Télécharge explication linéaire l'albatros, les fleurs du mal, Baudelaire. et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! L’albatros Baudelaire a eu l’idée d’écrire ce poème lors de son voyage à l’île de la Réunion en 1841. l’albatros est le 2ème poème de l’œuvre les fleurs du mal. L’auteur évoque la double nature du poète à travers l’albatros, il va en faire le symbole du poète. Nous allons donc voir comment Baudelaire évoque la double nature du poète a travers la figure de l’albatros. Pour cela dans un premier temps on verra la description de l’oiseau dans les airs avec la première strophe. Ensuite la description de l’oiseau à terre avec les strophes 2 et 3. Enfin, nous verrons la description du poète à travers celle de l’albatros avec la strophe 4. Tout d’abord nous allons voir dans la première strophe la description de l’albatros dans le ciel. Le premier vers « souvent pour s’amuser les hommes d’équipage » introduit une scène d’habitude grâce a l’adverbe de fréquence « souvent » Et il y a une notion de divertissement avec le CC de but « pour s’amuser » : donc l’action qui suit est joyeuse et répétitive. La périphrase « les hommes d’équipage » est le sujet : ce sont eux qui s’amusent et qui recherchent le divertissement. De plus ce GN appartient au champ lexical maritime : ce sont les marins. Au vers 2 « prennent les albatros, vastes oiseaux des mers » on remarque un enjambement qui retarde la cause de l’amusement. Le verbe « prennent » marque une prise de possession et une violence qui s’oppose au divertissement. De plus ce verbe est à l’indicatif : il a donc une valeur narrative. « prennent des albatros » est l’action. Dans le deuxième hémistiche, la grandeur des Albatros est exprimée grâce a l’adjectif « vastes » dans la périphrase qui désigne les albatros. Au vers 3 « qui suivent indolents compagnons de voyage », il y a un contre-rejet « vastes oiseaux des mers qui suivent indolents compagnons de voyage » ce qui nous permet de comprendre que ce vers parle des albatros. Avec ce vers, on voit le désintérêt des albatros exprimé par indolents. De plus « compagnons de voyage » a plus de syllabes que le début de vers : cela lui donne plus de grandeur. Le quatrième vers « le navire glissant sur les gouffres amers » exprime le mouvement fluide du navire comme celui des albatros avec le participe présent « glissant ». « Les gouffres amers » est une métaphore qui désigne la mer ; c’est une connotation négative. Donc cette strophe décrit les albatros comme étant désintéressés et grands en étant dans leur élément : le ciel. La strophe 2 et 3 nous décrivent l’oiseau à terre. En effet les deux premiers vers sont introduits par « à peine » et « que » qui forment une locution adverbiale. « à peine » au vers 5 introduit la proposition principale « à peine les ont-ils déposés sur les planches » : cela exprime une immédiateté. Dans « les ont-ils déposés » ; « les » désigne les albatros et le pronom « ils » les marins : ce sont donc les albatros qui subissent l’action. « être déposé » exprime une capture, une prise de possession : les albatros sont capturés et déposés sur le bateau désigné par « les planches » qui est une métonymie. Ils sont donc capturé sur terre s’opposant à leur milieu naturel. « ces rois de l’azur » est une périphrase qui met en avant leur supériorité et qui rappelle leur milieu naturel avec le mot « azur » qui fait référence au ciel. Ça améliore la vision des albatros. Dans le deuxième hémistiche, les albatros sont vu de manière négative et dépréciative avec les deux adjectifs « maladroits et méchants » qui mettent en avant des caractéristiques humaines (il y a donc une personnification). Il y a une antithèse dans ce deuxième vers. Au vers 7 « laissent piteusement » l‘adverbe décrit les albatros comme étant pathétiques et ridicules, c’est donc une connotation négative. Tandis que « leurs grandes ailes blanches » est une connotation positive. En effet le nom « ailes » est un attribut majestueux, l’adjectif « grandes » exprime une supériorité et l’adjectif « blanches » expriment la pureté. Il y a donc un chiasme dans ces deux vers. Le vers 8 compare les ailes des albatros à des avirons. En effet les avirons servent à avancer, c’est leur atout et tout comme les albatros une fois arrêtés par les hommes, leurs atouts deviennent des handicaps et sont bloqués sur terre.