Exposé pour le bac de français, Guide, Projets, Recherche de Français

Télécharge Exposé pour le bac de français et plus Guide, Projets, Recherche au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Avocate résolue des droits et libertés, militante de la cause des femmes, Gisèle Halimi, naît le 27 juillet 1927 à La Goulette, dans une famille juive tunisienne très traditionnelle, où le garçon est fortement valorisé alors que la fille n’a pas d’intérêt ; sa simple naissance est une catastrophe, une malédiction, avec comme seul destin celui de servir les hommes. Son père, refuse même d’annoncer sa naissance tant est forte la déception d’avoir une fille au lieu d’un second garçon attendu. Pourtant, des années plus tard, il ne pourra cacher sa fierté devant les réussites de celle-ci, si indépendante et si accomplie. Car cette incompréhension devant la différence de traitement entre filles et garçons, qui commence dès l’enfance l’ont poussé à refuser sa condition, ce destin prévu pour elle, à lutter pour devenir Gisèle Halimi. Ainsi, Une farouche liberté est un livre autobiographique sur cette femme qui a marqué l’histoire. En effet, avec son amie et journaliste Annick Cojean, elle écrit ce récit dans lequel elle revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle, résumant ainsi soixante-dix ans de combats. Une farouche liberté est un livre développé en 8 parties : -Introduction qui présente les motivations de rédaction de l’ouvrage -La blessure de l’injustice : une enfance révoltée ds lql elle aborde son enfance en Tunisie -Ma liberté pour servir celle des autres ds lql elle évoque ses débuts dans la profession d’avocate -Le viol acte de fascisme ordinaire où elle rappelle l’insuffisance juridique face au viole -Choisir…la sororité qui évoque son combat vers la reconquête du corps des femmes par celles-ci notamment à travers la question du droit à l’avortement -Une féministe en politique où elle parle de son implication politique notamment à l’A.N. -Avocate toujours ou elle montre l’importance qu’a eu sa profession tout au long de sa vie -La conclusion : le flambeau qui fait allusion à ce combat de vie dont elle passe le flambeau aux femmes de demain pour continuer à revendiquer les droits fondamentaux qu’elles méritent. Écrit sous la forme d’un dialogue, au sein duquel Gisèle Halimi répond à une 20aine de questions chronologiques. Ce livre m’a permis d’assimiler les éléments + facilement. Bien qu’il ne soit pas présenté comme un roman biographique habituel, il s’est démarqué et changent de tous ce que l’on peut penser lorsque l’on s’apprête à lire une oeuvre autobiographique. S’ajoute à cela le vouvoiement utilisé par Annick Cojean envers Gisèle Halimi qui répond par le « je » qui donne une réelle impression d’interview qu’on ne lit pas mais que l’on écoute, ce qui a vraiment accéléré ma lecture car je n’arrivais pas à m’arrêter comme si c’était une série. Par ailleurs, l'histoire raconté par Gisèle dans l'ouvrage est l'œuvre de sa vie : du point de départ, au résultat de ses combats. De la petite enfance jusqu'à l'exercice de sa profession qui lui a permit de faire valoir sa parole jusqu’à son dernier souffle. Ce texte m'a inspiré car on peut y lire une fillette révoltée qui n'hésite ps à agir face aux injustices q'elle subit, qui se donne le courage de travailler et devient la femme engagée qui n'a pas peur d’affirmer ses positions et s’imposer devant des groupes masculins qui l’infantilise et la rabaisse car c’est une femme. Par ailleurs j'ai d'abord connu Gisèle Halimi pour son engagement dans la Guerre d’Algérie notamment dans sa lutte contre les crimes de guerre comme la torture ou le viol, puis dans les procès importants liés a cela tel que celui de Djamila Boupacha en 1961 dans lequel elle avait fermement défendu l’accusée, victime de torture lors de sa captivité. Elle représente ainsi pour moi, une femme accomplie et courageuse qui a su s’affranchir des normes sociales de son pays natal afin d’insufflé de l’espoir aux femmes et surtout celle dans la même situation, car n'oublions pas que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise et que naître femme est encore une malédiction dans de nombreux pays du monde. Par ailleurs, Gisèle Halimi a été une grande amie de Simone de Beauvoir, féministe politique et femme de lettres qui a écrit le Deuxième sexe, un ouvrage qui, comme une Farouche liberté, dénonce le sexisme des hommes et leur cruauté, mais aussi la passivité des femmes face à leur condition. Ces deux ouvrages mettent d'autant plus l'accent sur le fait que le destin de chaque femme n'est pas tout tracé et que c'est à elles de le construire par un combat qu’elles doivent mener toute leur vie.