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Explication linéaire des Fausses Confidences : scène 8 de l'acte 3, Examens de Français

Explication linéaire de la scène 8 de l'acte 3 des Fausses Confidences de Marivaux

Typologie: Examens

2021/2022

En vente à partir de 12/04/2023

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Chloe-valentina 🇫🇷

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Télécharge Explication linéaire des Fausses Confidences : scène 8 de l'acte 3 et plus Examens au format PDF de Français sur Docsity uniquement! EXPLICATION LINÉAIRE Fausses Confidences (scène 8 de l'acte III) : Marivaux Introduction : Contexte : Le XVIIIe siècle est un siècle de contrastes : les progrès économiques et le rayonnement culturel de la France en Europe n'altèrent pas le sentiment de violentes inégalités sociales qui, alimenté par les idées nouvelles de la philosophie des Lumières, va s'exprimer dans la Révolution de 1789. Auteur : Marivaux fut journaliste, romancier, mais surtout auteur dramatique du 18e siècle. Amoureux du théâtre et de la vérité, il observait le monde en pleine évolution. Ses comédies, écrites sur un ton nouveau (« marivaudage »), montrent comment tomber amoureux par les ressources du langage et de la conversation. Il porte également dans ses pièces une réflexion sur les préjugés et la hiérarchie sociale. Œuvre : Les fausses confidences, pièce écrite pour les comédiens italiens mêle comédie d’intrigue, de moeurs et psychologique, Marivaux peint la surprise de l’amour et ses obstacles. Cette comédie en trois actes décrit les Hommes, avec leurs doutes, leurs hésitations, leurs défauts. Dans cet pièce est mis en scène Dorante, un jeune homme ruiné et amoureux d’Araminte, une riche veuve bourgeoise. Par sa ruse, le valet Dubois mettra au point des stratagèmes pour qu’ils se marient. Passage : C’est la dernière étape de la machination de Dubois. Tout est structuré autour de la lettre, pour le stratagème amoureux. Dubois a convaincu Marton de subtiliser la lettre de Dorante, dont le contenu et le destinataire sont faux. Marton dans cette scène révèle publiquement son existence, pensant qu’elle servira à faire renvoyer définitivement Dorante. Cette scène rend donc public les sentiments de Dorante et oblige donc Araminthe à agir, soit elle est obliger d’avouer qu’elle l’aime puis l’épouse soit elle le renvoie. LECTURE DU TEXTE Problématique : Ainsi, nous nous demanderons comment la lecture publique d’une lettre où Dorante révèle son amour pour Araminte provoque-t-elle l’opposition des personnages ? Annonce du plan : Nous analyserons dans un premier temps la lecture du comte de la lettre, dans laqu’elle Dorante révèle son amour pour Araminte (l 1-30). Puis, nous détaillerons la réaction des personnages à la fin de la lecture (l 31-46). Développement I - La lecture du comte de la lettre, dans laqu’elle Dorante révèle son amour pour Araminte (l 1-30) ● Marton ouvre la scène en annonçant à Araminte que Dorante a déjà organisé son départ : “Voilà une letre de recommandation pour lui, et c’est M. Dorante qui l’a écrite.” → Marton a eu le temps de lire la lettre + elle a la certitude que Dorante sera renvoyé ● La lettre surprendra les personnages autant que les spectateurs= elle sera une lettre de confession amicale où Dorante parle de son amour pour Araminte ● l’exclamation interrogative : “Comment ?” (d’Araminte) → révèle son attachement pour Dorante, la pièce repose sur de nombreux rebondissements et effets de surprise + elle se sent interloqué par la liberté de ton et de parole employé par Marton ● Marton focalise la scène autour de la lecture de cette lettre, ne laissant aucun échappatoire à sa maîtresse, comme y invite l’ordre : “Un instant, madame” + la didascalie : “donnant la lettre au Comte” ● Le fait que le Comte lise = ridicule →les gens haut placé on l’habitude de faire lire leur lettre à des domestiques, ici le comte est l’interprète des paroles par lesquelles Dorante exprime son amour ● 1er surprise = la lettre que le comte “lit haut” n’est pas une lettre de recommandation officielle, mais une lettre de confession amicale comme l’indique le ton chaleureux → avec adj possesif “mon cher ami” ● hyperbole + future de l’indicatif : “la malheureuse passion que j’ai prise pour elle, et dont je ne guérirai hamais” → affirme un amour inébranlable + inscriven cette lettre dans le registre élégiaque et tragique ● Mais la lecture est interrompue par l’exclamation et l’interrogation ironiques de Mme Argante : “De la passion ! Entendez-vous, ma fille” → elle considère l’amour de Dorante pour Araminte comme irrespectueuse des normes sociales ● la lettre révèle que Dorante sait peindre, Mme Argante ironise de nouveau : “C’est-à-dire que le personnage sait peindre” → le verbe “savoir” = Mme veut dire que Dorante maîtrise un art, les beaux-arts se réduisant à ses yeux, à des procédés au service de la production du Beau, est associé à l’artisanat. Pour elle Dorante ne mérite pas d’être considéré socialement ● Dans cette lettre , Dorante annoce son renvoi : “avec le chagrin d’être renvoyé et de perdre le plaisir de voir tous les jours celle que j’adore” hyperbole pour parler de son amour → la lettre de Dorante s’inscrit dans la tradition de l’amour courtois = l’homme de rang inférieur vénère une femme innaccessible ● Mme Argante réagit par d’ironiques répétitions : “Que j’adore ! ah ! que j’adore !” → ses interventions sont sans cesse plus expressives, comme le montre les exclamations et l’interjection : “ah !” → accentue son mépris pour le bourgeois désargenté ● Elle va jusqu’à moquer la souffrance amoureuse qu’éprouve Dorante : “Je crois qu’il n’a pas mal deviné celui-là, ma fille” → ”celui-là” = met à distance Dorante + adjectif possesif : “ma fille” = souligne l’emprise de Mme Argante sur sa fille ● Il estime trop Araminte pour penser qu’elle puisse s’abaisser à mêler les considérations d’argent et d’amour, comme le suggère le conditionnel : “dont je n’oserais la croire capable” ● Dorante écrit qu’Araminte ne l’aime pas + se console dans “l’estime de tant d’honnêtes gens” → signifie que Dorante est estimé par de nombreuses personnes socialement privilégiées ● Cette remarque suscite l’agacement et l’incompréhension de Mme Argante : “Et en vertu de quoi l’estiment-ils tant” → comme si seuls le rang social + l’argent pouvaient suciter l’estime ● Dorante, en concluant, annonce qu’il fuit sa déception amoureuse, la comédie appelle de nouveau la réaction ironique + moqueuse de Mme Argante : “Bon voyage au galant” → antiphrase
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