Télécharge Devoir 1 cned philo: explication de texte
note:17/20 et plus Examens au format PDF de Philosophie sur Docsity uniquement! 1 Références du devoir Matière : Philosophie Code de la matière : PH06 N° du devoir : 1 (Tel qu’il figure dans le fascicule devoirs) Pour les devoirs de langues étrangères, cochez obligatoirement ☐ LVA, ☐ LVB ou ☐ LVC Vos coordonnées Indicatif : 3023024082 Nom : Dons Prénom : Emilie Ville de résidence : Bordeaux Pays (si vous ne résidez pas en France) : France Saisir les différentes informations demandées puis commencez à saisir votre devoir en page 2. Nom du professeur correcteur : Note : Observations générales du correcteur : 2 Votre texte passera automatiquement à la ligne pour laisser une marge au correcteur (Marge obligatoire sur chaque feuille, ne pas modifier). Commencez à saisir votre devoir ci-dessous : Empereur romain du 2ème siècle, Marc-Aurèle vivait dans un climat de tension et de guerre. Malgré cela, le philosophe prônait la paix et la retraite au plus profond de lui afin d’atteindre l’harmonie absolue. Il se joint avec le mouvement stoïcien, selon lequel l’Homme se suffit à lui-même. Il rédige ainsi ses Pensées pour moi-même, dans lequel il parle de ses croyances philosophiques sur l’Homme et le monde. Dans cet extrait de son ouvrage Pensées pour moi-même, Marc Aurèle propose ses idées sur la retraite ainsi que l’influence de l’extérieur et de notre intérieur dans nos vies. Il soutient ainsi la thèse que seul notre intérieur, soit notre « âme » a de l’importance et de l’influence. Que le monde extérieur n’est qu’indifférence. Nous pouvons y distinguer deux mouvements de réflexion : dans un premier temps (l.1-7), Marc Aurèle explique pourquoi « l’âme », soit la conscience, est le seul lieu où l’Homme peut y faire une retraite paisible et convenable. Dans un deuxième temps (l.8-14), il explique des idées indispensables que le lecteur doit appliquer pour trouver cette harmonie. Pour commencer, « Les gens se retirent à la campagne, au bord de la mer, à la montagne. Toi-même, tu as coutume de rechercher plus que tout ce genre de retraite. » (l.1-2) fréquemment les individus cherchant une certaine paix et tranquillité pour s’isoler et travailler sur eux-mêmes, partent dans des lieux plus reculés de la société telle que les plages, les campagnes et les montagnes. Pour Marc Aurèle, cette pratique n’est que vulgarité puisque chacun peut se retrouver dans son âme au plus profond de lui-même. Ainsi, partir dans différents lieux pour y faire ça retraite serait superficiel et inutile, puisqu’au lieu de se retrouver soi-même, les individus se préoccupent de détails futiles tels que l’environnement où ils font leur retraite. Ils se laissent facilement influencer par le monde qui les entoure et ne sont plus « maîtres d'eux-mêmes ». Pour le philosophe, le seul endroit calme où l’Homme ne sera jamais dérangé par des « tracas » (l.4) est « l’âme » (l.4). De plus, l’utilisation du verbe « permis » (l.3) montre l’accessibilité de cette pratique de la retraite dans son âme. L’idée de devoir partir dans un lieu peut retenir les personnes n’en ayant pas les moyens, laissant ainsi cette pratique aux plus aisés. Or, si chaque personne favorisait le plus profond de lui-même comme lieu de retraite, alors chacun aurait la possibilité de la faire. Pour Marc Aurèle, ceux donnant une importance au lieu où ils font leur retraite, font une stupidité. La retraite physique n'est qu'une excuse empêchant l’Homme a réussi à effectuer une vraie retraite philosophique dans le lieu le plus approprié, c’est-à-dire son « âme ». Il voit la retraite dans différents lieux comme une fuite. Les individus favorisent la retraite physique et ainsi fuit la vraie retraite spirituelle, en se donnant l’illusion de se ressourcer sans aller au cœur du problème. Il favorise donc la retraite spirituelle à la retraite physique. « Surtout s’il possède les trésors intérieurs qui lui permettent, dès qu’il s’est penché sur eux de se sentir à l’aise » (l.4-5). Pour comprendre cette partie du texte, il faut tout d’abord se demander : « qu’est-ce que les trésors intérieurs ». Pour cela, il faut rechercher la notion même de la retraite dans son soi-même. Lorsque quelqu’un fait une retraite, il découvre sa souveraineté, il apprend à accueillir ses émotions, il se recherche et se découvre à nouveau, il essaye de trouver sa paix intérieure, il prend conscience de lui-même. Ce sont toutes ses notions qui forment le trésor intérieur et qui, lorsqu’elles sont maitrisées, permettent à l’Homme de se sentir « à l’aise » (l.5). Marc Aurèle le dit lui-même, lorsqu’il parle d « être à l’aise », il désigne l’« ordre parfait » (l.6). Mais qu’est-ce qu’est vraiment l’ordre parfait ? Il nous explique tout d’abord que l’ordre parfait se trouve en se penchant sur les trésors intérieurs (l.5). De plus, la notion « ordre parfait » nous rappelle quelque chose d’harmonieux. Nous
