Explication linéaire, Notes de Français

Télécharge Explication linéaire et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Explication linéaire numéro 8. Introduction : Armature et metteur en scène né en 1963. Joël Pommerat se décrit comme un écrivain de spectacle parce que son écriture théâtrale est associé à l’expérience collective de la scène avec sa compagnie dénommé Louis brouillard, il est l’auteur de plusieurs réécriture théâtrale Lecomte dont Cendrillon publié en 2011. désigner comme la très jeune fille, la jeune Sandra s’oblige à penser constamment à sa mère en croyant qu’elle le fera peut-être revenir. Ainsi elle a en fait mal compris les dernières paroles de sa mère. Elle subit les humiliations de la nouvelle femme de son père, jusqu’à ce qu’elle rencontre, une fille, qu’il incite à changer sa manière de penser de vivre inviter un bal et rencontre un jeune prince, qui lui aussi a perdu sa mère, lorsqu’il était enfant, mais le roi lui a caché la mort de sa mère, en lui faisant croire qu’elle ne pouvait rentrer à cause des grèves des transports Dans ce dialogue proche du dénouement, Sandra a révélé au prince la vérité sur la mort de sa mère Problématique : comment l’art du dialogue à la fois comique et pathétique, permet la jeune fille de révéler la vérité au prince et de faire le deuil de sa propre mère ? Trois mouvements • Ligne un à 11 un questionnement magnétique par lequel Sandra essaye d’éveiller les doutes du prince • Ligne 12 à 24, la révélation douloureuse de la vérité • Ligne 25 28. Une relation en miroir entre les deux personnages Première partie • la maïeutique, d’origine grecque, désigne au sens propre le travail d’accouchement des sage-femme. au sens figuré désigne l’art du dialogue, pratiquée par Socrate, (l’art de faire accoucher les esprit). Cet art consistait à poser des questions naïve ironique, pour permettre aux interlocuteurs de prendre conscience des incohérences dans leur façon de penser. • C’est exactement que Sandra mène le dialogue avec le prince, pour lui faire prendre conscience de lui-même, de la vraisemblance de l’histoire qu’on lui a raconté au sujet de l’absence de sa mère • Elle le fait au moyen d’une litote « c’est un peu long les grèves qui durent 10 ans » et du comique de l’absurde. • La référence aux grèves de transport souligne la réécriture burlesque du compte traditionnel. • Ironie dramatique : Sandra est le public savent que la mère du prince est morte alors que lui ne le sait pas. Crée en effet comique et pathétique • Sandra cherche être plus persuasive en utilisant une interro négative « tu ne trouves pas qu’il y a comme un problème » Elle cherche à pousser son interlocuteur dans ses retranchements, sans le brusquer • Le parallélisme dans les répliques de Sandra « tu ne trouve pas » « tu ne penses pas des fois » et les répétitions dans les répliques du prince « je ne vois pas ce que tu veux dire », permet de montrer la progression du questionnement maïeutique opérée par Sandra et l’obstination du prince. • Tu ne penses pas des fois qu’on en train de te raconter des histoires avec cette histoire ici là question joue sur le double sens du mot histoire : histoires désigne mensonges alors qu’histoire désigne le récit • Prince enfermé dans son déni de la réalité, qui est résumé par « je sais bien, mais quand même » Et par la réplique de Sandra, je crois que des fois dans la vie, on se raconte des histoires dans sa tête, on sait très bien que ce sont des histoires, mais on se les raconte quand même » . On permet la généralisation dans lequel Sandra s’applique elle-même puisqu’elle a longtemps nié la mort de sa mère en se racontant des histoires. Sandra joue le rôle de l’adulte qui tente de faire grandir le prince en le sortant des illusions. • Antithèse entre je crois de Sandra, et je ne crois pas du prince souligne la différence de maturité ( lucidité vs déni). • Sandra attend toujours de lui faire ouvrir les yeux à l’aide d’une subordonnée de cause, « puisque tu te racontes que ». Cependant dans la réponse du prince, la répétition des verbes dire et