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Explication linéaire : Le pont Mirabeau d'Apollinaire, Examens de Français

Explication linéaire du poème le pont Mirabeau d'Apollinaire, paru dans le recueil Alcools.

Typologie: Examens

2021/2022

En vente à partir de 12/04/2023

Chloe-valentina
Chloe-valentina 🇫🇷

25 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge Explication linéaire : Le pont Mirabeau d'Apollinaire et plus Examens au format PDF de Français sur Docsity uniquement! EXPLICATION LINEAIRE Le pont Mirabeau : Apollinaire Introduction (pour tous les poèmes d’Alcools): Contexte : “Le pont Mirabeau” parait dans Alcools au début du 20e siècle, dans une atmosphère particulière à l’approche de la première guerre mondiale. En cette période, des artistes, qu’ils soient poètes ou peintres manifestent leur volonté de rupture entre le passé et le présent à travers leurs œuvres. Auteur : C’est le cas d’Apollinaire, un poète d’origine italienne et polonaise qui ne possède pas la nationalité française. Il fréquente des peintres cubistes comme Picasso, qui partagent ses idées d’ ”esprit nouveau”. Il fut l’un des précurseurs du surréalisme, il veut affirmer son goût pour le moderne. Œuvre : Dans son recueil Alcools, initialement nommé Eau-de-vie, ce vent de modernité est palpable puisqu’il s’inspire de la ville, du rythme du jazz et de la peinture cubiste, supprimant la ponctuation de tous ses poèmes. Toutefois, Apollinaire respecte une certaine tradition poétique. Alcools signifie l’ivresse, celle des poètes qui ne se maîtrisent pas, qui sont dans un état second. Poème : Le poème qui fait l’objet de notre étude se nomme : « Sous le pont Mirabeau », c’est une chanson, 2eme poème d’Alcools, qui suit sa rupture avec l’artiste peintre Marie Laurencin. Si ce texte aborde un célèbre topos (cliché) littéraire à savoir la tristesse ressentie après une rupture amoureuse, le lyrisme, est, néanmoins, original dans sa manière de la traiter. En effet, le titre qui prend pour décor le pont Mirabeau et donc l’espace urbain annonce un poème moderne. LECTURE DU TEXTE Problématique : Ainsi, nous nous demanderons en quoi ce poème amoureux allie-t-il tradition et modernité ? Annonce du plan : Nous verrons dans un premier temps, du vers 1 au vers 12, que le poète fait l’évocation du sentiment amoureux partagé. Puis nous remarquons qu'Apollinaire du vers 13 au vers 24 décrit une rupture amoureuse. Développement I- L’évocation d’un amour partagé (v 1 à 12) A/ Un amour ayant pour décor la ville (v 1) Le Paris du début du XXème siècle, comme dans « Zone », sert de décor à ce poème. ● CC de lieu : « Sous le pont Mirabeau »,c’est titre + 1er vers → poète se trouve sur un pont métallique, dans un cadre urbain. ● présent d’énonciation : « coule la Seine », dans la suite du vers, termine l’esquisse de ce cadre parisien. B/ Un amour fusionnel mais qui semble appartenir au passé (v 2 à 12) La relation que Guillaume Apollinaire évoque nous apparaît, en premier lieu, fusionnelle. ● substantif « amours » : vers 2, + déterminant possessif « nos » → sentiment amoureux partagé entre le poète et Marie Laurencin, communion entre poète et bien aimée. ● amour intense, passionnel puisque, malgré disputes, bonheur refait surface avec = l’adverbe « toujours » vers 4 ● indices montrent que cette histoire s’est achevée : vers 3 formulé grâce à une modalité interrogative : « Faut-il qu’il m’en souvienne » → relation que vivait Apollinaire est ancienne car verbe de pensée : « se souvenir » →revient à se le remémorer et donc que cette histoire est finie. ● refrain quatre reprises : auteur utilise non pas la première personne du pluriel : « nous » mais la première personne du singulier : « Les jours s’en vont je demeure » (v 6) comme pour signifier sa solitude, lyrisme amoureux. ● Même si couple uni au vers 7 avec double répétition (césure à l’hémistiche?) donne un rapport de symétrie : « Les mains dans les mains restons face à face », les amants mimant le pont Mirabeau avec leur bras car sont fusionnels : « Tandis que sous / Le pont de nos bras passe » v 8-9 ● vers 10 stipule que l’eau de la Seine, l’onde « est lasse » c’est-à-dire épuisée, ennuyée. L’allitération en s « si lasse » met en exergue : lassitude, + fatigue amoureuse qui annonce rupture (2eme partie) II/ Une rupture amoureuse (v 13 à 24) A/ La douleur d’Apollinaire (v 13 à v 18) Cette rupture amoureuse est l’occasion, pour Apollinaire, d’osciller entre tradition et modernité poétique. Avec les topoïde l’eau et de la fuite du temps, il montre une certaine proximité avec Ronsard (Renaissance – XVIème siècle)+ Romantisme. ● Effectivement comparaison v13 : « L’amour s’en va comme cette eau courante »→ passion s’en est allée comme l’eau de la Seine s’écoule. ● personnification de l’eau → rapidité du temps qui passe et qui emporte avec lui le sentiment amoureux. ● Le poète, grâce à la paronomase : « la vie est lente », « violente » aux v 15 et 16, dévoile la douleur qui est la sienne. ● La diérèse sur « violente » met d’ailleurs en exergue sa souffrance. ● registre élégiaque (expression de la souffrance et du regret) : « Comme la vie est lente / Et comme l’Espérance est violente » v 15-16 ● “Espérance”→ en majuscule, une sorte de rebond, c’est l’espoir de sauver son âme car intention de suicide, mais veut aller au paradis et c’est interdit dans l’église.
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