Télécharge Dm Princesse de Clèves et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Dans une certaine mesure, elle a eu raison de la mettre en garde contre la Cour, les dangers de l'amour, et de lui rappeler le sens du devoir. Elle n'a pas fait le bonheur de sa fille, bien au contraire. - La Cour est un lieu où règnent les faux semblants et les alliances d'intérêt:« Personne n'était tranquille ni indifférent: on songeait à s'élever, à plaire, ou à nuire» - L'ambition des personnes présentent à la Cour la rendent dangereuse, et Mme de Chartres veut préserver sa fille, encore très naive « les intérêts de grandeur et d'élévation » « il y avait une sorte d'agitation sans désordre dans cette cour, qui la rendait très agréable mais aussi très dangereuse pour une jeune personne » l.394 à 400 p31 - C'est grâce à l'éducation reçue par sa mère que Mlle de Chartres a un parti tel que le prince de Clèves « et combien la vertu lui donnait d'éclat et d'élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance » l.236 p23 « et qu'en effet sa fille était un parti considérable » l.441 p32 « comme Mlle de Chartres avait le cœur très noble et très parfait » l.550 p36 - Il n'est pas possible pour une femme au XVIe siècle d'avoir de l'amour pour son époux « qu'elle l'épouserait même avec moins de répugnance qu'un autre, mais qu'elle - On peut remettre en question sa conception du bonheur, puisqu'il s'agit d'un mariage de raison: « elle lui faisait voir par une extrême défiance de soi- même,et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire lebonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée » - La princesse de Clèves ne parvient pas à éprouver de l'amour pour le Prince de Clèves même s'il est un bon parti « il voyait avec beaucoup de peine que les sentiments de mademoiselle de Chartres ne passaient pas ceux de l'estime et de la reconnaissance » l.570 p37 - Forcée de ne pas laisser paraître son amour à cause de sa vertu, Mlle de Chartres se place dans des situations embarrassantes, et se retrouve obligée de mentir « elle se mit au lit et feignit de se trouver mal : en sorte que, quand monsieur de Clèves revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie » l.1038 p98 - Elle ne peut se confier à personne et souffre en silence « elle passa la nuit sans faire autre chose que s'affliger » l.1041 p37 « et ce mal qu'elle trouvait si insupportable était la jalousie et toutes les horreurs dont elle peut être
