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entrepneriat texte of, Examens de Entrepôt de données

si pie vru l amoru de quoi etre en toir

Typologie: Examens

2020/2021

Téléchargé le 16/06/2021

hamdi-jedidi
hamdi-jedidi 🇫🇷

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Télécharge entrepneriat texte of et plus Examens au format PDF de Entrepôt de données sur Docsity uniquement! 1 Fayçal Boukamcha Plan du cours Objectifs du cours................................................................................................................4 Introduction générale...........................................................................................................4 Chapitre I : L’importance de la culture entrepreneuriale………….............5 I. Définitions et importance de la culture entrepreneuriale…………….....…........5 II. Définitions et importance de l’entrepreneuriat……………………………....…6 III. Les formes de l’entrepreneuriat………………………………………...............7 1. Création d’une nouvelle entreprise…………………………………............…8 2. Création d’une entreprise par essaimage……………………………...........…8 3. Création d’une entreprise par franchise…………………………….............…8 4. Reprise, cession et transmission d’entreprises………………………….......…8 5. Entrepreneuriat organisationnel ou Intrapreneuriat……………………...…....8 6. Entrepreneuriat coopératif ou collectif…………………………………......…8 Chapitre II : Créer une entreprise ou une activité…………………...............9 I. Les étapes de la création d’entreprise………………………………………...........9 1. Evaluation de l’opportunité de création d’entreprise………………………...…....9 2. Conception et formulation du projet de création………………………………...12 3. Montage juridique et financement du projet………………………………….......12 4. Lancement des activités……………………………………..................................13 II. Les causes de défaillance des jeunes entreprises en création…………………...13 2 Fayçal Boukamcha 1. Les causes principales d’avortement des projets de création d’entreprise……..…...14 2. Les causes principales de défaillance des entreprises nouvellement créées………....14 III. Les clés de succès d’un projet de création d’entreprise……………………….…15 1. Une proximité entre le profile du créateur et l’entreprise créée……………..............16 2. Une localisation proche……………………………………….................…….......…16 3. L’expérience du métier et du management…………………………….........….........16 4. L’accompagnement………………………………………………….....……….........17 Chapitre III : Etude de faisabilité commerciale d’un projet……………..18 I. Etude de la clientèle…………………………………………………….......…..18 II. Etude de la concurrence……………………………………………...........…...19 III. Les actions à prendre………………………………………………….......…....20 1- Décisions produit / service……………………………………………….....20 2- Décisions relatives à la communication………………………………….....20 3- Décisions relatives à la force de vente……………………………………....21 4- Décisions relatives à la distribution…………………………………........…21 5- Décisions relatives au prix……………………………………......................21 Chapitre IV: Etude de faisabilité technique d’un projet………………......22 I. Définition des produits ou services……………………………………..........…22 II. Le choix du processus de production………………………………….........…22 1. Description du processus de production…………………………........…….…23 2. La capacité et le niveau de production………………………………........……23 3. Les besoins en moyens de production…………………………………….....…23 5 Fayçal Boukamcha Chapitre I : L’importance de la culture entrepreneuriale Dans une économie de plus en plus caractérisés par des problèmes de chômage, de faible PIB, de faible production et de valeur ajoutée, la création des entreprises s'avère la stratégie la plus pertinente pour booster la croissance économique et résoudre les problèmes sociaux. Pour cette raison, il semble intéressant de sensibiliser les jeunes, diplômés ou non diplômés, à l'importance de l'entrepreneuriat et développer une forte culture entrepreneuriale. I. Définitions et importance de la culture entrepreneuriale La culture entrepreneuriale serait en effet constituée de qualités et d’attitudes exprimant la volonté d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme. Elle se veut être comme une culture du projet, une culture toute particulière puisqu’elle vise à produire de la nouveauté et du changement. Elle se veut aussi être une culture de création et de construction. La culture entrepreneuriale ne doit plus être considérée uniquement comme un moyen de créer de nouvelles entreprises, mais plutôt comme une attitude générale qui constitue un atout précieux dans la vie quotidienne et professionnelle de tout citoyen, compte tenu de la portée des caractéristiques qui la définissent. Dans « La culture entrepreneuriale, un antidote contre la pauvreté », Fortin propose que la création de richesse passe par le développement d’une culture entrepreneuriale qui est préférablement endogène en priorisant le développement de 6 Fayçal Boukamcha valeurs comme l’autonomie, la responsabilisation, la créativité et la solidarité. L’esprit entrepreneurial consiste essentiellement en une volonté d’agir pour créer du changement, de la nouveauté, pour fixer des buts et réaliser des projets. II. Définitions et importance de l’entrepreneuriat L’entrepreneuriat est présenté comme étant le processus d’identification, d’exploration et d’exploitation d’une opportunité en vue de la création d’une activité. C’est la création d'une dynamique : l'entrepreneur agit, structure et met en scène son environnement à des fins socio-économiques (Verstraete, 2001). Ainsi, l’entrepreneuriat est une façon de penser qui souligne les opportunités plus que les menaces d’un projet. Dans ce sens, plusieurs chercheurs préconisent que pour développer la perception des opportunités d’affaire et de l’intention entrepreneuriale, les organisations concernées doivent promouvoir l’esprit d’entreprendre chez les jeunes. A partir de ce constat, le développement de l’entrepreneuriat demeure une exigence économique pouvant résoudre de multiples problèmes dans les pays développés et aussi en voie de développement. Par ailleurs, l’entrepreneuriat est souvent conçu comme un processus d’apprentissage qui requiert évidemment une théorie d’apprentissage (Bygrave, 2001). Ce postulat suppose que l’entrepreneuriat est un processus d’apprentissage dynamique où les individus acquièrent de façon permanente des compétences et des connaissances pour réussir leur processus entrepreneurial (Cope, 2005). Dans ce sens, le développement de 7 Fayçal Boukamcha l’esprit entrepreneurial est, désormais, dépendant du processus d’apprentissage et des programmes de formation entrepreneuriale envisagés particulièrement. L’entrepreneuriat est devenu un phénomène nécessaire dans un monde en mutation profonde. Dans ce nouveau siècle, nous assistons à l’émergence d’une société plus entrepreneuriale. Notre contexte tend vers des configurations organisationnelles réduites et flexibles dues à un pression des marchés de plus en plus forte (concurrence plus acharnée, personnalisation de plus en plus marquée de l’offre…); une individualisation des produits ; une accélération du progrès scientifique et technique (explosion du savoir scientifique et technologique applicable aux activités humaines); une internationalisation croissante des activités et mondialisation ; actionnaires plus nombreux et mieux organisés. Nous assistons à une mutation dans le contexte d’affaires et des entreprises. En effet, les entreprises cherchent de plus en plus à se recentrer (sur les métiers et les compétences de base) et à externaliser III. Les formes de l’entrepreneuriat L’entrepreneuriat prend plusieurs formes à savoir essentiellement : 1. Création d’une nouvelle entreprise – Traditionnelle ou (activité connue, projet répétitif) – Technologique et Innovante : Technopreneuriat ou création d’entreprise technologique ; cyberentrepreneuriat ou création d’entreprise d’internet et de e-commerce ; Ecopreneuriat ou la création d’entreprises vertes (développement durable, responsabilité sociale). 10 Fayçal Boukamcha Transformer une idée en opportunité de création réaliste nécessite de définir l’idée initiale le plus précisément possible ; Que veut – on vendre ? A qui veut – on vendre ? Quelle valeur cela peut – il apporter ? Telle sont les premières questions qu’il convient d’étudier en priorité. Pour y répondre, il va falloir rechercher des informations, recueillir l’avis et le conseil d’experts et de spécialités, tester l’idée auprès des personnes extérieures et analyser les contraintes inhérentes au projet. A ce stade, il est impératif de donner des ordres de grandeur : chiffre d’affaires vise, effectifs, type et niveau de compétences, moyens et capitaux nécessaires. Si des incompatibilités apparaissent au cours de ce travail, entre les exigences du projet et les possibilités du créateur, mieux vaut modifier le projet ou le différer. L’analyse de situation et l’approche globale constituent des outils très efficaces pour réaliser ce travail d’évaluation. Dans certains cas et notamment pour des projets innovants, l’évaluation de l’opportunité passe par des phases de recherche et développement, de prototypage, d’essais et d’expérimentations destinées à vérifier la faisabilité du concept. Pour minimiser les risques, le futur créateur doit analyser soigneusement le secteur d’activité dans lequel il veut s’engager et évaluer sérieusement l’opportunité, en se posant les questions suivantes : l’idée est-elle une opportunité ? Existe-t-il un marché solvable pour cette idée ? Quels sont les facteurs clés de réussite sur ce marché ? Quels sont vos atouts et vos faiblesses sur ces facteurs ? Pouvez-vous réduire les faiblesses et profiter au maximum de ces atouts ? Comment ? Si la réponse à ces questions est positive, alors le 11 Fayçal Boukamcha futur créateur doit avancer dans l’étude des différentes composantes du projet et élaborer un plan d’affaires. Les idées de projet peuvent émaner de plusieurs sources telles que: – Les raisons d’insatisfaction des consommateurs – Les produits et les services offerts par les sociétés existantes – Les intervenants dans les différents réseaux de distribution (grossistes, détaillants, agents indépendants et représentants) etc. – L’évolution de la technologie – La consultation d’organismes publics d’incitation aux investissements – La consultation du code d’incitation aux investissements Le parcours du créateur d’entreprise suit une progression en étapes présentées dans la figure n°1. Le créateur Idée-opportunité Adéquation Entrepreneur-Idée Stratégie personnelle de l’entrepreneur Stratégie d’entreprise Plan d’affaire Financement 12 Fayçal Boukamcha 2. Conception et formulation du projet de création Apres avoir identifie l’opportunité et défini les grandes lignes du projet, il faut tout mettre en œuvre pour faire de l’opportunité une activité économiquement rentable. Le projet doit se déplacer vers la position de réalisable. A ce stade, différentes études doivent être conduites : l’étude de marché, l’étude industrielle, l’étude financière et l’étude juridique. Toutes ces études permettent de répondre aux nombreuses questions qui se posent et d’apporter de la matière à l’élaboration de l’offre, de la stratégie et du plan d’affaire ou business plan. Ces études permettent aussi de positionner le projet, de le dimensionner et de formaliser une stratégie pertinente. 3. Montage juridique et financement du projet Réalisation Démarrage 15 Fayçal Boukamcha commercialiser ou de réunir les moyens techniques et financiers nécessaires. Dans tous ces cas, l’abandon est provoque par la lassitude et le découragement. 2. Les causes principales de défaillance des entreprises nouvellement créées Nous pouvons ranger les différences causes dans des familles liées au marche, a la stratégie, aux moyens financier et a l’entrepreneur. Celles qui apparaissent, peut-être, les plus déterminantes viennent d’une mauvaise connaissance ou appréciation du marche et de l’inexpérience de l’entrepreneur. Dans la première catégorie, apparaissent des causes comme : - La compétitivité du produit propose est médiocre ou mauvaise ; - Le potentiel du marche a été surestime ; - Le marche n’existe pas ou est plus long a démarrer que prévu ; - Le délai de pénétration des nouveaux produits sur le marche a mal été évalué ; - La difficulté d’accès aux circuits de distribution ; - Le choix erroné dans les canaux ou les méthodes de distribution. On peut citer, dans la deuxième catégorie, des causes comme : - L’absence d’efforts commerciaux ; - Un mauvais positionnement marketing ou une mauvaise politique de communication ; - L’insuffisance des fonds propres ; 16 Fayçal Boukamcha - Des charges d’exploitation mal contrôlées et trop importantes - Un manque d’aptitude ou de compétences du nouveau dirigeant dans une ou plusieurs des fonctions clés. III. Les clés de succès d’un projet de création d’entreprise Les nombreuses études réalisées dans le champ de la création d’entreprise ont montre l’importance de quelques facteurs qui prédisent le succès futur de l’entreprise. 1. Une proximité entre le profile du créateur et l’entreprise créée L’idée est la bonne adéquation entre l’individu et son projet. Trouver le projet qui convient à son profil et à ses capacités d’évolution, à court terme, est certainement une bonne façon d’appréhender une situation de création d’entreprise. Plutôt que de considérer que même si on n’a pas aujourd’hui le profil pour exploiter l’opportunité intéressante que l’on vient de découvrir, on arrivera bien a se mettre au bon niveau et puis, de toute façon, l’opportunité est tellement enthousiasmante. 2. Une localisation proche Ne pas s’éloigner de ses bases et ne pas se couper de ses réseaux de proximité sont des décisions sages et payantes dans une création d’entreprise. L’importance des réseaux de proximité et des réseaux personnels est largement démontrée. Vouloir changer de région 17 Fayçal Boukamcha ou de pays, simplement pour pouvoir bénéficier d’avantages administratifs, financiers et fiscaux est une décision qu’il faut particulièrement étudier, au risque de découvrir, très vite, que les inconvénients durables sont très nettement supérieures aux avantages ponctuels. 3. L’expérience du métier et du management Avoir une expérience professionnelle, dans un métier, est un atout essentiel pour réussir son propre projet de création. L’expérience permet d’obtenir plus facilement la confiance des partenaires indispensables (clients, fournisseurs, banquiers…), car on a déjà fait ses preuves. La connaissance du métier permet d’avancer plus vite et plus surement. L’idéal c’est de faire ses erreurs chez les autres et d’en tirer un enseignement pour ne pas les refaire chez soi. 4. L’accompagnement Etre accompagné est également un facteur clé de succès. La création d’entreprise, surtout si elle est technologique et innovante, est a ce point complexe qu’elle nécessite un accompagnement spécifique. Etre entoure de professionnels, pouvoir bénéficier de leurs conseils et de leurs aides et se former au contact de spécialistes de la création d’entreprise sont autant de conditions qui permettant au créateur de bien se préparer et de lancer son projet sous les meilleures auspices. 20 Fayçal Boukamcha Ainsi, il est fondamental de déterminer le chiffre d’affaire potentiel. Il faut alors : - Déterminer le nombre de client par segment - Déterminer la quantité d’achat de la catégorie de produit par type de client - Déterminer des hypothèses de prix par produit et client II. Etude de la concurrence : Cela revient à: - Analyser la situation concurrentielle (duopole, oligopole, concurrence …) - Analyser le comportement actuel des concurrents ainsi que leurs forces et faiblesses au niveau des produits et services offerts, de la communication et vente, de la distribution et des prix. III. Les actions à prendre Il s’agit de prendre de décisions opérationnelles portant sur : - Les produits et les services à vendre - Les actions de communication et de vente - Les réseaux de distribution et points de vente - Les prix à appliquer 1- Décisions produit / service - Caractéristiques des produits et services (voir Etape II) 21 Fayçal Boukamcha * Caractéristiques intrinsèques liées à la composition (matières …) * Caractéristiques extrinsèques (forme, couleur …) - Gamme des produits et services Il s’agit de décider le nombre de lignes par produit/service (largeur) et du nombre de modèles par ligne (profondeur). Une ligne de téléviseurs peut comporter une multitude de modèles (ligne profonde). La diversification des produits et modèles limite le risque commercial. 2- Décisions relatives à la communication Il s’agit de prendre un certain nombre de décisions portant notamment sur le : - Choix des types d’actions: Actions de publicité, Actions de relations publiques, Actions de promotion, Actions de Marketing direct - Choix des médias et supports : Tv, Radio, Presse écrite, Affichage, dépliants, Internet - Fixation du budget de communication 3- Décisions relatives à la force de vente Celles-ci sont relatives : - Organisation de la force de vente (le personnel, leurs responsabilités, tâches…) - Fixation des territoires de vente (exp: Nord, centre, sud) - Fixation du nombre de vendeurs par territoire de vente - Fixation des quotas (objectifs de vente en dinar et en volume par produit et par territoire) - Fixation des moyens de vente (budget de vente, moyens matériels…) 22 Fayçal Boukamcha 4- Décisions relatives à la distribution - Choix des circuits et canaux et de la stratégie de distribution Il s’agit de choisir entre un circuit long, moyen ou court ? La longueur du circuit est déterminée par le nombre de niveaux d’intermédiaires qui s’interposent entre le producteur et le client final. Ceci dépend de la nature du produit de la clientèle visée et de la stratégie de distribution à adopter. Il faut également décider le niveau de coopération avec les intermédiaires (Modalités de distribution physique, Modalités et Mode de paiement, Quantités d’achat, Service, Promotions, rabais, …) 5- Décisions relatives au prix Il s’agit de fixer les prix par produit / service, par type de client et par type de distributeur. On distingue différents types de prix, à savoir : - Le prix de pénétration : prix bas ; - Le prix d’écrémage : prix élevé qui justifie la qualité supérieure ; - Le prix d’alignement sur la concurrence : prix du marché. Chapitre IV : Etude de faisabilité technique d’un projet Cette phase a pour objectif la clarification d’un ensemble d’interrogations d’ordre technique telles que : En quoi consiste votre produit ? Comment produire ? Quels sont les moyens nécessaires pour réaliser un produit compétitif (qualité, prix de revient) ? (Avec quoi produire ? Avec qui produire ? A quel prix produire (coût) ?) I. Définition des produits ou services Il s’agit de dresser une liste des produits et services à produire et à commercialiser. 25 Fayçal Boukamcha chaque type de poste. Formations techniques ou administratives requises soit de l’équipe de direction ou des employés. Les besoins en formation et assistance : Spécifier pour chaque catégorie de personnel la disponibilité sur le marché de travail et les besoins en formation. Si les qualifications requises ne sont pas facilement disponibles sur le marché, indiquer comment allez-vous procéder pour les acquérir Essayez d’évaluer les besoins de formation de votre équipe de direction et de gestion en particulier pour le personnel technique : cadres et maîtrise. Chapitre V : Etude de faisabilité financière d’un projet Un créateur est un fonceur, c’est exact. Mais, il doit aussi être un bon gestionnaire c’est-à dire avoir une bonne perception des chiffres et des équilibres de sa société. Avant de 26 Fayçal Boukamcha demander des prêts ou des prises de participations, il doit s’interroger sur la structure de son exploitation. Elle est traduite par le schéma d’investissement et de financement, le plan de financement, le compte de résultat et le bilan. Il est recommandé de suivre les étapes suivantes : – L’élaboration du plan de financement initial qui permettra de déterminer les capitaux nécessaires pour lancer le projet. Il permet, en outre, d’évaluer les besoins durables de financement ainsi que les ressources financières durables ; – L’établissement du compte de résultat prévisionnel permettant de juger si l’activité prévisionnelle de l’entreprise sera en mesure de dégager des recettes suffisantes pour couvrir la totalité des charges (moyens humains, matériels et financiers) ; – L’établissement du plan de trésorerie sur 12 à 18 mois susceptible de mettre en évidence, mois par mois, l’équilibre ou le déséquilibre entre encaissements et décaissements ; – L’élaboration du plan de financement sur 3 ans capable d’apprécier la solidité financière prévue de l’entreprise sur les premières années d’exercice. Cette démarche doit conduire à la construction d’un projet cohérent et viable puisque chacune des options prises trouve sa traduction financière et sa répercussion sur les équilibres financiers. Si le déséquilibre est trop important, le projet doit être remanié et sa structure financière adaptée en conséquence. I. Le plan de financement initial 27 Fayçal Boukamcha Le plan de financement initial se présente sous la forme d’un tableau comprenant deux parties : – Dans la partie gauche, les besoins de financement durables qu’engendre le projet : Les investissements à effectuer sont les frais d’établissement (frais de constitution, frais d’étude et de recherche et frais de licence, brevets et marques…) ; terrains et aménagement ; bâtiments ; équipements et matériels de production ; matériels de manutention et de stockage ; équipements de mesure et d’entretien ; matériel de transport ; frais d’approche ; frais d’essai et de démarrage ; fonds de roulement ; – Dans la partie droite, le montant des ressources financières durables qu’il faut apporter à l’entreprise pour financer tous ses besoins de même nature : Les financements à apporter sont les capitaux propres (apports nets des associés ou partenaires) ; les subventions les crédits à moyen et à long terme ; les crédits à court terme. - Les valeurs immobilisées doivent être financées par des capitaux permanents, - Les besoins en fonds de roulement doivent être financés par les capitaux permanents, - Seules les variations du besoin en fonds de roulement seraient financées par les crédits à court terme. II. Compte de résultat prévisionnel Lorsqu’on établit un compte de résultat prévisionnel, on commence par calculer le chiffre d’affaires mensuel (déterminé par le plan commercial). Ensuite, on établit des projections de toutes les charges d’exploitation pour chaque mois de la première année. Il s’agit d’un 30 Fayçal Boukamcha La structure juridique correspond au cadre légal dans lequel vous allez exercer votre activités et qui aura un impact sur votre statut patrimonial, social et fiscal. Ce choix doit donc être étudié minutieusement avec, si possible, l’aide d’un conseil spécialisé. I. Le choix de la structure juridique Le choix de la forme juridique de l’entreprise dépend de: - La nature de l’activité - La volonté de s’associer - L’organisation patrimoniale - L’engagement financier - La crédibilité vis-à-vis des partenaires (banquiers, clients, fournisseurs...) Quelle que soit l’activité que vous allez exercer (Artisanat, Agriculture, Profession libérale, Industrie, Commerce), il faut choisir entre: - L’ Entrepreneur Individuel - La Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (SURL) - La Société à Responsabilité Limitée (SARL) - La Société Anonyme (SA) II. Les formalités de constitution: 1. Entreprise individuelle - Attestation de dépôt de declaration - Déclaration d’ouverture - Immatriculation au R.C.S - Numéro du code en douane 31 Fayçal Boukamcha 2. SURL ou SARL - Attestation de dépôt de declaration - Enregistrement des statuts - Déclaration d’ouverture - Dépôts des statuts et immatriculation au RCS. - Publication Au JORT - Numéro du code en Douane 3. Société Anonyme - Attestation de dépôt de déclaration - Dépôt provisoire du projet des statuts - Déclaration de souscription et de versement - Enregistrement des P.V… de l’assemblée générale constitutive et du premier conseil d’administration - Déclaration d’ouverture - Dépôts définitifs du dossier et immatriculation au RCS. - Publication Au JORT - Numéro du code en Douane III. Sécurité sociale 32 Fayçal Boukamcha Le régime de la sécurité sociale qui régit le secteur privé est prévu par la loi n°60-30 du 14 décembre 1960. Il est administré par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Il est obligatoire. Sont assujettis à ce régime, les personnes suivantes : – les salariés et les personnes qui leur sont assimilées par le code du travail. Est salarié tout individu lié à un employeur physique ou moral par un contrat de travail écrit ou verbal. – les employeurs : il est à noter que les présidents directeurs généraux des sociétés anonymes et les gérants des SARL qui ont la signature sociale ne sont pas des salariés, mais des mandataires. Ces personnes physiques dirigeant des personnes morales sont tenues responsables par la loi de l’accomplissement des obligations visà-vis de la CNSS. – les travailleurs indépendants. 1- Régime social (40 ou 48 heures) et salaire minimum SMIG : Salaire Minium Interprofessionnel Garanti : – Régime de 48 heures : 180,752 D (SB) + 30,368D (ICP) – Régime de 40 heures : 159,800 D (SB) + 30 D (ICP) (Décret n°2004-1803 du 02 août 2004). SMAG : Salaire Minium Agricole Garanti : fixé à 6,709 dinars par journée de travail effectif pour les travailleurs des deux sexes âgés de 18 ans au moins. (Décret n°2004 1804 du 2 août 2004).
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