Télécharge étude linéaire zone apollinaire et plus Résumés au format PDF de Français sur Docsity uniquement! « Zone » : titre surprenant ; plusieurs sens : - urbanisme moderne (« ceinture » ; terrains vagues) ; - lieu marginal. Vers 1 à 3 : double apostrophe du poète qui exprime sa lassitude du monde ancien. A qui s’adresse-t-il ? Lui-même ? Au lecteur ? Refus de la tradition (« tu en as assez »), refus exprimé doublement aux vers 1 et 3. Vers 1 : alexandrin ; vers 3 : 17 syllabes. Vers 2 : modernité, avec l’évocation du matin (renouveau) et l’apostrophe à la Tour Eiffel personnifiée ici en bergère (nouvelle muse qui rassemble) ; « bêle » = belle ? Moutons sont devenus par métaphore des ponts. Tour Eiffel : rassemble les axes de Paris. Poème bucolique moderne. Vers 4-14 : Un tercet : nouveau thème traditionnel : la religion (poésie lyrique, épique). Lexique religieux : « religion, Christianisme, pape, église, confesser »). Thème assez développé chez Apollinaire. Mais Apollinaire le renouvelle : avec la modernité (« automobiles, hangars »). Religion devient « toute neuve » ;Comparaison entre la religion (terme répété) et les « hangars de Port-Aviation » ; Familiarité entre éléments religieux et poète : : tutoiement du Christianisme. Vers 9 : le poète s’adresse à lui-même : sujet qui se dédouble : il se sent vu, observé, par des « fenêtres » personnifiées (miroir?), tout en se repliant dans un désir de spiritualité (« entrer dans une église, se confesser »). ; peurs (« honte ») ; Ensuite, sans transition, passage vers la description d’activités banales, du quotidien ; Vers plus longs, des accumulations hyperboliques (« plein de, mille ») : animation de la ville. « Affiches » personnifiées, l’ouïe (« qui chantent »), et lexique littéraire (« poésie, prose, aventures policières ») relié aux supports écrits modernes (« affiches, prospectus, catalogues, journaux ») ; transformation de ces écrits modernes en littérature. Aux vers 4 à 14, le lecteur a cette impression de composition cubiste, par fragments, par associations, de ce poème. Vers libres, absence de ponctuation, aucune transition. Vers 15-24 : Changement de temps (présent-passé), verbe « voir » : poète rapporte une anecdote personnelle : observation d’une rue parisienne au « matin ». D’abord décrite de manière simple (« soleil, jolie rue »), la rue va être reliée à la modernité (« neuve »),