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explication linéaire ma boheme, Guide, Projets, Recherche de Français

analyse linéaire ma boheme de rimbaud

Typologie: Guide, Projets, Recherche

2023/2024

Téléchargé le 24/06/2024

lisa-crouzet
lisa-crouzet 🇫🇷

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Télécharge explication linéaire ma boheme et plus Guide, Projets, Recherche au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Explication linéaire de ma bohème   : Introduction   : Ce sonnet présente de manière légère le processus de création poétique sur le fond d’errance physique du poète. Et à ce moment une quête de liberté va commencer pour Rimbaud, une quête qui s’exprimera par des fugues répétées, et par une volonté de révolutionner le langage poétique. Pourtant Rimbaud vas s’inspiré de ses figue causé par le carcan materner et social pour composer ses premiers poème. Ce recueil dont Rimbaud écrit les poèmes à l’occasion de ses fugues en 1870 ne sera publié qu’après sa mort, en 1919. Pourtant, derrière ce thème du bohémien démuni mais en harmonie avec la nature, c’est un véritable art poétique que nous offre le jeune poète. Ce sonnet, plein de références directes à la poésie, fait une place aux audaces poétiques et langagières. Il revendique une liberté autant physique que poétique. Problématique   : Qu’elle image Rimbaud cherche à donner de la liberté dans ce poème ? Plan   : -Dans un premier mouvement nous allons évoquer l’errance physique du poète. -Ensuit dans le deuxième mouvement nous expliquerons le lien du poète avec la nature. -Ensuite nous montrerons le poète dans un processus de création. Premier mouvement   : Les premiers mots du poème expriment l’errance. En effet, le verbe de mouvement « s’en aller » n’est pas accompagné d’un complément circonstanciel de lieu. Et on comprend donc qu’il n’a pas de destination. Le poète, qui s’exprime à la première personne (“je” ; “mes”), adopte une attitude décontractée : “les poings dans mes poches trouées”. Il apparaît donc qu’il est habitué de ce genre d’errances et y trouve un certain plaisir. L’on remarque que le personnage se trouve dans un certain dénuement : ses poches sont “crevées” ; son paletot devient “idéal”, ce qui signifie qu’il est en mauvais état. Ainsi, même si le poète semble souffrir de pauvreté, son errance lui procure une aisance et un plaisir lui faisant oublier ses problèmes. Au vers 3, la périphrase “sous le ciel”, en position de complément de lieu indique que l’errance du poète a lieu en extérieur. L’imprécision de la localisation confirme que la destination n’a pas d’importance tant qu’il peut rester en extérieur, c’est à dire proche de la nature. Cette légère impertinence illustre parfaitement la rébellion du jeune Rimbaud, mais également la relation privilégiée qu’il noue avec la poésie. On voit très bien que le personnage / poète se laisse emporter par sa fougue et le bonheur qu’il ressent à errer librement dans la nature. Enfin, observons les deux mots à la rime des vers 1 et 4 : “crevées” / “rêvées”. On peut comprendre ici que le pouvoir de l’imagination remplace les contraintes matérielles. En effet, ses “poches crevées” sont remplacées par des “amours splendides (…) rêvées”… Ainsi dans cette strophe, le poète nous livre l’image d’un personnage pauvre, mais heureux dans la simplicité et la liberté de son errance. Mouvement 2   : Le premier vers de la seconde strophe vient confirmer cette pauvreté matérielle : “mon unique culotte avait un large trou”. D’une part le personnage ne possède qu’une “unique culotte” qui d’autre part est trouée. La métaphore du “Petit-Poucet rêveur” au vers suivant est intéressante car elle permet de filer le thème de la pauvreté (le Petit-Poucet est issu d’une famille pauvre) tout en introduisant l’idée que la poésie est son guide. Dans le conte original, le Petit-Poucet sème des miettes de pain pour retrouver son chemin. Ici, le poète laisse derrière lui “des rimes”. Il insiste sur cet élément en le plaçant au centre du poème (vers 7 sur 14) et en le rejetant grâce à un procédé d’enjambement. Donc, comme le Petit-Poucet, Rimbaud aurait fui sa famille. Mais il laisse derrière lui quelque chose de bien plus durable que des miettes de pain : de la poésie. On retrouve dans cette strophe l’idée d’euphorie et d’allégresse introduite dans la première strophe. En effet, le poète évoque sa “course”, comme s’il courait sans but. La métaphore du vers 3 “Mon auberge était à la Grande- Ourse” suggère qu’il dort à la belle étoile. Il renforce ainsi à la fois le sentiment de liberté et l’idée de pauvreté. Cependant, le fait de dormir dehors lui permet surtout de trouver l’inspiration poétique. Conclusion : Nous avons pu remarquer que ce poème montre une vision autobiographique dès l’errance et de la bohème en pleine nature. Mais ce poème nous donne une triple image de la liberté. Ouverture :
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