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Explication linéaire Sido, "Etés réverbérés par le gravier", Parcours Célébration du Monde, Notes de Français

Ceci est la correction de l'explication linéaire de Sido de « Etés réverbérés par le gravier »… à « enfants endormis » p. 49-50. - Introduction (autrice + oeuvre) - Problématique - Plan - 3 mouvements + conclusion partie pour chaque mouvement - Conclusion

Typologie: Notes

2022/2023

En vente à partir de 08/05/2024

Paolo_David
Paolo_David 🇫🇷

9 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge Explication linéaire Sido, "Etés réverbérés par le gravier", Parcours Célébration du Monde et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Analyse linéaire Sido du parcours, Célébration du monde. • Explication linéaire : p. 49-50, Sido -> De « Etés réverbérés par le gravier »… à « enfants endormis ». Introduction Colette, grande figure de la littérature du XXème siècle a mené de multiples carrières. Elle a écrit une trentaine d’œuvres, dès 1900, mais ne les a signées de son seul nom qu’à partir de 1923, avec la parution du Blé en herbe. Sa mère Sidonie meurt en 1912, ; c’est en relisant ses nombreuses lettres en 1926 qu’elle décide de lui rendre hommage. Une première parution de Sido a lieu en 1929 avant la version définitive de 1930 (en trois volets, Sido, le Capitaine et Les Sauvages ) unissant à l’hommage maternel celui au père et aux frères. Dans les premières pages, l’autrice campe une mère hors du commun et fascinante. Son récit ressuscite le passé idéalisé de son enfance, dans la maison natale de Saint Sauveur en Bourgogne. Dans cet extrait écrit à la première personne et à l’imparfait, elle évoque en un récit itératif ( = qui s’organise autour des figures de répétition) les promenades à l’aube que sa mère l’autorisait à faire seule. Comment la narratrice célèbre-t-elle le monde grâce à l’écriture du souvenir d’enfance ? Nous suivrons les mouvements du texte correspondant aux paragraphes : la célébration de l’aube, la célébration de la magie de la naissance du jour et la célébration polyphonique de l’enfant Mouvement 1 : jusqu’à « groseilles barbues ». La célébration de l’aube La célébration commence par celle de la saison des « étés » de l’enfance à l’intensité inégalée. Cette intensité paroxystique ( = extrême) est le fil directeur du chapitre depuis la p. 46 « il y avait dans ce temps-là de grands hivers et de brûlants étés »). Le pluriel « étés » est le signe du récit itératif (= qui raconte des répétées répétées) à la temporalité floue et globalisante. L’éloge lyrique passe par le rythme ternaire de la phrase nominale, scandé par une triple anaphore, et par l’allitération en R, (gravier, traversant, tressé, presque). Les étés sont ici appréhendés par les sensations, jeux de lumière (cf le participe passé réverbérés) et chaleur. Sensations que l’écriture attribue à celles de l’enfant personnage « étés traversant le jonc tressé de [ses] grands chapeaux ». La matière du jonc prolonge le blond, associant dans la même lumière le gravier, le chapeau ou la blondeur implicite de l’enfant elle-même tressée. La troisième mesure « étés presque sans nuits... » peut aussi bien s’interpréter comme allusion à la durée courte des nuits estivales que comme transition aux promenades à l’aube, thème central d l’extrait ainsi amené. La célébration se centre alors sur l’aube ou sur la naissance du jour. Il s’agit ici du goût affirmé de l’enfant qu’elle était (« Car j’aimais tant l’aube... ») mais l’adverbe déjà marque la continuité entre l’enfant et l’adulte qu’elle est devenue. . L’adverbe d’intensité « tant » entrainant par corrélation une consécutive « que ma mère me l’accordait en récompense » réunit la célébration de l’aube avec celle de la mère, apte à donner le monde à son enfant, comme si elle le possédait, en une transmission qui dépasse largement la simple question de l’éducation. Symboliquement, tout se passe comme si le don de la vie se rejouait dans le don de l’aube. La troisième phrase a une dimension plus pragmatique, précisant l’heure « trois heures et demie », les accessoires, « un panier à chaque bras ». Elle développe le but de la promenade, mais sans renoncer au lyrisme d’une prose poétique : anaphore de la préposition « vers », personnification des « terres maraichères » par le verbe de la relative « se réfugiaient » ou encore l’énumération des fruits « les fraises, les cassis et les groseilles barbues ». Conclusion de partie : Donc dans ce premier mouvement la célébration, selon un registre lyrique, passe de la saison et l’aube, tout en la subordonnant à la figure maternelle. Mouvement 2 : la magie de la naissance du jour Ce paragraphedécrit poétiquement l’atmosphère magique du moment. « Trois heures et demie » répété, est mis en valeur à l’attaque de la phrase, et le lexique de l’indistinct domine d’abord : pronom indéfini « tout », groupe nominal introduit par le déterminant indéfini « un bleu », adjectif « confus ».
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