, depuis la leçon de ce matin. A partir d'aujourd'hui, terminé l'Arabe de la classe. Il faut que je traite d'égal à égal avec les Français. Dès que nous avons pénétré dans la salle, je me suis installé au premier rang, juste sous le nez du maître. Celui qui était là avant n'a pas demandé son reste. Il est allé droit au fond occuper ma place désormais vacante. Le maître m'a jeté un regard surpris. Je le comprends. Je vais lui montrer que je peux être parmi les plus obéissants, parmi ceux qui tiennent leur carnet du jour proprement, parmi ceux dont les mains et les ongles ne laissent pas filtrer la moindre trace de crasse, parmi les plus actifs en cours. " Nous sommes tous descendants de Vercingétorix ! - Oui, maître! - Notre pays, la France, a une superficie de... - Oui, maître!" Le maître a toujours raison. S'il dit que nous tous descendants des Gaulois, c'est qu'il a raison, et tant pis si chez moi nous n'avons pas les mêmes moustaches. (Le jour où Monsieur Grand, l'instituteur, donne le classement, Azouz est second alors que ses camarades du Chaâba sont tous derniers. Le lendemain, Moussaoui et Nasser demandent des explications.) "Alors ? dit Moussaoui en me fixant d'un oeil malicieux et plein de reproches. - Alors quoi ?" fais-je sans me douter le moins du monde de ce qu'il peut bien me vouloir. Ses yeux se font lance-roquettes et, méprisant, il lâche : "T'es pas un Arabe, toi !" Aussitôt, sans même comprendre le signification de ces mots, je réagis : "Si, je suis un Arabe ! - Non, t'es pas un Arabe, j'te dis. - Si, je suis un Arabe ! - J'te dis que t'es pas comme nous !" Alors là, plus aucun mot ne parvient à sortir de ma bouche. Le dernier reste coincé entre mes dents. C'est vrai que je ne suis pas comme eux. Une terrible impression de vide s'empare de moi. Mon coeur cogne lourdement dans mon ventre. Je reste là, planté devant eux, et, sur mon visage, mille expressions se heurtent, car j'ai envie de pleurer, puis de sourire, résister, craquer, supplier, insulter. Nasser intervient : "Et en plus tu veux même pas qu'on copie sur toi !" Un autre renchérit : "Et en plus, t'es un fayot. Tu n'en as pas marre d'apporter au maître des feuilles mortes et des conneries comme ça ?" Il ajoute : "Et à la récré, pourquoi tu restes toujours avec les Français ?" Chaque phrase résonne dans ma tête comme une porte que l'on défonce à coups de pied. J'ai honte. J'ai peur. Je ne peux pas crâner car je crois qu'ils ont raison. Moussaoui me regarde droit dans les yeux : "Je ne veux pas me battre avec toi, dit-il, parce que t'es un Algérien. Mais faut savoir si t'es avec eux ou avec nous ! Faut le dire franchement. (...) Tu vois bien que t'as rien à dire ! C'est qu'on a raison. C'est bien ça, t'es un Français. Ou plutôt t'as une tête d'Arabe comme nous, mais tu voudrais bien être un Français. - Non, c'est pas vrai. - Bon, allez, laissez-le tomber, fait Moussaoui. On parle pas aux Gaouris, nous." Et ils s'éloignèrent, me méprisant de la tête aux pieds, comme s'ils avaient démasqué un espion. Azouz BEGAG, Le Gone du Chaâba CINQUIEME SEANCE OBJECTIF : grammaire de texte ; l'attribut du sujet à partir du texte précédent ("Etre ou ne pas être Arabe..."). Repérage des critères distinctifs à partir du texte d'A.Begag. Synthèse écrite sur cette fonction grammaticale et série d'exercices pris dans le manuel scolaire. Attention toute particulière à l'accord de l'adjectif qualificatif attribut. SIXIEME SEANCE OBJECTIF : dictée - extrait du Racisme expliqué à ma fille, de Tahar Ben Jelloun Des exercices ont été donnés au préalable pour préparer la dictée. Cet extrait contient plusieurs attributs du sujet permettant de réinvestir la notion étudiée précédemment. La correction peut donner lieu à un travail sur les formes homonymes de "leur" et les différentes natures de "tout". DICTEE N°2 Tous différents A la rentrée des classes, regarde tous les élèves et remarque qu'ils sont tous différents, que cette diversité est une belle chose. C'est une chance pour l'humanité. Ces élèves viennent d'horizons divers, ils sont capables de t'apporter des choses que tu n'as pas, comme toi tu peux leur apporter quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Le mélange est un enrichissement mutuel. Sache enfin que chaque visage est un miracle. Il est unique. Tu ne rencontreras jamais deux visages absolument identiques. Qu'importe la beauté ou la laideur ! Chaque visage est le symbole de la vie. Toute vie mérite le respect. (Tahar Ben Jelloun, Le Racisme expliqué à ma fille) CORRECTION - exercices: l. Remplacez les points de suspension par LEUR ou LEURS 1 . Monsieur et madame Gilbreth et ........ douze enfants habitent dans ........ maison de Montclair, dans le New Jersey. - Deux d'entre eux racontent .....… vie dans .....… livre, Treize à la douzaine .- .....… père est expert en rendement et .....… donne une éducation assez spéciale. - Il .....… enseigne toutes les techniques nouvelles. - Quand il .....… parle de phonographe et de disques, la musique de danse n'est pas la première chose qui .....… vient à l'esprit. - Effectivement il .....… a acheté ce matériel pour ........ apprendre le français pendant qu'ils prennent .....… bain et qu'ils brossent .....…dents. 2. Les enfants ont rendu visite à .....… oncles Benjamin et Alphonse. - Les plus jeunes ont pris .....…tricycle pour que .....… oncle Benjamin .....… fasse faire une promenade le long du lac. - Ils pédalent chacun à .....… rythme.- Ensuite, appuyant de toutes .....… forces sur .....… pédales, ils foncent tête baissée.- L'oncle Benjamin, craignant quelque chute, .....… conseille de ralentir. - Puis l'oncle Alphonse .....… suggère de regarder les cygnes et .....… petits. 2. Remplacez les points de suspension par tout, tous, toute, toutes 1. Patrice passe .....… son temps à constuire ses maquettes, à aligner ses .....… soldats, à installer .....… son zoo, à constuire .....… sortes d'engins avec .....…ses légos et .....… son meccano. - La solidité n'est pas toujours à .....… épreuve mais, contre .....… attente, généralement, ça tient. - De .....… façon, il sort toujours .....… ses jouets. - ........ son énergie passe à jouer et, selon .....… apparence, il ne lui reste plus du .....… de temps pour travailler. 2. La cigale, .....… heureuse et ..... … épanouie, avait chanté .....…. l'été. - Elle ne s'était pas du tout occupée d'amasser ........ sortes de provisions pour .....… l'année. - Quand .....… les rigueurs de l'hiver furent là, .....… affolée, elle alla trouver .....… ses voisines. - Mais .....… refusèrent de l'aider. - A la fin, n'ayant rien à perdre et .....… à gagner, prête à .....… oser, elle alla chez la fourmi. - La fourmi, .....… à fait mécontente d'être dérangée au milieu de .....… ses activités, mit la cigale à la porte en .....… hâte.- La cigale perdit ......… entrain et .....… joie de vivre et mourut ......… affamée, comme .....… insecte imprévoyant. PREPARATION DE LA DICTEE N°2 1. Conjugaison : Donnez l'impératif présent de regarder et de savoir. 2. Grammaire : Accordez, s'il convient de le faire, les adjectifs qualificatifs en italique. Tu ne rencontreras jamais deux figures exactement pareil. - Elles sont toutes différent. - La beauté est relatif. - Leur haine est mutuel. 3. Formation des mots : a) Trouvez le nom féminin dérivant de l'adjectif. divers - digne - beau - identique - relatif - humain b) Que constatez-vous sur leur orthographe ? 4. Lexique : Copiez cinq fois chacun des mots suivants. L'horizon - un symbole - le respect SEPTIEME SEANCE OBJECTIF : activités de vocabulaire Des exercices portant tous sur le thème du racisme, de la ségrégation... permettent de travailler la formation de la langue en étudiant des éléments gréco-latins : xéno/phobie ; anti/sémite ; géno/cide, etc. De même, l'évolution sémantique du mot "étranger" peut donner lieu à une réflexion sur la formation du vocabulaire, à partir d'une étymologie et aux modifications apportées par le contexte historique. LE RACISME I .Complétez les phrases suivantes à l'aide des mots de la liste ci-dessous : xénophobie - racisme - discrimination - ségrégation a) L'Apartheid était un régime politique fondé sur la …............... / …...............… raciale : le développement séparé des races. (deux synonymes) b) La notion de …............. est infondée puisqu'il n'existe qu'un groupe : le genre humain. c) La …..............…. ne s'exerce pas à l'encontre de tous les peuples étrangers ; en France, par exemple, elle touche surtout les Maghrébins. II. Xénophobie est un mot qui signifie : "hostilité face aux étrangers". Ce mot est composé de deux éléments grecs : xenos, qui signifie "étranger" et phobie, qui signifie "peur". Ce dernier élément s'oppose à philos, qui signifie "ami". Consultez le petit lexique ci-joint et déduisez le sens des mots suivants. Hydrophile - arachnophobie - hydrophobie - philosophie - philatélie - cinéphile - agoraphobie - philanthrope - claustrophobie - philharmonique - bibliophile. agora (grec) : place publique où se tenaient les assemblées politiques anthrôpos (grec) : homme arakhnê (grec) : araignée ateleia (grec) : affranchissement biblion ( grec) : livre claustrum ( latin) : clôture harmonia (grec) : musique hydro (grec) : eau kinema (grec) : mouvement philos (grec) : ami phobos (grec) : crainte sophia (grec) : sagesse III. Un génocide désigne l'extermination systématique d'un groupe ethnique. L'élément grec genos signifie "race", "descendance" ; l'élément latin cide vient du verbe caedere qui veut dire "tuer". Reproduisez le schéma suivant et complétez-le. géno? insecti ? fongi ? ? herbe régi ? parri ? CIDE qui tue fratri ? ?homme infanti ? ? soi-même VI. Antisémitisme désigne l'attitude hostile à l'égard des Juifs. Dans ce mot on retrouve le radical sem, un des fils de Noé et le préfixe anti, qui signifie "contre". Parfois ce préfixe a le sens de "avant". Dans la liste suivante, retrouvez les mots utilisant le premier sens cité. antigel - antichambre - antirouille - antidote - antibiotique - antidater - antiseptique - antipode - antivol - anticiper.
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