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DM Candide De Ronsard, Exercices de Français

Voici mon DM sur Personnage principal du conte, Candide est un jeune homme naïf et optimiste, ayant été élevé dans l'idée que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles » par son précepteur, Pangloss. Au fil du récit, Candide est confronté à de nombreuses épreuves et découvre la dure réalité du monde

Typologie: Exercices

2022/2023

Téléchargé le 09/06/2024

edgar-dechamps
edgar-dechamps 🇫🇷

Aperçu partiel du texte

Télécharge DM Candide De Ronsard et plus Exercices au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Publié en 1759, par un grand philosophe nommé Voltaire, Candide est un conte philosophique qui confronte le héros à de nombreuses atrocités. À travers toutes celles-ci, il critique indirectement de nombreux aspects de la société européenne du 18e siècle. Dans le chapitre 23, Candide entreprend de rentrer chez lui afin de retrouver sa bien-aimée Cunégonde. Dans l'extrait étudié, il fait escale à Portsmouth, base navale située sur la côte sud de l'Angleterre, où il assiste alors à l'exécution d'un amiral. Une exécution dont Voltaire cherche à dénoncer l'absurdité. Comment Voltaire, a-t-il rédigé ce chapitre pour créer un sentiment d’indignation chez le lecteur face à l’absurdité de cette exécution ? Dans une première partie, nous verrons comment Voltaire a mis en spectacle l’exécution d’un amiral. Puis dans une seconde partie nous étudierons pourquoi Candide s’est retrouvé impuissant face à cette scène. Voltaire transforme cette scène en un spectacle, grâce à la mise en scène de la mort et la fascination du public. Dans les œuvres de Voltaires, on retrouve toujours une certaine légèreté, comme si tout n’était que banal et insignifiant. On peut observer une hyperbole avec l'expression "une multitude de peuple" à la ligne 12, qui insiste sur la présence de nombreuses personnes durant l’exécution. Tous les regards se rassemblent vers le "tillac" du bateau à la ligne 14. Les acteurs de cette scène sont d’après les lignes 13, 14 et 15 « quatre soldats » et un "gros homme qui était à genoux". Le ton donné par le narrateur et les mots choisit par l'auteur montrent une absence totale de compassion pour ce gros homme. L'attitude de la foule à la ligne 13 : " regardait attentivement", souligne la concentration des passagers. Cela montre que l’auteur nous décrit la scène comme un spectacle. La scène qualifiée de spectacle est ici une exécution, à croire qu'il est normal d'être captivé par un tel acte. Les spectateurs devraient plutôt se révolter ou même se cacher les yeux pour ne pas avoir à observer cette scène. Voltaire cherche ici à dénoncer l'absurdité de la peine de mort. Le terme « tillac », est un mot qui n’est, aujourd’hui, plus utilisé. Cela traduit que la scène se déroule sur le pont supérieur du navire. On peut donc penser une nouvelle fois à un spectacle avec ce « tillac » qui serait la scène. La "cérémonie" à la ligne 19, est relativement brève, comme l'indique la présence du passé simple "tirèrent" ligne 15. On peut observer l’absence de compassion de Voltaire avec les détails nous permettant de savoir que l’homme a reçu 12 balles. C’est un chiffre très important qui montre la violence de l’exécution, d’autant plus qu’une seule balle aurait suffit. De plus, ces balles ont pour destination le crâne de l’amiral, ce qui nous indique encore une fois l’absence totale de compassion. On observe un forme de déshumanisation de cet homme de la part du narrateur qui a pour but de choquer encore plus le lecteur. Voltaire apporte volontairement des détails et des précisions inadaptés vis à vis de la scène, attendant du lecteur qu’il ressente l'indignation naturelle que cette exécution impose. Nous observons la présence d’un paradoxe par rapport à l’exécution de l’amiral entre l'attitude de ces soldats avec le superlatif "le plus paisiblement du monde" lignes 16, et celle de la foule avec l'hyperbole "s'en retourna extrêmement satisfaite" ligne 17. L'auteur cherche à montrer avec ce paradoxe que les passagers du bateau ne sont pas choqués, pour eux c'est une normalité, ce qui est choquant vu que la mort d'un homme ne devrait jamais être banalisé. La seconde expression nous montre une fois de plus cette scène sous l’aspect d’un spectacle où le public est satisfait. Voltaire s'efface par la suite du texte en laissant ses personnages livrés à leurs dialogues sans aucun commentaire afin de provoquer encore plus l'indignation de ses lecteurs. Cela montre que les personnages retournent à leurs vies normales comme si rien ne s’était passé donc comme si rien de tout cela était choquant. Candide, seul, se retrouve impuissant face à cette exécution d’une grande brutalité. À chaque prise de parole de Candide, ce dernier pose de nombreuses questions : "Qu'est-ce donc que tout ceci ? ", ou encore avec l’hyperbole « quel démon exerce partout son empire ? » aux lignes 17 et 18 qui montre que Candide semble choqué. Et on lui répond toujours avec un certain détachement, sans émotion, c’est pour cela qu’il y a une répétition des verbes "répondre" et "dire". On peut voir une certaine ironie. En effet, le condamné à mort "n'a pas fait tuer assez de monde" donc, celui-ci est exécuté car : « Dans ce pays-ci, il est bon de tuer de temps en temps un amiral pour encourager les autres ». Cet extrait laisse penser qu’on est ici dans un autre monde. Ces deux répliques, qui s’accordent, dressent un esprit de compétition. C’est à celui qui tuera le plus. Voltaire souhaite donc ici nous faire réfléchir sur la peine de mort. On observe la présence de l’expression « de temps en temps » qui suggère que tuer un amiral est un acte banal et qui arrive même fréquemment. La présence de l’oxymore "il est bon de tuer" insiste sur la banalité de l’action et sur son absurdité. En revanche, Candide est impuissant, seul face à tous, et semble tolérer cet acte comme si cela était normal. Cela indigne donc les lecteurs comme le souhaite l’auteur. Dans ce texte, Voltaire met en scène une exécution qui rime avec spectacle afin de faire naître l’indignation chez le lecteur. On nous montre l’exécution d’un homme au grade d’amiral, qui n’aurait pas assez tué de monde. Cet extrait nous apparaît comme un spectacle d’une brutalité extrême, à en déduire par le nombre de balles qui vont se loger
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